Le musée d'art et d'histoire de Meudon est installé dans une demeure du XVIIe siècle à Meudon dans les Hauts-de-Seine, classée monument historique depuis 1891[2]. Il est situé aux pieds de l'Orangerie du domaine national de Meudon, où se trouvait le château de Meudon. Municipal depuis 1973, il est géré par la ville de Meudon.
Collections et expositions
Le musée organise ses collections autour de trois thématiques :
l'art et l'histoire de Meudon ;
la peinture française de paysages ;
la sculpture et la peinture française de la seconde moitié du XXe siècle.
L'histoire de Meudon
Les collections liées à l'histoire de Meudon
Jusqu'au XIXe siècle, l'histoire de Meudon se confond avec celle de ses châteaux : le château de Meudon ayant appartenu au fils de Louis XIV (Château-Vieux et Château-Neuf), ainsi que le château de Bellevue édifié pour Mme de Pompadour. Ce fonds a été créé puis enrichi par les dons de la Société des amis de Meudon[3].
Puis vint l'aire de l'industrialisation et du développement de l'urbanisme, du XIXe au XXe siècle.
Pierre-Denis Martin, Louis XIV recevant les condoléances du nonce et des ambassadeurs sur la mort de Monseigneur, le lundi , dans la chambre du roi au château de Versailles[4].
La Tour Marlborough, hameau du château de Bellevue, gouache anonyme de la fin du XVIIIe siècle.
Louis Tauzin, L'Avenue du château, à Meudon (1890).
En 2006, la famille Grellety Bosviel a offert à la Ville de Meudon un important ensemble d’œuvres, rassemblé par Christian Grellety Bosviel, sur le thème de la peinture française de paysages. Les collections du musée s'enrichissent ainsi de nombreuses peintures de paysage du XIXe siècle, avec des œuvres de Charles-François Daubigny, Jules Dupré, Narcisse Díaz de la Peña, Stanislas Lépine, Charles Guilloux, ou encore d'Albert Marquet. L'Association des amis du paysage français[5] a notamment pour vocation de soutenir l'enrichissement des collections muséales relatives à ce thème.
Evasion, la peinture de paysage sort des réserves, 17 septembre 2022 - 8 janvier 2023
Monuments d'eau, l'étonnante histoire du réseau hydraulique du domaine de Meudon (1680-2023), 18 mars au 9 juillet 2023
Etre élève, l'école à Meudon du XVIIe siècle à de nos jours, du 29 septembre 2023 au 28 janvier 2024
Oeuvrer pour la sculpture, la collection Eva et Denys Chevalier, 29 mars au 13 juillet 2024
Constant Pape, un paysage post-impressionniste, 20 septembre 2024 au 26 janvier 2025
Histoire
Au XVIe siècle : la demeure d'Ambroise Paré
Une demeure existe au début du XVIe siècle au lieudit « Les Ouches », située entre le castel et l'église de Meudon.
Le [8], Ambroise Paré, chirurgien du Roi, achète la demeure pour apurer les dettes de sa belle-famille, les Mazelin. Il s'était marié le avec Jehanne Mazelin avec qui il eut trois enfants[9]. À cette époque, la maison n'est composée que de « deux corps de logis, l'un devant et l'autre derrière, et consistant en cave, chambre, grange, grenier, sallettes, court avec puits et appentis couvert en tuiles et petit jardin entre les deux bâtiments ; derrière se trouvait un jardin peuplé d'arbres et de treilles »[10]. Il acheta également environ 19 quartiers de vignes, et une petite pièce de terre, répartis dans le village de Meudon[11]. D'ailleurs, dans ses écrits, il rapporte une anecdote au sujet de la découverte d'un crapaud trouvé « au profond des pierres », sans « aucune apparence d'ouverture […] estant en une mienne vigne près le village de Meudon »[12]. En 1570, Paré cherche à agrandir ses terres. Il voulut acheter un jardin jouxtant le sien et à ce propos, « on le voit qui s'affaire, commande des plants d'arbres, amène des maçons ». Mais l'affaire ne se fit pas. Le , un certain Drouard mettait rétrospectivement opposition à la vente, en faisant usage de son droit de retrait lignager[13].
En 1590, le beau-frère d'Ambroise Paré, François Rousselet, dit l'« aîné »[14] rachète la maison. Il porte alors le titre de contrôleur général de la maison de la reine de Navarre[15] et des fortifications d'Île-de-France. Il s'était marié le avec Catherine I Paré, la fille d'Ambroise Paré, issue de sa première union avec Jeanne Mazelin, son contrat de mariage mentionnant le titre de trésorier de l'argenterie de Monseigneur frère unique du Roy et secrétaire ordinaire de sa maison[16],[17]. Ils eurent huit enfants, dont :
Ambroise Rousselet, l'aîné, qui porte le prénom de son grand-père. Né à Corbeil où son père avait une activité de receveur des tailles, il sera conseiller du roi avant de mourir à Paris en 1659. Lui-même s'était marié en 1624 avec Catherine Le Tonnelier. Leur fille, Élisabeth épousera, l'année 1657, Robert Cousinet, lui aussi conseiller du roi ;
Nicolas Rousselet. Il n'avait pas encore 18 ans lorsqu'il demanda à être admis comme frère servant dans l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem. Selon la coutume, sept témoins qui avaient bien connu Paré vinrent attester devant l'assemblée provinciale de l'Ordre réunie en 1606 que Paré avait toujours vécu selon la religion catholique. Ce document, récemment connu, met fin à la légende d'un Paré protestant[19].
Vue de Paris depuis Meudon, seconde moitié du XVIe siècle. En vert est visible l'emplacement du futur jardin de la maison.
L'église de Meudon, voisine de la maison, au début du XVIIe siècle. Paris, Bibliothèque Mazarine, ms 3361, f°76, p. 96.
Au XVIIe siècle : la maison d'Armande Béjart, veuve de Molière
Au début du règne de Louis XIV, la maison va être considérablement agrandie, pour conserver son aspect jusqu'à nos jours. En effet, Rollin Burin[20] (ou Raulin), conseiller du Roi, contrôleur provincial des Postes de Normandie, de Bretagne, et maître des courriers au bureau général des Postes de Paris[21], agrémente la maison des deux ailes avec des pavillons carrés aux extrémités. Pour donner à la salle du premier étage un décor plus en rapport avec sa position sociale, Rollin Burin la fait orner d'arabesques, que le visiteur peut toujours admirer. Il s'était marié avec Louise Massieu[22].
En 1649, Claude Laborie[23],[24],[25], conseiller secrétaire du Roi, maison couronne de France et de ses Finances, avocat ès conseiller d'État et privé de Sa Majesté[26], achète la maison et plusieurs autres le long de la rue des pierres. Il s'était marié avec Marie Denoyers[27].
Surtout, par contrat de vente daté du , reçu par maîtres Le Secq de Launay et Guichard, notaires, la maison est acquise pour 5 400 livres par la comédienne Armande Béjart, veuve de Molière, qui en fait sa maison de campagne à la belle saison. Un second acte de vente est passé le par devant maîtres Mousnier et Le Secq de Launay[28]. Armande a néanmoins de nombreuses obligations à Paris, où elle demeure la majeure partie de l'année, obligations liées à la gestion de la troupe théâtrale recomposée après la mort de Molière, ainsi que le démontre la lecture du registre de La Grange. Certains documents attestent toutefois des allées et venues de la famille à Meudon, puisqu'Armande Béjart s'est remariée le avec Isaac-François Guérin d'Estriché (1636-1728), avec qui elle eut la même année un fils, Nicolas Guérin. De ses trois enfants avec Molière, il ne lui restait qu'une fille, Esprit Madeleine Poquelin. Le , devant Me Feucher, notaire à Meudon, Isaac-François Guérin et Armande Béjart constituèrent vingt livres de rente perpétuelle à prendre sur leur maison pour l'obit de Guillaume et de Jeanne Parrains[29]. Par ailleurs, un acte de baptême, daté du , du registre de l'église Saint-Martin de Meudon, indique que : « Le huictième jour d'octobre de l'année mil six cens quattre vingt trois, a esté baptizé par moy curé soussigné, Isaac - Armand aagé de cinq jours, fils de Gabriel Colo et de Marie Girardin, sa femme. Le parrain a esté Me Isaac François Guérin, officier du Roy, et la marraine damoiselle Marie Magdelaine Esprit Poclin [sic] sa belle-fille, qui ont signé »[30]. Jouant sur scène jusqu'en 1694, Armande Béjart s'éteint à Paris le , ayant conservé jusqu'à la fin de ses jours sa propriété de Meudon.
Le salon du premier étage, vers 1645.
École française du XVIIe siècle, Portrait de Mademoiselle Molière (Armande Béjart).
En violet sont visibles les deux pavillons du musée. En vert figure l'emprise des jardins. Estampe d'Israël Silvestre (vers 1685).
Plan des jardins vers 1690-1700. En violet est figurée la maison. L'emprise actuelle des jardins est entourée d'un trait vert.
Quittance avec les signatures d'Armande Béjart et d'Isaac-François Guérin, son second mari ().
Du XVIIIe siècle au XIXe siècle : les divers occupants
Le [31], Isaac-François Guérin d'Estriché (le second époux d'Armande Béjart), Esprit-Madeleine Poquelin[32] (fille de Molière et d'Armande Béjart) ainsi que Nicolas Guérin d'Estriché (fils de Guérin d'Estriché et d'Armande Béjart) cèdent la maison à Pierre Poulain, sieur de Launay (vers 1670-vers 1730) (autrement Pierre Pipoulain-Delaunay), secrétaire de M. de Joyeuse, gouverneur de Meudon, moyennant 2 000 livres versées comptant et 250 livres de rente au principal de 5 000 livres. Son fils indique qu'il alla jusqu'à devenir « Secrétaire de feu Monseigneur, ayeul du Roy [Louis XV], & Trésorier de ses menus Plaisirs, qui se montoient à cinquante mille livres par mois, dont il ne rendoit compte qu'à ce Prince directement »[33]. Son fils ajoute également que « Monseigneur l'avoit tiré de l'état de Maître de Pension pour l'attacher à lui. Après la mort de ce Prince [en 1711], l'amour de sa profession lui avoit fait reprendre son premier état : preuve que l'ambition ne dirigeoit pas son cœur ». Grammairien de formation, Pierre Poulain de Launay installera une école au sein même de sa maison de Meudon. Son fils précise encore : « Pénétré des vérités de l'Evangile, il ne vouloit pas enfouir le talent de l'éducation de la Jeunesse, qu'il avoit reçu de la Providence. Ce talent si peu cultivé aujourd'hui, lui paroissoit le plus digne d'un vrai Chrétien ». On connait de lui une Méthode du sieur Py-Poulain de Launay, ou l'Art d'apprendre à lire le françois et le latin, publiée en 1719[34].
Son fils présumé Pipoulain de Launay (mort en 1767), poursuivra ses recherches sur l'apprentissage de la langue française, et publiera plusieurs ouvrages, dont une Méthode pour apprendre à lire le françois et le latin publiée en 1741, dont est extrait l'Alphabet pour les enfans, contenant les 8 leçons de la méthode de M. de Launay pour apprendre à lire le françois et le latin, paru en 1750[35]. Ce dernier meurt à Paris le .
La même année, les héritiers de Poulain de Launay se défirent de la propriété au profit de François David Laurisse de Salienne (1721-1793)[36], « intéressé dans les affaires du roi », demeurant « paroisse Sainte-Eustache » à Paris[37]. Il était alors marié à Jeanne-Louise Audinet[38], avec qui il eut cinq enfants: Justine Laurisse de Salienne (1765-1829), première femme du dessinateur Jean-Baptiste Isabey ; Julie Laurisse de Salienne (née en 1770), mariée à Étienne-Chérubin Leconte; André David Laurisse de Salienne (vers 1779-1832), marié avec Amélie Louise Fourquemin ; Adélaïde Laurisse de Salienne (morte en 1821)[39], mariée avec Jean-Baptiste de Courde de Montaiglon, et Colette Laurisse de Salienne[40] (1771-?) mariée de 1795 à 1799 avec François-Frédéric Lemot .
À sa mort, survenue à Meudon le , sa fille aînée, Anne-Louise-Marie Laurisse de Salienne (née en 1762), seule enfant issue de sa précédente union avec Hélène Aubert[41], recueillit la propriété. Elle était l'épouse de Charles-Frédéric Hupais, commissaire des guerres et intendant général des armées du Premier Empire[42]. Amie de la littérature et des arts, Anne-Louise-Marie Hupais, belle-sœur d'Isabey, recevait à Meudon de nombreux artistes et y donnait de belles fêtes. Elle décora de noms gracieux différentes retraites du jardin, tel le « bosquet de l'amitié » ou l'« allée Molière »[43]. Charles-Frédéric et Anne-Louise-Marie eurent en 1797 un fils, Augustin François Édouard Hupais de Salienne[44]. De sa première union avec Marguerite Antoinette Benoist, Charles-Frédéric avait eu en 1787 un premier garçon, Alexandre Bertrand François Hupais de Salienne[45]. Charles-Frédéric Hupais y meurt le [46].
Le , à l'audience des criées du Tribunal de Versailles, Marie-René Millet[47] verse 30 000 francs pour acquérir la demeure. À la mort de ce dernier, la maison passa à son fils Augustin-Henri Millet[48], qui le transmit lui-même à sa fille aînée, Marie Désirée Millet (1814-1884), future Mme Édouard Dulaurier[49]. En 1875, la maison aurait été divisée en deux : la partie ouest pour Mme Miquel, et la partie est conservée par M. et MmeÉdouard Dulaurier (1807-1881), ce dernier professeur à l'école des langues orientales, et membre de l'Institut. Il y meurt le .
Sous la lettre « E », plan de la maison de M. de Salienne (seconde moitié du XVIIIe siècle).
Cadastre napoléonien du village de Meudon, vers 1812. En violet, le plan du futur musée.
En 1891, Augustin Dulaurier, le fils d'Édouard, fait classer l'ensemble de la maison au titre des monuments historiques et achète la partie ouest du parc. Il y avait en effet découvert en 1886, sous plusieurs couches de papier peint, des peintures murales qui ornaient le salon principal. Il en confie la restauration à un jeune artiste, M. Jouvenot[50], « qui s'est fort bien acquitté de cette tâche, à l'honneur de l'art »[51]. Augustin s'était marié avec Marie Lucas, avec qui il eut une fille unique, Germaine Dulaurier (1880-1930)[52], qui vécut toute son enfance dans la maison[53].
Finalement, en 1941, la ville de Meudon en fait l'acquisition, la confie à la Société des amis de Meudon, très active grâce aux travaux de Charles Léger, pour y présenter dès 1943, le musée d'histoire locale. La villa Molière est inaugurée le .
Devenu un musée municipal en 1973, il présente l'histoire de la ville et de ses habitants. Une première campagne de travaux est alors entreprise entre 1971 et 1978 pour restaurer les bâtiments, suivie d'une deuxième entre 1980 et 1991. Depuis 2003, le musée bénéficie du label Musée de France. Le musée a subi une nouvelle campagne de réfection de décembre 2008 à 2012, permettant notamment l'accessibilité pour tous. Sa réouverture, le , a coïncidé avec l'édition 2012 de la nuit des musées.
Le musée est ouvert tous les jours, de 14 h à 18 h (sauf le lundi).
Le jardin du musée est en accès libre.
Il est ouvert de 14 h à 18 h tous les jours sauf le lundi.
A la belle saison (avril à octobre), le jardin est ouvert de 12 h à 18 h.
Fermeture annuelle : une semaine à Noël et tout le mois d'août.
↑Jehanne Paré meurt en 1573 laissant trois enfants : François, Isaac et Catherine. Ambroise Paré se remariera.
↑Saisie par adjudication au Châtelet de Paris, par Ambroise Paré, d'une maison sise Rue de l'hirondelle et d'une maison et vignes à Meudon, 8 septembre 1550. Y 3451. fol.
↑Joëlle Pion-Graff et Philippe Bonnichon, « Ambroise Paré, propriétaire foncier », Histoire des sciences médicales, Tome XLIV, no 2, 2010, p. 153 à 160.
↑Renaud Camus, Demeures de l'esprit, France V, Ile-de-France, 2014, non paginé.
↑Paule Dumaître, « Des descendants retrouvés d'Ambroise Paré, Sa famille d'hier, sa famille d'aujourd'hui », Histoire des sciences médicales, tome XXXIII, no 3, 1999, p. 246.
↑Il meurt avant le 26 septembre 1662. C'est de lui dont il est question dans La Muze Historique de Loret, à la date du : « Aux premiers jours de la semaine, A Burin auprès de Vinceine (Commis de monsieur de Nouveau) Survint un cas assez nouveau. Six cavaliers braves et lestes Ou plutôt, six démons, six pestes, Ou, si l’on veut, six ennemis, Enlevèrent ledit commis Comme un butin, conquête ou proye ; Et, quoy qu’il fût en bas de soye, Dessus la croupe on le guinda D’un rude et vicieux dada, Dont son épouze illec prézante Fut terriblement déplaizante, Et le sieur Hamelin aussi, Qui demeura pâle et transy, Lesquels cette troupe féroce Laissa pleurant dans le carosse. Monsieur Janin, passant par-là, Ayant eu le vent de cela, Envoya des gens à la queste Non d’un sanglier ou d’autre beste, Mais du mizérable enlevé, Lequel ne fut point retrouvé. Je ne sçay si bien ils quêtèrent, Tant-y-a qu’ils rétrogradèrent Sans de secours rendre un seul brin Au très-infortuné Burin, Dont depuis sa femme en alarmes A versé plus de trois cents larmes ; On tient que ces six ravissans, Qu’on croid être soldats persans, Prétendans tirer de cét homme Une très-grande et grosse somme, L’ont enlevé de la façon, Pour luy faire payer rançon, Luy faizant cette horible niche D’autant qu’il est tout à fait riche. »
↑Tante de l'abbé de Massieu, membre des Académies française et des Sciences, elle est citée dans un factum pour Antoine Plumereau de 1670 comme « veuve messire Rolin Burin ». Bibliothèque nationale de France, département Réserve des livres rares, Z THOISY-383 (FOL 245).
↑Le 16 novembre 1640, Claude Laborie fut pourvu d'un office de Conseiller Secrétaire du Roy, Maison, Couronne de France & de ses Finances, par suite du décès de Pierre Regnault. Histoire chronologique de la Grande Chancellerie de France, Paris, chez Pierre le Petit, 1676, p. 390.
↑Il est cité dans un acte du 27 octobre 1653 comme « Me Claude Laborie, avocat & conseil des Officiers du Châtelet de Paris, en parlant à Seguin son clerc ». Règlemens sur les Scellés et inventaires en matière criminelle et civile, Paris 1756, p. 405. BNF.
↑Claude Laborie est mentionné dans la Liste de Messieurs les advocats aux Conseils du Roy, telle que publiée en 1661 dans le Nouveau théâtre du monde (Tome Second, Paris, 1661, p. 1598, exemplaire de la BNF).
↑Archives nationales, MC/ET/CXXI/1, MC/ET/CXXI/15 et MC/ET/CXXI/30.
↑Bulletin de la Société de l'histoire de Paris et de l'Île-de-France. « Elle la tenait du sieur Claude Laborie, ancien secrétaire du Roy, et de dame Marie Denoyer, sa femme ». 1703.
↑Acte de partage entre la fille de Molière et Guérin père et fils, , minutes de Me Cottin. Retranscrit par Eud. Soulié, Recherches sur Molière et sur sa famille, 1863, document LVIII, p. 322.
↑« Cet acte est complété par l'extrait du testament de Jean Tillier, maçon, demeurant ordinairement à Bussière-Estain, et ce jour-là au couvent de la Roquette, près Paris, reçu par Me de Saint-Georges, notaire, le , portant legs à l'église paroissiale de Saint-Martin de Meudon de 9 livres 10 s. de rente due au testateur par le sieur Delaunay, maître d'école à Meudon, acquéreur de l'immeuble, à la charge par les marguilliers de faire dire, pour le repos de son âme, douze messes basses de Requiem par an. Le , devant Malarine, notaire à Meudon, ce legs fut délivré par Léonard Pipon, dit La Marche, exécuteur testamentaire ; nous trouvons reconnaissance par Pierre Pipoulain de Launay, monté au grade de maître de pension, de la constitution de cette rente à prendre sur la maison de la rue des Pierres, le . En 1781, le sieur de Saliennes fut condamné, par sentence du bailliage de Meudon, à la continuation de son payement. » Vicomte de Grouchy, Meudon, Bellevue et Chaville, 1893, p. 44.
↑Registre des baptêmes, mariages et mortuaires, faits à l'église Saint-Martin, de Meudon, diocèse de Paris, 15e volume (1681-1685, f° 109). Publié par Georges Monval dans Des chercheurs et des Curieux, , p. 906. BNF.
↑L'acte de partage du 29 novembre 1703 réglant la succession d'Armande Béjart indique, en ce qui concerne les droits relatifs à la maison de Meudon, que les héritiers « sont demeurés d'accord de les liciter entre eux ou de les vendre conjointement à l'amiable ». Eud. Soulié, 1863, p. 326. Ce qui sera fait deux ans plus tard.
↑Pipoulain de Launay, Alphabet pour les enfants…, 1750, p. 2 de la préface, en ligne sur Gallica Il ajoute : « J'ai la preuve écrite de ces faits, par des Titres signés & apostillés de la main de Monseigneur. Ces Titres sont trop glorieux à la mémoire de mon Père, pour ne pas les rappeler ici ».
↑Pipoulain-Delaunay Pierre (père), Méthode du sieur Py-Poulain de Launay, ou l'Art d'apprendre à lire le françois et le latin, Paris, N. Le Clerc, 1719, in-12, 108 p.
↑Alphabet pour les enfans, contenant les 8. Leçons de la Méthode de M. de Launay, pour aprendre à lire le François & le Latin, 1750 en ligne sur Gallica
↑En première union, il s'était marié avec Marie Louise Moret, morte en 1761 et dont l'inventaire après décès fut dressé le . Archives nationales, MC/ET/XXXVI/501.
↑Archives Nationales, MC/ET/XXXVI/501, 10 juin 1761.
↑« Jeanne-Louise Audinet, veuve de François-David Laurise Salienne, demeurante à Paris, rue des Vieilles-Étuves-Saint-Honoré ». Acte d'adjudication sur criées du 26 brumaire an 7. Journal du Palais, no 105 (Décadi, 20 Frimaire an VIII), p. 6 - 7.
↑'Inventaire après décès de Adélaïde-Laurisse de Salienne, épouse de Jean-Bapstiste de Courde de Montaiglon, demeurant 44 rue Sainte-Anne[Où ?], 11 décembre 1821. Archives nationales, MC/RE/XVI/14.
↑Inventaire après décès de Hélène Nicole Aubert, épouse François David Laurisse de Salienne, 13 octobre 1762. Archives nationales, MC/RE/XXXVI/5.
↑« Charles-Frédéric Hupais. Banquier, associé de Gélot, au moins de l'an VII jusqu'à 1808. Ancien administrateur de la Caisse des Comptes courants », notice publiée dans Les régents et censeurs de la Banque de France nommés sous le Consultat et l'Empire, Genève, Droz, 1974, notices biographiques, p. 19.
↑Auguste Leuge, « La maison de campagne d'Armande Béjard à Meudon », Revue archéologique, troisième série, tome IX, janvier-juin 1887, p. 19.
↑« Augustin-François-Edouard, comte d'Hupais de Salienne, capitaine au 9e régiment de chasseurs, chevalier de l'ordre de Saint-Ferdinand d'Espagne (il a fait deux campagnes en Afrique) ». Nobiliaire universel de France, volume 20, 1841, p. 158.
↑"Alexandre-Bertrand-François d'Hupais, marquis de Salienne, colonel du 8e régiment de chasseurs à cheval, commandeur de la Légion d'honneur, chevalier de l'ordre royal et militaire de l'Epée de Suède. Né à Paris le , il est entré au service le , a fait les campagnes de l'empire, au nombre de quinze, reçu plusieurs blessures, et a été cité à l'ordre de l'armée en 1809. Il a épousé, le , Julie-Joséphine-Elisabeth Manuel. Nobiliaire universel de France, volume 20, 1841, p. 157.
↑Acte de décès N° 88 du 11/12/1829. Archives des Hauts-de-Seine, E_NUM_MEU228 - 1829 182 - Inventaire après décès de Charles-Frédéric Hupais, demeurant 56 rue de Provence à Paris. 25 juillet 1831. Archives nationales, MC/RE/XCIII/11.
↑Il devrait s'agir d'« Augustin-Henri Millet, propriétaire, demeurant à Paris rue Saint-Honoré, no 256 ». Bulletin des lois, no 692. p. 544.
↑Édouard Dulaurier, « La maison de la veuve de Molière à Meudon », Bulletin Soc. Il. Paris, III, 1876, p. 47 et 48.
↑Il doit s'agir de Charles Jouvenot, alors âgé de 25 ans. Il est né en 1861 et mort le 11 octobre 1938 à Châtillon. Artiste peintre, il collabora longtemps avec le carmel de Lisieux, pour illustrer divers ouvrages de et sur Thérèse (cf. archives-carmel-lisieux.fr).
↑Elle épousa Emile-Hypolite Lahaye, polytechnicien, avec qui elle eut trois enfants. Ses crises d'épilepsie s'étant intensifiées, elle dût être internée. Elle est morte le (cf. geni.com).