Ghadamès
Ghadamès (en arabe : غدامس) est une ville et une oasis du désert en Libye, à 650 km de Tripoli, à la frontière de la Tunisie et de l’Algérie. Une des premières villes fortifiées du Sahara, son architecture est conçue pour résister au climat extrême du désert. L’ancienne ville est inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1986. Elle est également connue sous le nom de « Perle du désert ». GéographieGhadamès se trouve à la frontière entre l'Algérie et la Libye, à 6 km au nord de la ville algérienne de Debdeb. HistoireIl existe des traces d’habitations du paléolithique et du néolithique (environ 10 000 ans)
Guerre civile libyenneEn juin 2011, la ville historique est pilonnée par les forces de Mouammar Kadhafi pendant la guerre civile[1]. L'UNESCO réitère sa demande de protection du site historique[2]. ArchitectureToutes les maisons sont faites en toub, briques d'argile et d'écorces de palmiers, sur deux étages. Le passage d’une maison à l’autre se fait par des allées couvertes par les toits attachés les uns aux autres. La circulation de l’air, nécessaire par chaleurs extrêmes, se fait par des lucarnes percées sur les toits. La ville est constituée de sept quartiers. On passe de l’un à l’autre en franchissant une porte en bois. Il existe plusieurs enclos à l’air libre qui étaient les lieux de rassemblement et les places des marchés. Même si la vieille ville est désertée, les vieux Ghadamsis s’y retrouvent encore pour discuter à l’abri du soleil, quand la température atteint 50 °C à l'ombre, en savourant des dattes accompagnées d’un verre d’eau. Fondation légendaireLes razzias quotidiennes amenaient les cavaliers à parcourir le désert sur des centaines de kilomètres. Un jour, la jument assoiffée d’un des cavaliers refusa d’avancer et se mit à frapper le sol jusqu'à ce que l’eau jaillisse sous ses sabots. Elle fut baptisée « Source de la jument ». Un conflit éclata parmi les cavaliers et ceux qui se séparèrent du groupe revinrent à la source miraculeuse pour y édifier la ville. CultureChaque année, au mois de novembre, trois jours durant, un festival se tient où se succèdent spectacles et danses faisant revivre le ksar.
Notes et référencesLiens externes
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