Jacques WélyJacques Wély
André-Jacques Marie Videcoq-Wély dit Jacques Wély, né le à Paris et mort le à Meudon, est un artiste peintre, dessinateur caricaturiste et illustrateur français, l'un des plus prolifiques de la Belle Époque. BiographieFils d'un négociant, Jacques Wély, naît le dans le 19e arrondissement de Paris[1]. Après avoir tenté une carrière commerciale en Chine, il signe en 1896 à Paris ses premiers dessins « Made » puis rencontre Edmond Vernier qui signe « Dola » : le duo produit alors des illustrations sous le nom de « Madola » destinées à des livrets d'opérettes, qu'ils produisent d'abord dans leur atelier lithographique. Entre 1897 et 1904, sous le seul nom de plume « Jacques Wély », il exécute un certain nombre de couvertures de partitions, entre autres pour l'éditeur parisien Enoch. Vers la même époque, il livre un nombre de plus en plus important de caricatures à la plupart des journaux satiriques et légers. Il s'engage également dans la production de tableaux, proposant par exemple 12 toiles au Salon des humoristes en 1909. Membre de la Société nationale des beaux-arts, ses gouaches montrent des scènes de couple humoristiques ou tendres, des portraits de femmes, quelques natures mortes, qui s'inscrivent parfois dans la lignée du postimpressionnisme. En 1908, il ouvre un nouvel atelier à Montfort-l'Amaury, mais, atteint de tuberculose, il meurt deux ans plus tard, le en son domicile de Meudon[2]. Il est inhumé dans le cimetière des Longs-Réages de Meudon (division B)[3]. Illustrateur pour les maisons d'édition et de presse Rouff, Albin Michel, Jules Tallandier et Pierre Lafitte, il devient un caricaturiste incontournable de leurs périodiques. Vie privéeIl est le petit-fils de Louis James Alfred Lefébure-Wély, le neveu de Paul Brunat et le gendre d'Amilcare Cipriani.[réf. nécessaire]. ŒuvreAffiches
Ouvrages illustrés
Partitions
Revues et magazinesLa Vie parisienne, La caricature, Cocorico, Femina, Comœdia, Je sais tout, Le Rire, Fantasio, Le Frou-frou, L'Assiette au beurre, Le Journal pour tous, Lectures pour tous, Le Mois gai, Sans-Gêne, Le Sourire, La Vie en rose, Paris-Vivant et L'Album (coédition entre Tallandier et Das Album Monatsschrift für Pariser Kunst und Literatur, Leipzig, 1903-1906). AnnexesBibliographie
Blog recensant plus de 600 œuvres de Wély[4] Notes et référencesLiens externes
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