Selon la classification de Peimbert basée sur l'abondance des éléments[7], NGC 5307 une nébuleuse planétaire de type IIb/III.
Observation
Avec une magnitude visuelle apparente de 11,2, on doit utiliser un télescope dont l'ouverture est d'au moins 150 mm pour l'observer[4].
Emplacement de NGC 5307 dans la constellation du Centaure.Position de NGC 5307 par rapport à Epsilon Centauri.
La nébuleuse NGC 5307 est située à environ 2,8 degrés au nord-est d'Epsilon Centauri (ε Cen).
Caractéristiques
Distance, taille et vitesse
Le logiciel en ligne Aladin Lite permet de consulter les données astronomiques de plusieurs catalogues, dont le « GAIA EARLY DATA RELEASE 3 (GAIA EDR3) »[8]. Pour NGC 5307, Gaia EDR3, la parallaxe de NGC 5307 est égale à 0,288 1 ± 0,055 9 mas[5], ce qui correspond à une distance de 3 471 +836 −564 pc. Deux distances très semblables provenant de publications plus anciennes sont aussi indiquées sur la base de donnéesSimbad[6] : 3,272 ± 0,654 kpc (∼10 700 al)[9] et environ 3 235 pc (∼10 600 al)[10].
Deux valeurs identiques de la vitesses sont aussi indiquées sur Simbad : 42 ± 5,0 km/s[6],[11]. Dans une publication plus récente, sa vitesse radiale est estimée à 38 ± 3 km/s[12] et sa vitesse d'expansion est de 22,1 km/s[12].
Sa structure et son étoile centrale
Une structure en spirale est clairement visible sur cette image du télescope Hubble.
Comme on peut le voir sur une image provenant du télescope spatial Hubble, NGC 5307 présente une structure en spirale qui provient probablement de l'oscillation de l'étoile lorsqu'elle expulsait son atmosphère dans différentes directions. Cette nébuleuse présente aussi une symétrie ponctuelle, c'est-à-dire que chaque grumeau lumineux a une contrepartie du côté opposée de l'étoile centrale[13]
L'étoile centrale de NGC 5307 est PNG 312.3+10.5[14],[15]. Cette étoile est de est de type spectral O(H)3.5V[15] et elle exibite un spectre de type WELS (de l'anglais Weak Emission Line Star)[14].
↑C. Quireza, H. J. Rocha-Pinto et W. J. Maciel, « Bayesian posterior classification of planetary nebulae according to the Peimbert types », Astronomy and Astrophysics, vol. 475, no 1, , p. 217-231 (DOI10.1051/0004-6361:20078087, lire en ligne [PDF])
↑Letizia Stanghellini, Richard A. Shaw et Eva Villaver, « The Magellanic Cloud Calibration of the Galactic Planetary Nebula Distance Scale », The Astrophysical Journal, vol. 689, no 1, , p. 33 pages (DOI10.1086/592395, lire en ligne [PDF])
↑M. Duflot, P. Figon et N. Meyssonnier, « Vitesses radiales. Catalogue WEB: Wilson Evans Batten. Subtittle: Radial velocities: The Wilson-Evans-Batten catalogue », Astronomy and Astrophysics Supplement, vol. 114, , p. 269 (Bibcode1995A&AS..114..269D, lire en ligne [PDF])
↑ a et bA. Ali et M. A. Dopita, « IFU Spectroscopy of Southern Planetary Nebulae V: Low-Ionisation Structures », Publications of the Astronomical Society of Australia, vol. 34, no e036, , p. 16 pages (DOI10.1017/pasa.2017.30, lire en ligne [PDF])
↑ a et bW.A. Weidmann et R. Gamen, « Central stars of planetary nebulae. II. New OB-type and emission-line stars », Astronomy & Astrophysics, vol. 531, no A172, , p. 11 pages (DOI10.1051/0004-6361/201116494, lire en ligne [PDF])
↑ a et bW. A. Weidmann, M. B. Mari, E. O. Schmidt, G. Gaspar, M. M. Miller Bertolami, G. A. Oio, L. A. Gutiérrez-Soto, M. G. Volpe, R. Gamen et D. Mast, « Catalogue of the central stars of planetary nebulae. Expanded edition », Astronomy & Astrophysics, vol. 640, no A10, , p. 17 pages (DOI10.1051/0004-6361/202037998, lire en ligne [PDF])