KOI-5

KOI-5
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 19h 18m 57,53065s[1]
Déclinaison +44° 38′ 50,6189″[1]
Constellation Cygne
Magnitude apparente 11,735[2]

Localisation dans la constellation : Cygne

(Voir situation dans la constellation : Cygne)
Caractéristiques
Type spectral G2V[3]
Indice B-V +0,825[2]
Variabilité Binaire à éclipses + variable par rotation[4]
Astrométrie
Vitesse radiale −35,39 ± 0,57 km/s[1]
Mouvement propre μα = +3,216 mas/a[1]
μδ = −10,925 mas/a[1]
Parallaxe 1,743 7 ± 0,066 6 mas[1]
Distance 573,5 ± 21,9 pc (∼1 870 al)[4]

Désignations

KIC 8554498, 2MASS J19185753+4438507, TIC 159107668, TOI-1241[4]

KOI-5 est un système d'étoiles triple de la constellation boréale du Cygne, distant d'environ ∼ 1 870 a.l. (∼ 573 pc) de la Terre[1]. Il comprend une première paire d'étoiles, KOI-5 A et KOI-5 B, qui orbitent l'une autour de l'autre avec une période d'environ 30 ans, tandis que la troisième étoile, KOI-5 C, boucle une orbite autour de KOI-5 AB en environ 400 ans[5].

En , le télescope spatial Kepler a détecté, par la méthode des transits, la présence d'une possible planète d'une taille de la moitié de Saturne en orbite autour de KOI-5 A. Cette planète, désignée KOI-5 Ab, était la seconde planète candidate détectée par le télescope spatial. Mais elle n'avait alors pas pu être confirmée indépendamment par d'autres instruments, qui n'étaient pas en mesure de distinguer les variations de la vitesse radiale de l'étoile qui étaient vraiment liées à la présence d'une planète, des variations qui seraient des artéfacts de mesure créés par les deux autres étoiles du système[5].

Puis, à partir de , le télescope spatial TESS a de nouveau détecté la présence de la planète, qui a pu être confirmée ensuite par des relevés au sol effectués à l'observatoire Keck et dont les résultats ont été publiés en . La période orbitale de KOI-5 Ab (ou (TOI-1241 Ab) est d'environ 5 jours[5].

Le plan orbital de KOI-5 Ab n'est pas aligné avec celui de l'étoile secondaire, KOI-5 B, ce qui est pourtant attendu pour des astres qui se forment au sein d'un même disque. Il est possible que KOI-5 B ait dévié la planète de son orbite initiale, la forçant à migrer plus près de KOI-5 A[5].

Notes et références

  1. a b c d e f et g (en) A. Vallenari et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 3 : Summary of the content and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 674,‎ , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/202243940, Bibcode 2023A&A...674A...1G, arXiv 2208.00211). Notice Gaia DR3 pour cette source sur VizieR.
  2. a et b (en) N. Zacharias et al., « The fourth US Naval Observatory CCD Astrograph Catalog (UCAC4) », Catalogue de données en ligne VizieR : I/322A. Publié à l'origine dans : 2012yCat.1322....0Z; 2013AJ....145...44Z,‎ (Bibcode 2012yCat.1322....0Z, lire en ligne)
  3. (en) A. Frasca et al., « Activity indicators and stellar parameters of the Kepler targets. An application of the ROTFIT pipeline to LAMOST-Kepler stellar spectra », Astronomy & Astrophysics, vol. 596, no A39,‎ , p. 31 (DOI 10.1051/0004-6361/201628337, Bibcode 2016A&A...594A..39F, arXiv arXiv:1606.09149)
  4. a b et c (en) KOI-5 -- Eclipsing binary sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  5. a b c et d (en) « Planetary Sleuthing Finds Triple-Star World », sur www.nasa.gov, NASA, (consulté le )

Lien externe