Ses candidatures pour les échéances électorales de 2014 (municipales et provinciales) prennent le nom de « Front pour l'unité » à partir du congrès du Rassemblement-UMP réuni à l'Arène du Sud de Païta le [1]. Le , la permanence du Rassemblement-UMP, située de longue date sur la rue de Sébastopol au centre-ville de Nouméa, est transformée en siège et quartier-général de campagne pour ce « Front pour l'unité »[2].
Le , les huit élus au Congrès du groupe FPU-EPN déposent, avec deux des six membres du groupe de l'UCF (Sonia Backès du MPC, qui a démissionné le jour même du gouvernement pour siéger à nouveau au sein de l'assemblée néo-calédonienne, et Isabelle Lafleur du RPC), une déclaration de constitution d'un nouveau groupe politique auprès du bureau de l'institution. Ce groupe, qui prend le nom de « Les Républicains », renvoie à la nouvelle appellation du principal parti de la droite métropolitaine présidé par Nicolas Sarkozy et se constitue à l'occasion du renouvellement du bureau et des commissions du Congrès le [3]. La formation de ce groupe est complété par la constitution d'une coordination politique entre ces partis, baptisée Les Républicains de Nouvelle-Calédonie.
Le même jour, l'ECF présente une liste commune pour la désignation des vice-présidents du Congrès qui obtient 18 voix (les 17 du groupe plus celle du MPC) et 3 postes sur 8 (la 2e vice-présidence revenant à Isabelle Ohlen de l'Avenir ensemble, la 5e à Rusmaeni Sanmohamat du Rassemblement-UMP et la 8e à Pascale Doniguian-Panchou du LMD). Le groupe présente également seul des listes, qui ne recueillent cette fois que les 17 voix de la formation, pour la désignation des secrétaires et des questeurs, obtenant dans les deux cas un poste sur deux, respectivement pour Nathalie Brizard (UDC) et Dominique Daly (Rassemblement-UMP). Pour la commission permanente, la liste ECF obtient 3 élus sur 11 (Pierre Bretegnier et Dominique Daly du Rassemblement-UMP, le premier quittant ce parti et l'ECF le , ainsi que Didier Leroux), à égalité avec Calédonie ensemble mais détendant deux sièges de moins que les indépendantistes. Enfin, l'ECF gagne 5 présidences de commissions intérieures permanentes sur 13 (contre 4, une coprésidence et trois présidences de commissions spéciales aux indépendantistes et 3 présidences de commissions intérieures permanentes, une coprésidence et une présidence de commission spéciale à Calédonie ensemble), à savoir de celles : des Finances et du Budget (Ghislaine Arlie du Rassemblement-UMP), de la Législation et de la Réglementation économiques et fiscales (Pierre Bretegnier du Rassemblement-UMP, qui quitte le parti et l'ECF pour le MPC le ), des Infrastructures publiques, de l'Aménagement du Territoire, du Développement durable, de l'Énergie, des Transports et de la Communication (Georges Naturel du Rassemblement-UMP), des Sports (Alain Lazare du Rassemblement-UMP) et de l'Enseignement et de la Culture (Isabelle Ohlen de l'Avenir ensemble).
10 puis 9 des 32 élus issus de l'Assemblée de la Province Sud :
Ghislaine Arlie (élue en 2009, vice-présidente du Rassemblement-UMP depuis 2013, maire de Farino et présidente de l'Association française des maires de Nouvelle-Calédonie depuis 2001, présidente de la commission des Finances et du Budget du Congrès depuis 2011, présidente de la commission de l'Environnement de l'Assemblée de la Province Sud depuis 2009).
Dominique Daly (élue en 2009, questeur du Congrès depuis 2012 et présidente de la commission de l'Emploi et de la Formation professionnelle et de celle chargée du suivi du plan provincial de développement durable de l'Assemblée de la Province Sud depuis 2009, ancienne secrétaire de la commission permanente du Congrès de 2011 à 2013, ancienne vice-présidente chargée du tourisme du MEDEF en Nouvelle-Calédonie de 2003 à 2005).
Georges Naturel (élu en 2009, maire de Dumbéa depuis 2008 et président du Syndicat intercommunal du Grand Nouméa depuis 2010, ancien président du groupe Rassemblement-UMP au Congrès de 2009 à 2012, ancien 6e vice-président de 2010 à 2011 puis questeur du Congrès de 2011 à 2012, président de la commission des Infrastructures publiques et de l'Énergie du Congrès de 2009 à 2013 puis de celle des Infrastructures publiques, de l'Aménagement du Territoire, du Développement durable, de l'Énergie, des Transports et de la Communication depuis 2013, président de la commission de l'Habitat, de l'Urbanisme et de l'Aménagement du territoire de 2009 à 2010 puis de celle des Équipements publics, de l'Énergie et des Transports de l'Assemblée de la Province Sud depuis 2010).
Isabelle Ohlen (élue en 2004 et en 2009, 1re vice-présidente de l'Avenir ensemble depuis 2008, 1re vice-présidente de 2004 à 2008 puis 8e vice-présidente de 2008 à 2009 puis 5e vice-présidente de 2009 à 2010 puis 4e vice-présidente de 2010 à 2012 puis 5e vice-présidente de 2012 à 2013 et enfin 2e vice-présidente du Congrès depuis 2013, présidente de la commission du Travail et de la Formation professionnelle du Congrès en 2011 puis de celle de l'Enseignement et de la Culture depuis 2011, ancienne présidente de la commission de l'Environnement de l'Assemblée de la Province Sud de 2004 à 2009, ancienne conseillère municipale d'opposition de Nouméa de 1995 à 2008).
Sylvie Robineau (élue en 2004 et 2009, ancienne président du groupe Avenir ensemble au Congrès de 2004 à 2007, au gouvernement du 3 au et depuis le , chargée depuis le d'animer et de contrôler les secteurs de la Santé, de la Formation professionnelle, de la Protection sociale, du Handicap et de la Solidarité, ainsi que de l'Organisation des concours d’accès aux emplois publics de la Nouvelle-Calédonie et de la Formation initiale et continue des agents publics depuis le , fut déjà membre du gouvernement de 2007 à 2009, ancienne conseillère municipale d'opposition de Nouméa de 2001 à 2004), remplacée par Pascale Doniguian-Panchou du LMD.
Nicole Andréa-Song (élue en 1999, 2004 et 2009, également membre du Congrès de 1999 à 2004, présidente de la commission du Développement rural de l'Assemblée de la Province Sud et présidente du conseil d'administration de l'Établissement de régulation des prix agricoles depuis 2009).
Grégoire Bernut (élu en 2012 en remplacement de Malo Katrawa, décédée, qui elle-même était entrée à l'Assemblée provinciale en 2011 en remplacement de Sylvie Robineau lorsque celle-ci était devenue membre du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie, président de la commission du Développement économique de l'Assemblée de la Province Sud et de celle du Personnel et de la Réglementation générale depuis 2012, ancien collaborateur de l'exécutif de l'Assemblée provinciale de 2004 à 2008, il rejoint le Rassemblement en 2014).
Gérard Vignes (9e adjoint chargé de la voirie, de la circulation, du stationnement et des transports publics depuis 1995, ancien président du syndicat intercommunal de transport scolaire du Grand Nouméa Transco de 1996 à 2010).
Jean-Robert Monnier (11e adjoint chargé des sports depuis 2008).
15 conseillers municipaux (sur 37, et sur les 26 anciens conseillers du groupe Rassemblement-UMP)[5] : Jacqueline Bernut (élue en 2008 sous les couleurs de la liste « Changer c'est capital » proche de l'Avenir ensemble puis de Calédonie ensemble, elle quitte ce groupe d'opposition pour celui du Rassemblement-UMP en 2011), Fizié Bolé (délégué pour l'animation des quartiers), Maryse Briatte (déléguée pour les relations avec les associations caritatives), Marc-Kanyan Case (élu en 1989, 1995, 2001 et 2008, délégué pour l’organisation des rencontres sportives internationales et pour la solidarité, ancien adjoint au maire de 1995 à 2008, ancien élu du Congrès de la Nouvelle-Calédonie et de l'Assemblée de la Province Sud de 2004 à 2009), Pascale Certa (déléguée pour le commerce en centre-ville et pour les villes jumelées), Eliette Cognard (déléguée pour les relations avec les personnes en difficulté et les personnes âgées), Marguerite Katea (déléguée pour les relations avec les associations de quartiers), Tiaré Le Goff (déléguée pour le suivi du plan d’urbanisme directeur et pour le tourisme, chargée des relations avec les associations féminines), Maraéa Néa (déléguée pour la vie des quartiers), Steeve Newland (délégué pour la jeunesse), Christine Poellabauer (déléguée pour la mise en place du tri sélectif et la surveillance de la qualité de l’air et de l’eau), Sabrina Rosa-Asik (déléguée pour la vie étudiante), Virginie Ruffenach (présidente du groupe, élue en 2008, déléguée à la réussite éducative), Karl Stephan Viannec (délégué pour le conseil municipal junior, la vie scolaire et le service à la population) et Bill Yamamoto (délégué pour la sécurité de proximité et pour le marché municipal, ainsi que correspondant défense).
les 3 conseillers municipaux du LMD (sur 4 élus en 2008, la quatrième, Gloria Outu, ayant rejoint le Rassemblement-UMP en 2011 puis le MPC en 2013) qui siégeaient jusque-là dans l'opposition[5] : Marco Atolomako-Puluiuvea, Christophe Delière (secrétaire général du LMD depuis sa création en 2008 et ancien chef du groupe « Nouméa la diversité en mouvement », ancien élu de l'Assemblée de la Province Sud sous les couleurs du Front national de 1999 à 2004) et Michel Crombez.
Le groupe est mené par Virginie Ruffenach (Rassemblement-UMP, conseillère depuis 2008 déléguée à la Réussite éducative). Les 3 derniers membres de l'ancien groupe Rassemblement-UMP (la 13e adjointe et historienne Christiane Terrier, les conseillers Laurent Cassier et David Tevan) refusent de prendre parti et rejoignent Philippe Blaise parmi les non-inscrits[4].
Ouvéa : Simon Loueckhote (LMD, ancien conseiller municipal de 1983 à 2008, ancien 1er adjoint au maire de 1983 à 1985), à la tête d'une liste regroupant l'ensemble des non-indépendantistes.
Province des îles Loyauté : Simon Loueckhote (président du LMD, signataire des accords d'Oudinot de 1988 et de Nouméa de 1998, ancien sénateur de 1992 à 2011, ancien président du Congrès de 1989 à 1995 et de 1998 à 2004, ancien membre du gouvernement de 2009 à 2011, ancien conseiller régional puis provincial loyaltien de 1985 à 2009, ancien conseiller municipal d'Ouvéa de 1983 à 2008) à la tête d'une liste unique des anti-indépendantistes. Malgré des réticences, la création d'une liste réunissant tous les partis anti-indépendantistes présents aux Îles Loyauté (Rassemblement, LMD, Avenir ensemble, Calédonie ensemble, MPC, RPC) est arrêtée au début du mois de par leurs représentants et rendue publique le . Elle choisit Simon Loueckhote comme tête de liste, ce dernier proposant par ailleurs comme nom pour cette liste « L'autre voix(e) », comme l'association des Kanak non-indépendantistes créée en 2013[6]. Cependant, les deux autres grandes forces non-indépendantistes, Calédonie ensemble et l'UCF émettent un certain nombre de conditions à la candidature de Simon Loueckhote, en déclarant que : « si le principe de la liste unique des non-indépendantistes a été acté, elle ne sera conduite par Simon Loueckhote que si les deux candidats suivants sont désignés par Calédonie ensemble et par l’UCF », en rejetant le nom de « L'autre voix(e) » et en soutenant que le choix de la tête de liste pourrait être remis en cause par le résultat des élections municipales de [7].
Province Nord : soutien de la proposition de Calédonie ensemble de former une liste unique anti-indépendantiste menée par Gérard Poadja (Calédonie ensemble, conseiller provincial sortant, ancien président du Congrès de 2012 à 2013, ancien conseiller municipal de Koné de 2001 à 2008), tout en précisant que : « Mais, notre soutien va à Gérard Poadja et à lui seul. Nous ne nous laisserons pas imposer par d'autres des conditions unilatérales. » Finalement, n'arrivant pas à s'accorder avec Gérard Poadja et Calédonie ensemble sur la répartition des places éligibles, le FPU et l'UCF, ainsi que des dissidents de Calédonie ensemble, forment une liste distincte, menée par le conseiller municipal FPU de Houaïlou, Francis Euriboa, et dénommée « Entente provinciale Nord ».