Le lobiri, aussi appelé lobi ou miwa, est une langue gour parlée au Burkina Faso par 220 172 personnes en 2006[2], 270 000 en Côte d’Ivoire en 2017, et un nombre important d’immigrants au Ghana.
Écriture
L’alphabet latin est utilisé pour transcrire le lobiri.
Au Burkina Faso, l’alphabet est règlementé par la sous-commission du lobiri de l’Institut national d'alphabétisation du Burkina Faso. La lettre ‹ ’w › est remplacée par ‹ ⱳ › dans les dernières révisions de l’orthographe lobiri[3]. Le coup de glotte est transcrit avec l’apostrophe ‹ ʼ ›. La nasalisation est indiqué avec un tilde suscrit aux voyelles et les voyelles longues sont indiquées en doublant la voyelle.
Jacques Becuwe, Eléments de phonologie et de grammaire du Lobiri (parler de Bouna-Côte d'Ivoire), Université Paris 3, 1982, 479 p. (thèse de 3e cycle d'Études africaines)
Jacques Becuwe, « Contribution à la génético-typologie des langues négro-africaines : Les constructions associatives en lobiri », in La locution et la périphrase du lexique à la grammaire, L'Harmattan, Paris, 2002, p. 171-182 (ISBN9782296278332)
(lob) Direction générale de l’Institut national d’alphabétisation, ʼLobiir caca sɛbɛ, Ouagadougou, Direction générale de l’institut national d’alphabétisation, 19xx (année non spécifiée), 60 p.
(lob) ʼLobiir caca sɛbɛ, Ouagadougou, Association nationale pour la traduction de la Bible et l’alphabétisation (ANTBA), , 6e éd., 91 p. (lire en ligne)
Guide d’orthographe lobiri, Association nationale pour la traduction de la Bible et l’alphabétisation (ANTBA),
Fané Maïmouna le Men. Parlons lobiri : langue et culture des Lobis Burkina Faso, L’Harmattan, 2007, (ISBN9782296032408)
Gudrun Miehe et Florian Tham, Lexique lobiri-français, Bayreuth : LS Afrikanistik 1, Univ, 2003.
(en) Lorna A. Priest et Peter G. Constable, Proposal to encode additional Latin phonetic and orthographic characters (no n2945), (lire en ligne)