Jean Houdemon
Jean Houdemon, né le à La Flèche (Sarthe) et mort le à Paris 5e arrondissement, était un aviateur militaire français. Combattant durant la Première Guerre mondiale, résistant pendant la Seconde Guerre mondiale, il a fini sa carrière comme général d’armée aérienne et gouverneur de l’Hôtel des Invalides, où il est inhumé. BiographieBelle ÉpoqueJean, Paul, Marie Houdemon naît le à La Flèche (Sarthe)[1]. Il est le fils de Georges Houdemon (né en 1850) et de Claire Lucile Marguerite Beaupère (née en 1862), propriétaires[2]. Il entre à Saint-Cyr le [2] dans la 88e promotion « Henri de La Tour d’Auvergne »[3]. Quand il en sort en 1905, il choisit l’arme de la cavalerie[4]. À l’école de cavalerie de Saumur, il se lie d’amitié avec un jeune stagiaire américain : George Smith Patton. Ensemble, ils étudient les campagnes de Napoléon Ier[1]. Première Guerre mondialeIl entre à l’état-major de la 63e division d’infanterie de campagne en et participe aux combats des 7, 13 et . Blessé à Port-Fontenoy près de Soissons, il a le nerf radial sectionné. Il est hospitalisé à la Pitié-Salpêtrière à Paris[1]. Il est nommé Chevalier de la Légion d'honneur le [2] et nommé capitaine le . Le , il rejoint l’état-major de la Xe armée du général Joseph Brugère[1]. En 1916, il passe dans l’aviation[5] et obtient son brevet de pilote en [4]. Multipliant les reconnaissances audacieuses au-dessus des lignes ennemies, il est blessé une seconde fois en . Atteint d’une balle explosive à la hanche gauche, il parvient cependant à rejoindre les lignes alliées[1]. Entre-deux-guerresProfesseur à l’École supérieure de guerre en 1927, il rédige un rapport qui marque une étape dans la liaison entre les armes[1]. En , il prend le commandement du 34e régiment d’aviation. Il est affecté le à l'état-major des forces aériennes au Ministère de l'Air[1]. En 1935, il devient le premier commandant de l'École de l'air. Il est nommé général de brigade aérienne le [4]. Seconde Guerre mondialeEn 1939, il est nommé commandant de la zone d'opérations aériennes Sud. Le , il commande la zone d'opérations aériennes des Alpes[1]. Après l'Armistice du 22 juin 1940, il est placé en congé du personnel navigant. Il se retire à Pont-à-Mousson, où il est arrêté par les Allemands pour ses activités de Résistance en 1944[4]. Il est prisonnier en Bavière de à , à Trèves puis à Coblence et à Plansee, au Tyrol. Il est délivré par la IIIe armée américaine et regagne Paris à bord de l'avion personnel du général Patton[1]. Après-guerreIl est le 35e gouverneur militaire de l’Hôtel des Invalides de 1951 jusqu'à sa mort en 1960. Il est élu à ce titre membre d'honneur de l'association nationale des croix de guerre, fondée en 1919 par le vice-amiral Emile Guépratte. Il meurt à l’Hôpital d'instruction des armées du Val-de-Grâce le . Il est inhumé à l’Hôtel des Invalides, dans le caveau des gouverneurs[6]. Vie privéeIl se marie le à Paris 5e arrondissement avec Louise Thérèse Lehugeur (1886-1952). Ils ont trois filles : Jacqueline (née en 1912), Colette (née en 1913) épouse de Jean Bécourt-Foch, et Catherine (née en 1915)[2]. Distinctions
Notes et références
Bibliographie
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