Course des porteurs de journaux

Course des Porteurs de Journaux
Description de cette image, également commentée ci-après
Départ rue Réaumur en 1933
Généralités
Sport cyclisme sur route
Organisateur(s) « La Presse », « L'Auto »
« Coopérative des porteurs de journaux »
« l'Echo des Sports », « L'Intransigeant », « La Pédale »
« L'Humanité »
« Paris-Soir »
Lieu(x) Paris, France

La course des porteurs de journaux est une course cycliste, disputée à Paris. Les porteurs de journaux sont surnommés les « roule-toujours ». Il existe aussi une course pédestre des « crieurs de journaux ».

En 1895, pour l’élection de Félix Faure, une course est organisée entre les porteurs sur le parcours Versailles-Paris. Emile Karm[note 1] arrive premier à son journal, mais s’effondre à l’arrivée. À cette époque, le groupement des cyclo-porteurs s’appelle le « groupe des estafettes de la presse ». Un championnat régulier est décidé, il est couru sur 50 kilomètres autour du lac Daumesnil. En 1895, Charles Hommey[1] gagne devant Feytau et Mangin. En 1896, nouvelle victoire de Hommey devant Feytau et Karm. En 1897, l’épreuve prend le nom de « Brassard des Estafettes »; Paul Bourotte gagne devant Hommey, Mangin et Karm. En 1900, le Championnat est de nouveau gagné par Bourotte devant Palmièri, sur 50 kilomètres, autour de Longchamp[2].

Elle est ensuite organisée, annuellement, par le journal « La Presse », sous le patronage de « L'Auto », la course est organisée sous forme de championnats avec plusieurs catégories : vitesse, travail, vétérans (travail) et vétérans (vitesse). La course, appelée parfois « Championnat de la Presse », connut, dès son début, un grand succès. La foule est importante sur le parcours de l'épreuve.

Le championnat des triporteurs, épreuve annuelle qui se court sur le tour de Paris, est également organisé par « l'Auto »[3].

En 1921, La course des porteurs de journaux est organisée par la « Coopérative des porteurs de journaux »[4]. En 1922, le « Grand Prix des porteurs de journaux » est organisé, à Saint-Cloud par « La Liberté »[5].

Elle devient un critérium en 1926, organisé par « l'Echo des Sports », « L'Intransigeant » et « La Pédale », avec quatre catégories : Hommes, Dames, Vétérans et Invalides (mutilés), un classement par équipe, le challenge « Le Petit Parisien ».

Le départ est donné rue Réaumur, Le parcours est de 27 kilomètres environ passant porte Maillot, place d'Italie, place de la Nation puis le rond-point de la Villette, la place Blanche. Les coureurs grimpent la butte en passant par la rue Lepic et la rue Norvins, l'arrivée est jugée place du tertre[6].

Les concurrents courent avec leur machine de travail lestée d'un paquet de journaux de 15 kg, en tenue de ville. En dehors du point fixe du départ, des contrôles obligatoires et du point fixe de l'arrivée, les cyclo-porteurs peuvent emprunter l'itinéraire qu'ils jugent, ou le plus court ou le plus rapide. Le Critérium cycliste des porteurs de journaux est, par définition, une épreuve de débrouillardise professionnelle et l'itinéraire n'est pas rigoureusement fixé. Cependant, des contrôles fixes sont établis, où chaque concurrent a une opération à accomplir. L’expérience a démontré qu’il n’y avait guère de raccourcis intéressants et que l’itinéraire type était rendu obligatoire par la simple sagesse. Elle est certainement la seule épreuve qui mette les concurrents dans l’obligation de ne se servir que des bicyclettes dont ils se servent tous les jours. Il est en effet difficile d’améliorer un vélo qui doit porter des pare-boue en acier, un guidon droit ou relevé, des pneus de 35 de section et non des boyaux, et un porte-bagages qui recevra, avant le départ, le petit paquet de 15 kilos de journaux qui fait du cycliste un porteur.

Chaque rédaction de la presse écrite montait son équipe, France-Soir, Match, l'Intran, Miroir des sports, ... en mêlant leurs coursiers à quelques anciens champions professionnels de la route. Certaines protestations se sont élevées contre la participation de porteurs cyclistes licenciés de l'U.V.F. Le règlement stipule « est qualifié tout porteur exerçant régulièrement la profession de porteur depuis au moins 6 mois ». Tout concurrent, doit faire la preuve qu’il a réellement travaillé dans l’année dix mois au minimum[7].

De nombreuses primes sont venues accroître l’intérêt des cyclo-porteurs pour cette course. La Commune libre du Vieux Montmartre[note 2] offre une coupe d’argent à là première porteuse ayant escaladé la Butte[8].

À partir de 1930, La société sportive des Messageries Hachette, « La Hache », organise, son propre critérium annuel des porteurs de journaux, le « critérium des Messageries Hachette » des porteurs de journaux, sur une distance de 35 kilomètres avec une charge de 15 kilos de journaux[9],[10].

Le principe de cette course s'exporte. En 1928, une course des porteurs de journaux est organisée à Bruxelles[11], remportée, en 1935, par l'équipe française de Paris-Soir avec Prestat (1er), Lacroix (3e), Speurt (12e) et Laroulandie (16e)[12], à Berlin en 1927, à Genève en 1935 et 1936[13] et en Allemagne en 1936[14].

En 1937 est créé le « critérium des cyclo-porteurs », organisé par les « critérium des Messageries Hachette », partant place de la Nation et faisant le tour de la capitale[15], parfois appelé le « Tour de Paris ».

En 1938, « L'Humanité » reprend l'organisation de l’épreuve, chaque concurrent est patronné par une vedette de la scène ou du sport qui suit la course en voiture[16].

En 1940, le championnat des transports utilitaires, transport avec une remorque avec 30 kg ou 40 kg de charge, organisé par « Aujourd'hui » en 1940[17] et « Paris-Soir » en 1941, complétée par une course pour les cyclo-taxi organisée aussi par « Paris-Soir »[18].

En 1941, « Paris-Soir » organise la course des porteurs de journaux sur 35 kilomètres[19].

En 1942, le départ est donné face à « Paris-soir », Rue Montmartre, carrefour Châteaudun, rue de Clichy, place Clichy, boulevard de Clichy, boulevard de la Chapelle, boulevard de la Villette, Ménilmontant, avenue Gambetta, porte des Lilas, porte de Pantin, porte de la Chapelle, porte de Salnt-Ouen, porte de Clichy, porte Maillot, porte de La Muette, avenue Henri-Martin, quai de la Conférence, avenue Alexandre-III, arrivée devant le Grand Palais[20].

La course est organisée après guerre par le Club Sportif des Messageries de la Presse.

Quelques porteurs de journaux

Albert Flahaut[21], vainqueur en 1926 participe au Tour de France 1926

René Bernard[22], second en 1927 et 1930, participe au Tour de France 1931, comme touriste-routier[23].

André Soulimant, vainqueur en 1932 et 1934 , participe à Paris-Nice 1935 et aux Championnats de France sur route 1936[24].

Jean Chimberg dit « Toto »[25],[26], vainqueur en 1936, participe aux Championnats de France sur route 1936[note 3] et au Championnat de France de demi-fond en 1939 et 1946[note 4]. Il deviendra, journaliste à « Sport Digest » en 1949.

Jarousse gagne l'américaine, franco-italienne, avec Guy Ovenberghe, au cours des championnats d'hiver en 1937, au Vel' d'Hiv[27].

Jarousse et Lucien Legrand deviennent « pacemaker » (entraîneur) des stayers[28].

Léon Level et Lucien Weiss ont été porteurs de journaux[26]; Leducq au « Petit Journal ».

Avant-guerre, la majorité des entraîneurs, sur derny, dans la course Bordeaux-Paris est composée de porteurs de journaux : Jamin, Legrand, Speurt, Gallotini, Dumont, Lebreton et Jarousse[29].

Palmarès

Championnat des porteurs de journaux

Année Vainqueur Deuxième Troisième
1895 Charles Hommey[30] Feytau Mangin
1896 Charles Hommey Feytau Karm
1897 Paul Bourotte Charles Hommey Mangin
1900 Paul Bourotte Palmièri
1909[31] Moins (Gazette de France) Libeaud (La Presse) Weil (Paris-Sport)
1910[32] Zimmer (Daily Mail) Ducrot (Liberté)
1912[33] Maupas (La Presse)
Vétéran : Thierry (L'intransigeant)
Maurice Brocco (Agence Fournier)
Vétéran : Dessinger (La Presse)
Chevalier (L'intransigeant)
Vétéran : Lucien Chevalier (New York Heral Tribune)
1921[34] Léon Fay Hippolyte Fay Martin
1922

Critérium des porteurs de journaux

un concurrent dans un costume en journaux, 20 janvier 1929
départ du critérium, 8 février 1931
Louise Conrad, 8 février 1931
Etienne Tissot, 8 février 1931
Année Vainqueur Deuxième Troisième Challenge par équipe
1926[35],[36],[37],[38] Albert Flahaut (Paris-Sport)
Georges Lorgeou (vétéran)
Suzanne Trébis (Paris-Sport)
Frédéric Gilman (Paris-Sport)
Louise Conrad (Liberté)
Jules Lenoir (Paris-Sport)
Marcelle Caroff (Liberté)
1927[39],[40],[41] Albert Birot (Paris-Sport)
Georges Lorgeou (vétéran)
Suzanne Trébis (Le Capital)
René Bernard (Le Soir) Vizet (Paris-Sport) « Paris-Sport »
1928[42],[43],[44],[45] Jules Lenoir (Paris-sport)
Georges Lorgeou (vétéran) (Le Petit Parisien)
Louise Conrad (La Presse)
Henri Garaudet (L'intransigeant)
Suzanne Trébis (La Croix)
Lucien Lebreton (La Presse) « La Presse »
1929[46],[47] Gilman (La Presse) Monier (L'Intransigeant) Albert Jouan (Paris-Midi)
1930[48],[49],[50],

[51]

Robert Dutot (Paris-Sport)[note 5]
Georges Lorgeou (vétéran)
Georgette Athanase
René Bernard (Paris-Sport) Monnier (L'Intransigeant) « Paris-Sport »
1931[52] Étienne Tissot (Paris-Sport)
Louise Conrad
Jules Lenoir (Paris-Sport) Robert Dutot (Paris-Sport) « Paris-Sport »
1932[53],[54],[55],[56] André Soulimant (L'intran) Robert Dutot (Paris-Sport) Roger Jamin (Paris-Sport) « Paris-Sport »
1933[57],[58] Roger Jamin (Paris-Sport) René Tessieur (Paris-Sport) Robert Dutot (Paris-Sport)
1934[59],[60] Roger Jamin (Paris-Sport) Auchère Dutot
1935[61],[62] Roger Jamin (Paris-Sport) Speurt (Paris-Soir) Lapalle « Hachette-Paris-Soir »
1936[63],[64] Jean Chimberg André Soulimant (L'intran) Lucien Legrand (Hachette) « Hachette-Paris-Soir »
1937[65] Lucien Legrand (Hachette) Jarousse
1938[66] Peyrrachia Hinet Laval
1941[67] Fernand Ribeyre (Paris-Sport) Robert Prestat[68](Paris-Soir) Druot (Paris-Soir)
1942[69] Roger Macé[70] Fernand Ribeyre (Paris-Sport)
1943
1944[71],[72] Paul Laroulandie[73] (Paris-Soir) Smout Baroux
1946 Fernand Ribeyre (Paris-Sport)
1947 Guy Solente (l'Intran)
1948 Jean Friedrich
Andrée Régnier
« Ce Soir »
1949 Lucien Cathelin[74] (Ce Soir)
Andrée Régnier
Jean Pieters (France-Soir) Chapuis (Ce Soir) « Ce Soir »
1950[75],[76] Jean Pieters[77] (France-Soir)
Andrée Régnier
Guy Solente (Information) Robert Prestat (Paris-Presse) « Information »
1951 Roger Dupont
1952 Jean Friedrich
1953 Pierre Vittupier (France-Soir)
1954 Jean Friedrich
1955 Louis Saroca
1956 Bernard Carré
1958 Malcuit

Critérium des Messageries Hachette

Année Vainqueur Deuxième Troisième
1930
1931
1932[78] Marcel Cognasson Robert Petit De Doy
1933 Hébert
1935[10] Jarousse (Hachette) Laroulandie (Hachette) Prestat (Hachette)
1936[15] Jarousse Lucien Legrand
1937[15] Lucien Legrand Jarousse Jean Chimberg (Paris-Sport)

Championnat des triporteurs

La Course de Tri-Porteurs de Paris en 1900 (victoire de Georges Lorgeou)

Le triporteur doit être du modèle courant, montés sur roues de 65/45 ou 70/45, munis d'une caisse de livraison mesurant au minimum 70x50x80 et de pointes, s'il y a lieu, en sus. Le tri doit peser 65 kilos au minimum[79].

En 1930, le départ est donné devant le Café du Petit Duc, quai de Grenelle[79].

Année Vainqueur Deuxième Troisième
1900 Georges Lorgeou
1926 Marcel Cognasson
1927 Marcel Cognasson
1928[80] Marcel Cognasson (VC Billancourt) Eugène Oltz (VC 20e) André Bourdin (VC 14 e)
1929[81] Brissard André Bourdin
1930 Marcel Cognasson
1931[82] Marcel Cognasson
1932 Marcel Cognasson
1933[83] Robert Petit Marcel Cognasson Dedooy
1934[84],[85] André Soulimant Marcel Cognasson Gillio
1936 Jarousse Marcel Cognasson
1937[86] Lucien Legrand Jarousse Gérard
1938[87] Crevan Delnef Lepreux
1941[88] Lucien Legrand Bodiguel Gillio
1943[89] Altazin Pouessel

Championnat des transports utilitaires (remorqueurs)

Année Vainqueur Deuxième Troisième
1940[90] Jean Maréchal (licencié)
Raymond Talle (non licencié)
Mr et Mme Tixidre (Tandem)
Lionel Talle (licencié)
Balestra
Mr et Mme Leveque
Jaminet (licencié)
Raison
Mr et Mme Lemoine
1941[88] Robert Tanneveau (licencié)
Hacquet (non licencié)
Thiétard (licencié)
David (non licencié)
Hacquet (au géneral)
Viellefond (non licencié)
1943[89] Pierre Kariger Deforge Léon Level

Notes et références

Notes

  1. Gérant de L'Intransigeant (1908-1926)
  2. située Place du Tertre, fondée en 1920 par Jules Depaquit
  3. Jean Chimberg défraie la chronique en 1937, pour s’être fait remplacer au service militaire, par un ami, en 1932 (source : L'Express du Midi, 17 juin 1937, Le Figaro du 27 juillet 1937). Il n'est pas poursuivi et fait son service militaire. Il sera fait prisonnier pendant la Seconde Guerre mondiale
  4. Chimberg a été accidenté alors qu'il était en tête.
  5. Mougenot, de Paris-Midi, après avoir mené en tête toute l'épreuve, omit de prendre, avenue Jean-Jaurès, le jeton de contrôles prévu par le règlement ; il fut déclassé

Références

  1. E. Gendry (G. de Moncontour), Sport vélocipédique, les champions français, 1891 sur Gallica
  2. "L'intransigeant" du 15 janvier 1926 sur Gallica
  3. "L'intransigeant" du 17 novembre 1929 sur Gallica
  4. "L'intransigeant" du 28 juillet 1921 sur Gallica
  5. "L'intransigeant" du 2 juillet 1922 sur Gallica
  6. "L'Intransigeant" du 1é février 1927 sur Gallica
  7. "L'Intransigeant" du 17 janvier 1929 sur Gallica
  8. "L'Intransigeant" du 30 décembre 1926 sur Gallica
  9. "Paris-Soir" du 10 avril 1933 sur Gallica
  10. a et b "Paris-Soir" du 15 avril 1935 sur Gallica
  11. "L'Intransigeant" du 29 aou 1928 sur Gallica
  12. "Paris-Soir" du 1er octobre 1935 sur Gallica
  13. "Paris-Soir" du 6 avril 1936 sur Gallica
  14. "Paris-Soir" du 10 avril 1936 sur Gallica
  15. a b et c "Paris-Soir" du 1er mars 1937 sur Gallica
  16. "L'Humanité" du 6 février 1938 sur Gallica
  17. "Paris-Soir" du 10 octobre 1940 sur Gallica
  18. "Paris-Soir" du 4 avril 1941 sur Gallica
  19. "Paris-Soir" du 18 juin 1941 sur Gallica
  20. "Paris-Soir" du 1er juillet 1942 sur Gallica
  21. Albert Flahaut sur site du cyclisme
  22. René Bernard sur site du cyclisme
  23. "Match, l'intran" du 25 août 1931 sur Gallica
  24. Palmarès du Championnat de France amateur sur route 1936
  25. Jean Chimberg sur site du cyclisme
  26. a et b « L'Auto-vélo », sur Gallica, (consulté le ).
  27. "Paris-Soir" du 8 mars 1937 sur Gallica
  28. "Paris-Soir" du 12 octobre 1938 sur Gallica
  29. "Paris-Soir" du 12 mai 1939 sur Gallica
  30. Charles Hommey sur le site du cyclisme
  31. "Le Rappel" du 1er juin 1909 sur Gallica
  32. " L'Univers " du 26 mai 1910 sur Gallica
  33. " L'Intransigeant" du 3 juin 1912 sur Gallica
  34. "L'intransigeant " du 2 août 1921 sur Gallica
  35. "L'intransigeant" du 1er février 1926 sur Gallica
  36. "Paris-Soir" du 1er février 1926 sur Gallica
  37. "Le Petit journal" du 1er février 1926 sur Gallica
  38. "L'intransigeant" du 6 mai 1926 sur Gallica
  39. "L'intransigeant" du 14 février 1927 sur Gallica
  40. "L'intransigeant" du 15 février 1927 sur Gallica
  41. "Match, l'intran" du 24 janvier 1928 sur Gallica
  42. "Le Sport universel illustré" du 6 janvier 1928 sur Gallica
  43. "L'intransigeant" du 30 janvier 1928 sur Gallica
  44. "Paris-Soir" du 30 janvier 1928 sur Gallica
  45. "Match, l'intran" du 30 janvier 1928 sur Gallica
  46. "L'intransigeant" du 21 janvier 1929 sur Gallica
  47. " Le Matin" du 21 janvier 1929 sur Gallica
  48. "L'intransigeant" du 27 janvier 1930 sur Gallica
  49. "Paris-Soir" du 27 janvier 1930 sur Gallica
  50. " Comoedia " du 27 janvier 1930 sur Gallica
  51. "Match, l'intran" du 28 janvier 1930 sur Gallica
  52. "Paris-Sport" du 9 février 1931 sur Gallica
  53. "Paris-Sport" du 21 mars 1932 sur Gallica
  54. "Le Petit Parisien" du 21 mars 1932 sur Gallica
  55. "L'Echo d'Alger" du 21 mars 1932 sur Gallica
  56. "L'Echo sportif de l'Oranie" du 25 mars 1932 sur Gallica
  57. "Paris-Soir" du 27 février 1933 sur Gallica
  58. "L' L'Action française" du 27 février 1933 sur Gallica
  59. "Paris-Soir" du 19 février 1934 sur Gallica
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  69. "Paris-Soir" du 6 juillet 1942 sur Gallica
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  71. "Paris-Soir" du 14 mars 1943 sur Gallica
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  89. a et b "Paris-Soir" du 25 octobre 1943 sur Gallica
  90. "Paris-Soir" du 14 octobre 1940 sur Gallica

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