L'existence de ces planètes est fortement soupçonnée à partir des observations — la probabilité totale de faux positifs est évaluée entre 6,7 × 10-4 pour Kepler-42 b (anciennement KOI-961.01) et 1,4 × 10-3 pour Kepler-42 c (anc. KOI-961.02)[4] — et leurs propriétés ont été déterminées de façon fine en calibrant les données obtenues pour Kepler-42 (KOI-961) avec les observations de l'étoile de Barnard, qui lui est assez semblable et est très bien connue.
L'intérêt de cette découverte est de confirmer l'existence de planètes rocheuses de tailles comparables aux planètes telluriques de notre Système solaire — le rayon de Kepler-42 d (anc. KOI-961.03) serait d'à peine 1,07 ± 0,33 rayons martiens (0,57 rayon terrestre) — autour de naines rouges, dont jusqu'à un tiers pourraient posséder de telles planètes[8]. Les naines rouges étant elles-mêmes en grand nombre dans notre galaxie, les planètes rocheuses pourraient être statistiquement extrêmement nombreuses dans l'Univers.
Par ailleurs, cette détection fait suite à une série d'avancées majeures dans la recherche d'exoplanètes semblables à la Terre, avec la publication en des découvertes de Kepler-22 b, une super-Terre orbitant dans la zone habitable de son étoile, et de Kepler-20 e et Kepler-20 f, les premières exoplanètes de taille terrestre découvertes autour d'une étoile semblable au Soleil[9].
↑ abcdefghi et j(en) Philip S. Muirhead, John Asher Johnson, Kevin Apps, Joshua A. Carter, Timothy D. Morton, Daniel C. Fabrycky, J. Sebastian Pineda, Michael Bottom, Barbara Rojas-Ayala, Everett Schlawin, Katherine Hamren, Kevin R. Covey, Justin R. Crepp, Keivan G. Stassun, Joshua Pepper, Leslie Hebb, Evan N. Kirby, Andrew W. Howard, Howard T. Isaacson, Geoffrey W. Marcy, David Levitan, Tanio Diaz-Santos, Lee Armus, James P. Lloyd, « Characterizing the Cool KOIs III. KOI-961: A Small Star with Large Proper Motion and Three Small Planets » accepté pour publication dans The Astrophysical Journal – « 1201.2189v1 », texte en accès libre, sur arXiv..