Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Girou, le ruisseau d'Algans, le ruisseau de Péri, le ruisseau de port-long, le ruisseau de Thiers et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Cuq-Toulza est une commune rurale qui compte 708 habitants en 2021. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse. Ses habitants sont appelés les Cuquois ou Cuquoises.
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographiqueAdour-Garonne[4]. Elle est drainée par le Girou, le ruisseau d'Algans, le ruisseau de Péri, le ruisseau de port-long, le ruisseau de Thiers, la Ribenque, le Rigoulet, le Ruissel, le ruisseau de l'Endaydé et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 31 km de longueur totale[5],[Carte 1].
Le Girou, d'une longueur totale de 64,5 km, prend sa source dans la commune de Puylaurens et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans l'Hers-Mort à Saint-Jory, après avoir traversé 31 communes[6].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 809 mm, avec 10,7 jours de précipitations en janvier et 5,5 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Puylaurens », sur la commune de Puylaurens à 10 km à vol d'oiseau[9], est de 14,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 782,0 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 42,5 °C, atteinte le ; la température minimale est de −16,5 °C, atteinte le [Note 1],[10],[11].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Une ZNIEFF de type 1[Note 2] est recensée sur la commune[14] :
les « coteaux de l'Arnal et du ruisseau de Peyrencou » (135 ha), couvrant 5 communes dont trois dans la Haute-Garonne et deux dans le Tarn[15] et une ZNIEFF de type 2[Note 3],[14] :
l'« ensemble de coteaux du Lauragais » (1 407 ha), couvrant 7 communes dont cinq dans la Haute-Garonne et deux dans le Tarn[16].
Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 à Cuq-Toulza.
Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Au , Cuq-Toulza est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1].
Elle est située hors unité urbaine[I 2]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[I 2]. Cette aire, qui regroupe 527 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 3],[I 4].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (98,2 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
terres arables (84,9 %), zones agricoles hétérogènes (12,3 %), zones urbanisées (1,8 %), prairies (1 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Girou. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIeContrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[20]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1992, 2000 et 2011[21],[18].
Cuq-Toulza est exposée au risque de feu de forêt. En 2022, il n'existe pas de Plan de Prévention des Risques incendie de forêt (PPRif). Le débroussaillement aux abords des maisons constitue l’une des meilleures protections pour les particuliers contre le feu[Note 5],[22].
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[23]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 99,2 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (76,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 308 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 305 sont en aléa moyen ou fort, soit 99 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[24],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[25].
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[26].
Histoire
Origines
Au VIe siècle, les Wisigoths créent un royaume dont la capitale est Toulouse. Les lieux-dits Lesbordes, Esperon, La Salle, Racaud datent de cette époque. Du mélange par la sédentarisation des barbares avec les autochtones va naître, à partir du Xe siècle, la population occitane. L'emblème est la croix occitane au symbolisme ésotérique qui semble matérialiser l'itinéraire des Wisigoths des rives de la mer Noire à Toulouse par les Balkans, l'Italie et l'Espagne. Les hauteurs escarpées ont constitué un point d'appui et de défense, de surveillance et d'observation. Vers l'An 1100, le premier acte important est la charte de fondation de Cuq-Toulza (août 1183) : "Sicard de Puylaurens et Isara, son frère, s'entendirent avec Pierre de Tripoli, Raymond de Dourgne et Guilabert de Puylaurens, tous proches parents, afin de bâtir une forteresse sur le puy de Moncuq.. ils s'obligent à fournir, partie des frais de construction du château, du rempart et du donjon qu'ils proposent d'élever.
Le fief rentre dans la vassalité du Comté de Toulouse et devient Cuq-Toulza. Couloir d'invasion, la vallée du Girou constitue le cheminement privilégié des pèlerins de St Jacques de Compostelle. Du IXe au XVIe siècle des milliers de Jacquets (Bavarois, Autrichiens, Bohémiens, Hongrois, Italiens) emprunteront cette portion dite du "chemin d'Arles".
Cet itinéraire (bassa strada, chemin du bas, bastard et le carrefour de la stradarie) est jalonné d'oratoires : N.-D.-de-las-Tampas ou des Écluses. Vers le milieu du Xe s., la population est acquise aux idées et à la religion cathare prêchée par les Parfaits. Les Croisés de Simon de Montfort feront des ravages dans la population. A plusieurs reprises le château de Cuq changera de mains.
Assiégé et pris par Guy de Montfort en 1211, il ne fut pas compris au nombre des places fortes de l'Albigeois que le comte Raymond VIII s'était engagé à démolir par le traité de 1229. À partir du milieu du XIIe siècle, beaucoup de bastides du Lauragais obtinrent leur franchise : "Cadix (Cuq-Toulza) est créé à partir d'un nom importé d'Espagne par Eustache de Beaumarchais, sénéchal de Toulouse-Albigeois qui venait de guerroyer en Aragon. Cadix (Cuq-Toulza) appartient dès lors à la sénéchaussée de Villefranche de Lauragais.
Destruction le 30 juin 1622
Aux XIVe et XVe siècles, les grandes découvertes ont des répercussions importantes sur le commerce local. Cuq-Toulza devient un centre d'échange et de transit : localement la culture du pastel en fait un « pays de cocagne ». Au cours du XVIe siècle, Cuq-Toulza et le Faget revendent la garance importée de l'Atlantique. Les Toulousains viennent vendre des épices de bouche. Entre 1505 et 1561, Cuq-Toulza revend des métaux non ferreux, l'étain et le cuivre et entre 1527 et 1547, on y fait un commerce important de cire d'abeille. Cette période de paix et de prospérité relative durera jusqu'au début du XVIIe siècle. La quasi-totalité du pays toujours dans le même esprit de contestation de l'église ou du pouvoir central se convertit au protestantisme. Début 1621 Louis XIII voyant l’obstination des Protestants à continuer leur Assemblée de La Rochelle malgré sa défense et les mouvements qui existaient en divers endroits du royaume, résolut d’y remédier par lui-même.
L’Assemblée de La Rochelle ayant appris l’approche du roi, confirma le 10 Mai 1621 l’organisation des provinces protestantes en huit cercles ou départements et ordonna à tous les religionnaires de prendre les armes.
Le 8 juin 1621, le Duc de Rohan fut chargé de commander dans le cercle du Haut Languedoc et de la Haute Guyenne. Louis XIII après s’être assuré de diverses places du Poitou occupées par des religionnaires, s’avança vers la Guyenne ou la plupart des villes occupées se soumirent. Le 18 Août il investit la ville de Montauban.
Le Duc de Rohan se replia sur Castres ou il ordonna le 28 Septembre de fondre les cloches des églises catholiques du diocèse d’Albi. Il leva et entretint des régiments pour se garantir contre les entreprises des rebelles de Castres, Réalmont, Lombers, Montauban et St Antonin. Ce diocèse entretint en outre toute la cavalerie légère du roi sous les ordres du duc d’Angoulême.
Le 14 Novembre, le roi partit pour Toulouse ou il arriva incognito et alla loger à l’archevêché près de l’église St Etienne. Il fit son entrée solennelle le 21. Il passa sous sept arcs de triomphe et entra à cheval sous un clais extrêmement riche porté par les huit Capitouls à pied.
Mais la rébellion reprit de plus belle et fit des progrès dans le diocèse de Lavaur. Seules les villes de Lavaur et Labruguière demeurèrent sous l’obéissance du roi. Les sept autres (Puylaurens, Revel, Sorèze, Saint-Paul, Cuq-Toulza, Mazamet et Saint-Amans) prirent les armes et firent une guerre ouverte aux catholiques. Pendant les premiers mois de 1622, le roi était en Guyenne ; le duc de Rohan montra une grande activité dans le Bas Languedoc ; le duc de Montmorency dès le début de juin saccagea les environs de Montpellier pour punir les religionnaires de cette ville.
Cependant le roi après avoir soumis diverses places de Guyenne, notamment le 9 juin la ville de Nègrepelisse, qu’il livra au feu et au pillage, prit la route de Saint-Antonin où il arriva le 13 juin et obligea la place à se rendre à discrétion le 22 de ce mois. Il y eut un assaut qui coûta 400 morts et beaucoup de blessés à l’armée royale.
Le roi partit 2 jours après, alla coucher à Castelnau de Montmirail du diocèse d’Albi où il séjourna le lendemain, passa à Rabastens, alla coucher à Saint-Sulpice et se rendit enfin à Toulouse.
C’est pendant la marche de l’armée royale vers Béziers qu’eut lieu la destruction des places de Caraman et de Cuq-Toulza qui continuaient de se révolter contre l’autorité du roi et à servir de soutien à l’armée de Rohan. L’armée royale était commandée par Louis XIII en personne, ayant sous ses ordres les maréchaux de Thémines et de Bassompierre et devait se rendre à Castelnaudary en deux colonnes, celle du sud par Toulouse et Villefranche sous les ordres du maréchal de Bassompierre.
Ce dernier partit le 28 juin de Saint-Sulpice avec monsieur de Valençay et vint coucher à Belcastel. Le même jour, les habitants de Caraman envoient une députation de 4 otages au Maréchal pour entamer les négociations avec lui. Bassompierre leur signifia que leur ville serait complètement détruite le lendemain si l’on ne se conformait pas aux décisions suivantes « Les gentilshommes sortiront de la ville le 29 Juin au matin avec armes et bagages, sans tambour ni enseignes, les habitants auront la vie saine, mais les murailles seront rasées ; les personnes qui quitteront la ville devront se diriger sur le chemin de Puylaurens et ne devront aller ni à Sorèze, ni à Revel, ni au Mas Ste Puelles ».
Les conditions furent acceptées et exécutées à la date indiquée ; Caraman fut ainsi sauvée du massacre mais ses murailles furent démolies.
Le mercredi 29 juin dans la matinée, le maréchal de Bassompierre reçut la visite du capitaine Gabriel de Montfaucon, seigneur de Rogles, accompagné d’un gentilhomme du pays dont le nom est resté inconnu, lequel indiquait les moyens de se rendre maître la nuit suivante de la ville de Cuq, par surprise, de la pétarder, de la piller et de la brûler. Mais pour cela il lui fallait l’effectif nécessaire. Bassompierre chargea le capitaine de Rogles de cette opération et lui donna à cet effet six compagnies du Royal Piémont, cinquante chevaux d’escorte et vingt chariots.
Ce détachement partit de Belcastel dans l’après-midi et arriva aux portes de Cuq à la tombée de la nuit. La ville fut vivement entourée et attaquée par surprise de plusieurs côtés à la fois.
Les habitants furent saisis et massacrés dans leur lit ; une partie s’enfuit dans les fermes des environs.
Les soldats se livrèrent alors au pillage des maisons et emportèrent tout ce qu’ils trouvèrent de précieux. Ensuite, des pétards incendiaires furent allumés et pendant la journée du 30, l’incendie fut général dans toute la ville.
Le détachement de l’armée royale, après avoir détruit les fortifications et tous les moyens de défense s’en retourna à Loubens, ses voitures lourdement chargées de butin.
La destruction de Cuq fut si complète qu’elle ne s’est jamais relevée de ses cendres. Les familles qui l’habitaient furent ruinées et seules quelques-unes se réfugièrent dans les métairies qu’elles possédaient autour de la ville.
La ville de Cuq avait déjà été incendiée en partie en 1570 par un détachement de l’armée du Prince de Condé. Mais elle était alors sous l’autorité du roi et fut défendue par le capitaine de Bonnefoy qui s’y était enfermé avec 300 volontaires. Ceux-ci firent si bonne contenance que les Princes n’osèrent pas continuer le siège et décampèrent.
Notes et renseignements recueillis par Monsieur le Colonel Maurice Vidal De Lausun en 1927, à l’aide des documents qui existent à la bibliothèque nationale à Paris (Traité du Général Hardy de Périni sur la Campagne de 1622)
Au mois de juillet 1623, conformément aux ordres du roi, le baron d'Amhres se rendit à Cuq pour procéder « à la démolition et l'arasement » de cette place. Il employa pour cette opération 500 hommes de pied, la destruction fut totale et la ville ne se releva jamais de ses cendres. Les familles qui l'habitaient furent ruinées et certaines se réfugièrent dans les métairies qu'elles possédaient autour de la ville. Le petit château qui a remplacé le vieux château de Cuq-Toulza fut construit à l'emplacement de ce dernier. Il consiste en un logis de bâtiment quadrangulaire dont les deux angles de l'un des côtés sont flanqués de tours carrées ayant conservé leur comble aigu en pavillon. La façade opposée présente en son milieu une autre tour à peu prés similaire, tandis qu'à l'une des extrémités de cette façade, une petite aile portant une échauguette a reçu à l'époque moderne un décor de créneaux, et malgré ses remaniements, l'édifice conserve un certain nombre d'éléments datant de la reconstruction opérée au XVIIe siècle. Le château de Cuq-Toulza, propriété privée, ne se visite pas.
Sénateur du Tarn (1968-1995) Conseiller général (1961-1998)
mars 2001
mars 2014
Éliane Picouet
mars 2014
En cours
Jean-Claude Pinel
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[30].
En 2021, la commune comptait 708 habitants[Note 6], en évolution de +1,58 % par rapport à 2015 (Tarn : +1,82 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
L'éducation est assurée par l'école élémentaire du Rigoulet et l'école maternelle Louisette Raygner.
La gestion des écoles a été confiée au syndicat intercommunal de regroupement pédagogique de la vallée du Girou. 9 communes sont concernées : Aguts ; Algans-Lastens ; Cambon Les Lavaur ; Cuq-Toulza ; Lacroisille ; Maurens-Scopont ; Mouzens ; Péchaudier ; Puechoursy.
La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre du SMICTOM de Lavaur (Syndicat mixte intercommunal de collecte et de traitement des ordures ménagères)[37]. La déchetterie des Brugues sur la commune de Lavaur est la plus proche[38].
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 418 personnes, parmi lesquelles on compte 84,4 % d'actifs (75,8 % ayant un emploi et 8,6 % de chômeurs) et 15,6 % d'inactifs[Note 8],[I 7]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Toulouse, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 10]. Elle compte 237 emplois en 2018, contre 208 en 2013 et 192 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 321, soit un indicateur de concentration d'emploi de 73,7 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 65,6 %[I 11].
Sur ces 321 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 83 travaillent dans la commune, soit 26 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 83,2 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,6 % les transports en commun, 4,7 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 11,5 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].
Activités hors agriculture
Secteurs d'activités
63 établissements[Note 9] sont implantés à Cuq-Toulza au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 10],[I 14].
Secteur d'activité
Commune
Département
Nombre
%
%
Ensemble
63
Industrie manufacturière, industries extractives et autres
9
14,3 %
(13 %)
Construction
6
9,5 %
(12,5 %)
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration
19
30,2 %
(26,7 %)
Activités financières et d'assurance
2
3,2 %
(3,3 %)
Activités immobilières
3
4,8 %
(4,2 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien
9
14,3 %
(13,8 %)
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale
10
15,9 %
(15,5 %)
Autres activités de services
5
7,9 %
(9 %)
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 30,2 % du nombre total d'établissements de la commune (19 sur les 63 entreprises implantées à Cuq-Toulza), contre 26,7 % au niveau départemental[I 15].
Entreprises et commerces
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[39] :
Chrono Pliage, découpage, emboutissage (2 317 k€)
D2M, commerce de gros (commerce interentreprises) de bois et de matériaux de construction (1 442 k€)
Chez Alain, hôtels et hébergement similaire (999 k€)
Ect, commerce d'alimentation générale (210 k€)
Holding Vinsa Developpement - HVD, fonds de placement et entités financières similaires (150 k€)
Agriculture
La commune est dans le Lauragais tarnais, une petite région agricole située dans le sud-ouest du département du Tarn[40]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 11] sur la commune est la culture de céréales et/ou d'oléoprotéagineuses[Carte 5].
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 36 lors du recensement agricole de 1988[Note 13] à 30 en 2000 puis à 24 en 2010[42] et enfin à 19 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 47 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 58 % de ses exploitations[43],[Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 2050 ha en 1988 à 1729 ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 57 à 91 ha[42].
↑Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
↑Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
↑Le principe d’un débroussaillement efficace consiste à couper et éliminer tous les bois morts, les broussailles et les herbes sèches 50 mètres autour des habitations et 2 mètres de part et d’autre des voies, élaguer les branches basses des arbres, espacer les arbres et les arbustes situés dans la zone à débroussailler pour éviter que le feu ne se propage d’arbre en arbre, éliminer les arbustes sous les grands arbres pour éviter que le feu ne se propage vers la cime des arbres, toujours se débarrasser des végétaux coupés par compostage, par évacuation en décharge autorisée ou par incinération en respectant la réglementation sur le brûlage et entretenir régulièrement la zone débroussaillée, tous les 2 ou 3 ans maximum sur le pourtour, tous les ans à proximité de l’habitation
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
↑Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
↑L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
↑Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
↑L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
↑Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
↑Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[41].
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )