Mon rêve familierMon rêve familier
Mon rêve familier est un des plus célèbres sonnets de Paul Verlaine, paru dans son recueil intitulé Poèmes saturniens en 1866. Il est extrait de la première section Melancholia et représente la femme sous une forme idéalisée[1]. Texte du poèmeJe fais souvent ce rêve étrange et pénétrant HistoirePaul Verlaine collabore au premier Parnasse contemporain et publie à 22 ans, en 1866, le recueil des Poèmes saturniens dans lequel figure ce sonnet. AnalyseCe poème est un sonnet régulier qui comporte quatorze alexandrins répartis en deux quatrains et deux tercets[2]. La disposition des rimes est, elle aussi, classique : tout d'abord embrassée pour les quatrains, elle est ensuite celle d'un sizain classique inverti ccd ede[3]. Ce sonnet est le sixième poème de la section initiale Melancholia des « Poèmes saturniens » et il évoque la femme idéale[4]. Verlaine y décrit une vision onirique d'une femme sans identité et dont le portrait reste flou, à l'attitude passive et maternelle totalement imaginée voire fantasmée sous une forme lointaine (en se référant à une statue) laissant apparaître l'angoisse de l'auteur qui évoque de façon sous-jacente l'idée de la mort (en se référant à des voix qui se sont tues)[5]. PostéritéL'auteur compositeur et interprète monégasque Léo Ferré enregistre en 1964 un double album dénommé Verlaine et Rimbaud chantés par Léo Ferré dans lequel figurent de nombreux poèmes des deux auteurs mis en musique par Léo Ferré. Le sonnet Mon rêve familier figure sur la face A, en quatrième position. Le premier vers est cité dans la chanson Hyperactif par Aldebert dans son album Enfantillages 3 sorti en 2017. Il y a une référence à ce poème ("ce rêve étrange et pénétrant") dans la chanson "je ne t'écrirai plus" de Claude Barzotti. Notes et références
Articles connexes |