Les limites communales de La Valla-en-Gier et celles de ses communes adjacentes.
La Valla se situe au sud du département de la Loire, à 8 km de Saint-Chamond[3] et 18 km de Saint-Étienne[4], et fait partie intégrante du parc naturel régional du Pilat. Trois sentiers en boucle au départ du village, permettent de découvrir une commune dont le tiers est recouvert par la forêt. Très vaste, elle comprend une cinquantaine de hameaux et s’étend en amont du barrage de Soulage (440 m) jusqu’au crêt de la Perdrix (1349 m).
La superficie de la commune est de 34,78 km2 ; son altitude varie de 440 à 1 388mètres[5].
Le bourg, établi à flanc de montagne, domine trois barrages qui servent à l’alimentation en eau potable de la ville de Saint-Chamond, distante d’une dizaine de kilomètres. La commune est entaillée par deux vallées principales marquant profondément le relief. C’est dans ce paysage très accidenté que le Saut du Gier s’impose au visiteur : une cascade impressionnante accessible après une ascension à travers des chirats (éboulis de pierres très caractéristiques sur la commune).
Intercommunalité : Saint-Étienne Métropole depuis 2003.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 897 mm, avec 9,9 jours de précipitations en janvier et 6,7 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Tarentaise », sur la commune de Tarentaise à 5 km à vol d'oiseau[8], est de 8,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 128,3 mm[9],[10]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].
Urbanisme
Typologie
Au , La Valla-en-Gier est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[12].
Elle est située hors unité urbaine[13]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Étienne, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[13]. Cette aire, qui regroupe 105 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[14],[15].
Avant la Révolution française, les habitations de La Valla-en-Gier était rattachées à la seigneurie du Thoil, aujourd'hui lieu-dit (en ruine) du Bessat.
Très ancienne (des travaux ont permis de retrouver les traces d’une église du XIe siècle), La Valla incluait jusqu’en 1831 la commune voisine du Bessat. En 1817, Marcellin Champagnat, nommé vicaire du village, y fonda la première communauté des frères maristes.
Au XIVe siècle, un italien dénommé Gayotti vient s’établir à Luzernod, au-dessus de la Valla-en-Gier. Il apporte avec lui le savoir-faire italien du travail de la soie, introduite en France depuis deux siècles déjà. Il construit alors le premier moulin « à dévider la soie » de la région. Il ira par la suite s’installer à Saint-Chamond, au confluent du Janon et du Gier. Avec lui se développe le moulinage.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[18].
En 2022, la commune comptait 1 118 habitants[Note 2], en évolution de +9,72 % par rapport à 2016 (Loire : +1,32 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
L'église Sainte-Agathe-et-Saint-Andéol, dont le chœur est orné depuis 1987 de plusieurs vitraux sortis de l'atelier du maître-verrier Paul Duckert, artiste formé à Taizé[21].
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Artiste à qui l'on doit de nombreux vitraux installés dans des édifices religieux, entre autres à Bruailles (église Notre-Dame-de-l'Assomption, 1981), à Louhans (église Saint-Pierre, 1993), à Lugny (chapelle Notre-Dame-de-Pitié, Pietà, 2012), à Uchizy (église Saint-Pierre, Saint Pierre pêcheur d'hommes, 1974) et jusqu'en Suisse : temple de Saint-Martin à Val-de-Ruz (de 1970 à 1976).