Joseph Étienne Timoléon d'Hargenvilliers
Joseph Étienne Timoléon, baron ou comte d'Hargenvilliers (1767 - 1841) est un homme politique et général français de la Révolution et de l’Empire. BiographieFamilleLa famille d'Hargenvilliers est originaire de Picardie. Son grand-père, aussi son parrain, son oncle et son père étaient officiers dans l'armée. Ce dernier se nommait Esprit-Thimoléon d'Hargenvilliers et était lieutenant-colonel[1]. Débuts dans l'arméeNé le à Ganges (Hérault), Joseph Étienne Timoléon d'Hargenvilliers commence sa carrière militaire très jeune, en 1777[2]. Il participe à la guerre d'indépendance des États-Unis, entre 1780 et 1783, et on le retrouve lors de l'expédition de la baie d'Hudson sous les ordres de La Pérouse. Il est nommé lieutenant le , alors qu'il est employé comme aide de camp au régiment de Penthièvre-dragons, où son père a officié comme capitaine et son grand père, lieutenant colonel avant lui.Le , il commande la cavalerie à la bataille de Perpignan. Cette même année, il est nommé chef de brigade, le 9 août. Il est ensuite promu général de brigade le . En 1794, sous la Terreur, il est arrêté et incarcéré à Perpignan à cause de ses origines nobles. Acquitté, il se retire en 1796 sur les terres de Cuq-Toulza, au château de Montauquier, qu'il a obtenu par son mariage. Il devient ensuite maire de ce village en 1800, et le reste jusqu'en 1813[3]. Le Premier EmpireRevenu dans l'armée sous Napoléon, il assiste au sacre de l'Empereur[3]. L'année même de ce sacre, il devient président du conseil général du Tarn, jusqu'en 1805 puis de nouveau de 1806 à 1816. En 1808, il est capitaine de l’infanterie de la garde d’honneur du département du Tarn. Il est créé baron de l’Empire le . En 1814, il appartient à la deuxième compagnie de la garde à cheval de la garde nationale. La RestaurationLors de la Première Restauration, il participe activement au retour de la royauté à Toulouse, ce qui lui vaut d'être enfermé lors des Cent-Jours. En 1815, lors de la Seconde Restauration, il est fait maréchal de camp par le Duc d’Angoulême, et dirige les départements du Tarn et de l'Aveyron[2]. Il est aussi fait chevalier de la Légion d’honneur le , puis chevalier de Saint-Louis le . En 1819, et jusqu'à sa mort, il intègre l’Académie des Jeux Floraux, où il est "mainteneur". Il est désigné maire de Toulouse par ordonnance royale, le . Il reste à ce poste jusqu'au , lors des élections municipales[4]. Il est élevé au grade d’officier de la Légion d’honneur le . Joseph Étienne Timoléon meurt finalement le en son château de Montauquier (Cuq-Toulza, Tarn). Enterré dans cette ville, sa tombe, monument en l'honneur de sa famille, a récemment été sauvée de l'abandon et restaurée, avec l'aide du Grand Orient de France dont il était un membre actif[3]. FamilleJoseph Étienne Timoléon épouse le 4 janvier 1794 à Castres Adélaïde Thomas de Labarthe, fille du seigneur de Cuq-Toulza Pierre-Claude de Labarthe. De cette union naissent quatre enfants. Armoiries
Honneurs
Sources
Notes et références
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