Selon la classification des amas ouverts de Robert Trumpler, cet amas renferme moins de 50 étoiles (lettre p) dont la concentration est moyenne (II) et dont les magnitudes se répartissent sur un intervalle moyen (le chiffre 2). Toutefois, selon le catalogue Lynga, la concentration des étoiles est forte et la répartion des magnitudes de NGC 5288 est grande (1). Selon Lynga, l'amas renferme moins de 50 étoiles (p). D'ailleurs Lynga indique que l'amas renferme 25 membres[9].
Observation
Avec une magnitude visuelle de 11,8, on peut observer avec un télescope dont l'ouverture est d'au moins 200 mm[4].
Certaines caractéristiques apparaissent sur la base de donnéesSimbad, mais une publication très récente () basée sur les mesures de la parallaxe par le satellite Gaia a permis une mise à jour importante des données. Les données du « GAIA EARLY DATA RELEASE 3 (GAIA EDR3) »[10] ont également permis aux auteurs (Almeida, Monteiro et Dias) de cette publication d'estimer la masse de 773 amas ouverts, dont celle de NGC 5288 qui est de 475 ± 95 [7].
Distance, taille et vitesse
Selon Almeida et ses collègues, cet amas est à 2 287 ± 75 pc du système solaire[7].
La parallaxe moyenne des étoiles de l'amas a été obtenue des mesures effectuées par le satellite Gaia. Cinq valeurs différentes publiées dans de récents articles ( à ) sont indiquées sur la base de donnéesSimbad[5] : 0,381 ± 0,032 0 mas[11], 0,351 ± 0,048 mas[12], 0,345 ± 0,041 0 mas[13], 0,345 ± 0,005 mas[6] et 0,345 ± 0,041 mas[14]. La valeur moyenne de la parallaxe est égale à 0,353 4 ± 0,033 4 mas où 0,033 4 mas est la moyenne des incertitudes. Cette valeur correspond à une distance de 2 830+295 −244 pc. Cette distance est supérieure à celle proposée par Almeida et ses collègues.
La taille apparente de l'amas varie selon les sources, mais la plus récente valeur de 5,3'[6] vient des mesures réalisées par le satellite Gaia (Gaia DR2) ce qui, compte tenu de la distance de 2 830+295 −244 pc et grâce à un calcul simple, équivaut à une taille réelle de 14,4 ± 1,4 al.
Trois vitesses semblables sont aussi indiquées sur la base de donnéesSimbad: −23,89 ± 1,43 km/s[15], −23,34 ± 3,641 km/s[12] et −23,83 ± 1,49 km/s[16].La vitesse moyenne de cet échantillon est de −23,7 ± 2,2 km/s.
Mouvement propre
Simbad indique six couples de valeurs pour le mouvement propre de l'amas, dont cinq différents, mais très semblables, qui proviennent d'articles publiés entre et . Ces valeurs en ascension droite et en déclinaison sont :
−3,875 ± 0,054 mas/an et −1,915 ± 0,047 mas/an[11]
−3,873 ± 0,120 mas/an et −1,928 ± 0,109 mas/an[12]
−3,850 ± 0,098 mas/an et −1,935 ± 0,087 mas/an[13]
−3,850 ± 0,098 mas/an et −1,935 ± 0,087 mas/an[14]
Le mouvement propre moyen obtenu de ces cinq valeurs en ascension droite et en déclinaison est égal à −3,860 ± 0,076 mas/an et −1,930 ± 0,068 mas/an.
La sixième valeur reproduite par Simbad vient d'une article publié en et elle diffère beaucoup de ces cinq valeurs : −5,25 ± 3,65 mas/an et −5,79 ± 5,58 mas/an[17].
Métallicité
Simbad rapporte une seule valeur de la métallicité, soit 0,318[12], le pourcentage d'éléments lourds (plus lourd que l'hydrogène et l'hélium) de cet amas est égal à 208% de celui du Soleil. Selon Almeida et ses collègues, la métallicité de l'amas est égale à 0,094 ± 0,055. Selon ces valeurs, le pourcentage d'éléments lourds (plus lourd que l'hydrogène et l'hélium) de cet amas serait compris entre 109% et 141% (100,094 ± 0,055) de celui du Soleil.
Âge
Webda indiquent un âge de 129 millions d'années (log10=8,11)[8], alors qu'Almeida et ses collègues proposent un âge compris entre 174 Ma (108,588 - 0,347) et 861 Ma (108,588 + 0,347)[7].
Étoiles
Simbad montre aussi un bouton nommé Children. En cliquant sur ce bouton, on atteint une section de cette base de données qui renferme un tableau contenant 120 entrées pour NGC 5288. Cependant, des étoiles (les Children) peuvent apparaître plusieurs fois dans la deuxième colonne du tableau, d'où le nombre de liens bibliographiques qui est supérieure au nombre d'étoiles. La quatrième colonne de ce tableau indique la probabilité que l'étoile appartienne à l'amas. En cliquant sur le titre de cette colonne, on peut classer la probabilité par ordre croissant ou décroissant. En cliquant sur la désignation de l'étoile, on atteint la page de Simbad qui résume ses propriétés.
Notes et références
Notes
↑dimension: val maximum = (2830 + 295 pc) x (3,2616 al/pc) x ((5,3/60)° x (3,1416/180)rad/° = 15,7 al val minimum = (2830 - 244 pc) x (3,2616 al/pc) x ((5,3/60)° x (3,1416/180)rad/° = 13,0 al d'où taille = 14,4 ± 1,4 al
↑ abc et dT. Cantat-Gaudin et F. Anders, « Clusters and mirages: cataloguing stellar aggregates in the Milky Way », Astronomy & Astrophysics, vol. 633, no A99, , p. 22 pages (DOI10.1051/0004-6361/201936691, lire en ligne [PDF])
↑ abcd et eAnderson Almeida, Hektor Monteiro et Wilton S Dias, « Revisiting the mass of open clusters with Gaia data », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 525, no 2, , p. 2315-2340 (DOI10.1093/mnras/stad2291, lire en ligne [PDF])
↑ a et bE. Poggio, R. Drimmel, T. Cantat-Gaudin et et all., « Galactic spiral structure revealed by Gaia EDR3. », Astronomy & Astrophysics, vol. 651, no A104, , p. 10 pages (DOI10.48550/arXiv.2103.01970, lire en ligne [PDF])
↑ abc et dWilton Wilton S. Dias, Héktor Monteiro, Aandré Moitinho, Jácques R. D. Lépine, Giovanni Carraro, Ernst Paunzen, Bruno Alessi et Lázaro Villela, « Updated parameters of 1743 open clusters based on Gaia DR2 », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 504, no 1, , p. 356-371 (DOI10.1093/mnras/stab770, lire en ligne [PDF])
↑ a et bT. Cantat-Gaudin, C. Jordi, A. Vallenari et et al., « A Gaia DR2 view of the open cluster population in the Milky Way », Astronomy & Astrophysics, vol. 618, no A93, , p. 16 pages (DOI10.1051/0004-6361/201833476, lire en ligne [PDF])
↑Y. Tarricq, C. Soubiran, L. Casamiquela et Et al., « 3D kinematics and age distribution of the Open Cluster population », Astronomy & Astrophysics, vol. 647, no A19, , p. 15 pages (DOI10.48550/arXiv.2012.04017, lire en ligne [PDF])
↑C. Soubiran, T. Cantat-Gaudin, M. Romero-Gómez et et al., « Open cluster kinematics with Gaia DR2 », Astronomy and Astrophysics, vol. 619, no A155, , p. 11 pages (DOI10.1051/0004-6361/201834020, lire en ligne [PDF])
↑W.S. Dias, H. Monteiro, T. C. Caetano, J. R. D. Lépine et M. Assafin, « Proper motions of the optically visible open clusters based on the UCAC4 catalog », Astronomy & Astrophysics, vol. 564, no A79, (DOI10.1051/0004-6361/201323226, Bibcode2014A&A...564A..79D, lire en ligne [PDF])