NGC 5377 a été utilisée par Gérard de Vaucouleurs comme une galaxie de type morphologique (R1')SAB(rs)a dans son atlas des galaxies[5],[6]. Bien que cette galaxie soit considérée comme une spirale barrée en de nombreux endroits, l'image obtenue du relevéSDSS ne montre pas nettement une barre au centre de celle-ci. Aussi, la classification de spirale intermédiaire par le professeur Seligman et par de Vaucouleurs semble plus appropriée à cette galaxie. La classification du professeur Seligman mérite de citer quelques explications indiquées sur son site[3]. Le terme (R1') indique que l'anneau externe est créé par les bras spiraux qui se rencontrent à mi-chemin. La barre centrale n'est pas alignée avec l'axe principale de la galaxie, mais selon l'image de l'Atlas de Vaucouleurs elle est perpendiculaire à l'anneau externe. Il y a aussi des indices sur l'image SDSS et celle de l'Atlas d'une seconde barre et donc d'une structure en « X » d'une galaxie lenticulaire, ce qui explique les termes AB et « pec ». Le terme « nr » indique la présence d'un anneau autour du noyau, structure aussi noté par Comerón et ses collègues[7].
À ce jour, 17 mesures non basées sur le décalage vers le rouge (redshift) donnent une distance de 25,918 ± 5,770 Mpc (∼84,5 millions d'al)[8], ce qui est à l'intérieur des valeurs de la distance de Hubble. Notons cependant que c'est avec la valeur moyenne des mesures indépendantes, lorsqu'elles existent, que la base de données NASA/IPAC calcule le diamètre d'une galaxie et qu'en conséquence le diamètre de NGC 5377 pourrait être d'environ 37,7 kpc (∼123 000 al) si on utilisait la distance de Hubble pour le calculer.
Un disque entourant le noyau
Grâce aux observations du télescope spatial Hubble, on a détecté un disque de formation d'étoiles autour du noyau de NGC 5377. La taille de son demi-grand axe est estimée à 790 pc (~2 575 années-lumière)[7].
Trou noir supermassif
Selon une étude basée sur les mesures de luminosité de la bande K de l'infrarouge proche du bulbe de NGC 5377, on obtient une valeur de 107,8 (63 millions de masses solaires) pour le trou noir supermassif qui s'y trouve[9].
↑ a et bS. Comerón, J. H. Knapen, J. E. Beckman, E. Laurikainen, H. Salo, I. Martínez-Valpuesta et R. J. Buta, « AINUR: Atlas of Images of NUclear Rings », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 402#4, , p. 2462-2490 (DOI10.1111/j.1365-2966.2009.16057.x, Bibcode2010MNRAS.402.2462C, lire en ligne [PDF])
↑A.M. Garcia, « General study of group membership. II - Determination of nearby groups », Astronomy and Astrophysics Supplement Series, vol. 100 #1, , p. 47-90 (Bibcode1993A&AS..100...47G)