Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le ruisseau d'Algans, le ruisseau de Bronde, le ruisseau d'Oulmine et par divers autres petits cours d'eau.
Algans est une commune rurale qui compte 203 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 630 habitants en 1836. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse. Ses habitants sont appelés les Alganois ou Alganoises.
La superficie de la commune est de 1 443 hectares ; son altitude varie de 191 à 312mètres[2].
Voies de communication et transports
Hydrographie
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographiqueAdour-Garonne[3]. Elle est drainée par le ruisseau d'Algans, le ruisseau de Bronde, le ruisseau d'Oulmine, la Ribenque, le ruisseau de Roussolle, le ruisseau du Buguet, le ruisseau du Cap Blanc et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 20 km de longueur totale[4],[Carte 1].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 794 mm, avec 9,7 jours de précipitations en janvier et 5,4 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Puylaurens », sur la commune de Puylaurens à 10 km à vol d'oiseau[7], est de 14,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 782,0 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 42,5 °C, atteinte le ; la température minimale est de −16,5 °C, atteinte le [Note 1],[8],[9].
Au , Algans est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1].
Elle est située hors unité urbaine[I 2]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[I 2]. Cette aire, qui regroupe 527 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 3],[I 4].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (98,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (98,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
terres arables (61,5 %), zones agricoles hétérogènes (36,8 %), forêts (1,7 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Algans est exposée au risque de feu de forêt. En 2022, il n'existe pas de Plan de Prévention des Risques incendie de forêt (PPRif). Le débroussaillement aux abords des maisons constitue l’une des meilleures protections pour les particuliers contre le feu[Note 3],[18].
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[19]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 99,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (76,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 107 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 107 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[20],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[21].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[22].
Toponymie
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Histoire
Fusion des villages d'Algans et de Lastens le sur ordonnance du roi Charles X.
Dans ce village ancré à gauche, il n'est pas étonnant de voir l'ensemble des voix de gauche atteindre et dépasser les 60 %. Il est à noter que M. Michel Costadau a été élu d'Algans pendant 13 ans, ce qui lui permet de multiplier par quatre les voix traditionnellement acquises au Front de Gauche.
EELV reste dans des scores honorables, les écologistes dépassant le seuil des 10 % depuis les dernières européennes.
Le FN est traditionnellement bas dans ce village, (avec un maximum de 13,38 % au second tour de la présidentielle de 2002).
Il est à noter un effritement de la droite républicaine de près de 20 points, cela peut s'expliquer par la présence d'un local candidat du PG. M. Viala sera élu dès le premier tour comme en 2004, il perd tout de même 111 voix, perdant 3,4 % au niveau du canton, dépassant la majorité absolue de 5 voix.
Avec une participation à 93,51 %, le candidat du PS devance le candidat Sarkozy avec respectivement 56,02 % et 43,98 % des exprimés.
Présidentielle de 2007
Premier tour
Premier chiffre un taux d'abstention inférieur à 10 %.
Ségolène Royal (PS) arrive en tête avec 51 voix (32,28 %), suivie par le candidat UMPNicolas Sarkozy 45 voix (28,48 %) et François Bayrou du Modem avec 29 voix (18,35 %) suivent José Bové avec 10 voix (6,33 %) et Jean-Marie Le Pen (FN) avec 8 voix (5,06 %), aucun autre candidat dépasse la barre des 5 %.
Les voix d'extrême gauche représentent 6,96 % répartis sur quatre candidats.
Second tour
Résultats de participation semblables aux résultats du premier tour (89,39 %).
Avec un taux de participation record, dépassant les 90 %, le second tour voit Jacques Chirac arriver en tête avec 86,62 % des voix contre 13,38 % pour le candidat d'extrême droite (Jean-Marie Le Pen).
Le député sortant Bernard Carayon arrive en tête du premier tour avec 40,80 % des voix, mettant à distance la candidate PS (26,40 %) et Anne Laperrouze pour le Modem avec 16,00 % des voix.
La candidate PCF et la candidate LCR totalisent toutes deux 6,40 % des voix. Le Front National fait l'objet de 1,60 % des suffrages.
Le Partit occitan et des candidats inclassables recueillent le reste des suffrages.
Second tour
Bernard Carayon confirme son avance et totalise 52,03 % des voix contre 47,97 % pour l'ancienne députée socialiste Monique Collange.
Législatives 2002
Premier tour
La sortante socialiste (Monique Collange) obtient 32,31 % dès le premier tour, suivie par le maire de Puylaurens, députée Européen, Anne Laperrouze candidate UDF à égalité avec Bernard Carayon, maire de Lavaur pour l'UMP avec 24,62 %, seuls le FN, les verts, LO et la LCR dépassent les 2,00 % avec respectivement 5,38 %, 3,85 % et 2,31 % pour les deux candidats d'extrême gauche.
Second tour
Monique Collange gagne le duel qui l'oppose à Bernard Carayon en totalisant 52,07 % des voix contre 47,93 % au futur députéUMP.
Sur la circonscription le PS totalise 48,42 % des voix, laissant la majorité au candidat Vauréen.
Avec 29,90 % des voix le PS arrive premier de cette élection, suivi par l'UDF avec 26,80 % et les verts avec 15,46 %, l'UMP totalise 13,37 % des voix.
La liste d'Alain Krivine (LCR) se place cinquième avec 4,12 %, suivie par CPNT (3,09 %) et plusieurs listes divers droite, le PCF ne recueille que 1,03 %, à noter que la liste présentée par le FN n'obtient aucune voix tout comme 15 autres listes.
La liste de rassemblement de la gauche conduite par le ministre socialiste Martin Malvy recueille les suffrages de plus de sept électeurs sur dix (70.37) contre 29,63 % pour la candidate de l'UMP.
Régionales 2004
Premier tour
La liste arrivée en tête est celle du président socialiste sortant avec 35,65 %, elle distance largement les deux listes de droite et celle des écologistes avec 16,52 % pour le RPR, 15,65 % pour les écologistes et 12,17 % pour l'UDF. Les listes du FN et celle de CPNT arrivent à égalité avec 7,83 % des suffrages, suit la liste d'extrême gauche avec 4,35 %.
Second tour
Martin Malvy, à la tête d'une liste rassemblant socialistes, communistes et radicaux de gauche gagne les élections avec 58,93 % des voix à Algans, derrière suivent la liste de rassemblement de la droite menée par Jacques Godfrain avec 33,04 % des suffrages et celle de Louis Aliot (FN) avec 8,04 % des voix.
Référendum
29 mai 2005
Traité Constitutionnel
Les électeurs d'Algans votent en faveur du NON à 65,93 %, malgré la position de son édile favorable au vote OUI, le OUI ne recueillera que 34,07 %.
National : 54,67 % de vote négatif, 45,33 % en faveur du traité.
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[28].
En 2021, la commune comptait 203 habitants[Note 4], en évolution de −1,46 % par rapport à 2015 (Tarn : +1,82 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Fêtes générales le second week-end du mois, du jeudi au lundi inclus. Avec entre autres, quatre soirées dansantes et trois repas dont la traditionnelle mountgetada qui rassemble environ 400 personnes.
Au mois de septembre
Vide-grenier organisé le troisième dimanche de septembre.
Santé
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En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 123 personnes, parmi lesquelles on compte 81,9 % d'actifs (71,7 % ayant un emploi et 10,2 % de chômeurs) et 18,1 % d'inactifs[Note 6],[I 7]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui du département et de la France, alors qu'en 2008 la situation était inverse.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Toulouse, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 10]. Elle compte 34 emplois en 2018, contre 30 en 2013 et 28 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 91, soit un indicateur de concentration d'emploi de 37,7 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 61,5 %[I 11].
Sur ces 91 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 23 travaillent dans la commune, soit 26 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 80,9 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues et 19,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].
Activités hors agriculture
Secteurs d'activités
17 établissements[Note 7] sont implantés à Algans au [I 14].
Le secteur des activités spécialisées, scientifiques et techniques et des activités de services administratifs et de soutien est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 35,3 % du nombre total d'établissements de la commune (6 sur les 17 entreprises implantées à Algans), contre 13,8 % au niveau départemental[I 15].
Entreprises et commerces
Agriculture
La commune est dans le Lauragais tarnais, une petite région agricole située dans le sud-ouest du département du Tarn[35]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 8] sur la commune est l'exploitation de grandes cultures (hors céréales et oléoprotéagineuses)[Carte 5].
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 27 lors du recensement agricole de 1988[Note 10] à 24 en 2000 puis à 22 en 2010[37] et enfin à 18 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 33 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 58 % de ses exploitations[38],[Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de 978 ha en 1988 à 1155 ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 36 à 64 ha[37].
Ruines du château d'Algans. Les vestiges sont situés sur un éperon à la confluence du ruisseau d'Algans et de celui d'Oulmine. Ils dominent la région, et présentent des traces de murs et de fortification qui attestent de l'importance de la forteresse. Presque à l'extrémité de l'éperon, à une centaine de mètres à l'ouest du château, se dresse une motte circulaire de 20 m de diamètre et de 6 m de haut. À la surface du pré, à 20 m à l'ouest de la motte, s'ouvrent plusieurs excavations pratiquement rebouchées et qui correspondent à des orifices d'anciens silos comblés, à l'exception d'une qui semble correspondre à une entrée d'un souterrain, avec le haut d'une voûte de galerie descendante se dirigeant vers le nord[39].
L'église Notre-Dame.
Personnalités liées à la commune
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↑Le principe d’un débroussaillement efficace consiste à couper et éliminer tous les bois morts, les broussailles et les herbes sèches 50 mètres autour des habitations et 2 mètres de part et d’autre des voies, élaguer les branches basses des arbres, espacer les arbres et les arbustes situés dans la zone à débroussailler pour éviter que le feu ne se propage d’arbre en arbre, éliminer les arbustes sous les grands arbres pour éviter que le feu ne se propage vers la cime des arbres, toujours se débarrasser des végétaux coupés par compostage, par évacuation en décharge autorisée ou par incinération en respectant la réglementation sur le brûlage et entretenir régulièrement la zone débroussaillée, tous les 2 ou 3 ans maximum sur le pourtour, tous les ans à proximité de l’habitation
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
↑Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
↑L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
↑L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
↑Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
↑Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[36].
↑« Fiche communale d'Algans », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le ).
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Sébastien Noël et Luc Stevens, Souterrains et mottes castrales : Émergence et liens entre deux architectures de la France médiévale, Paris, Éditions L'Harmattan, , 422 p. (ISBN978-2-343-07867-0), p. 372.