La rive de la Seine où est bâti ce quai fait partie originellement de l'ancienne commune de Grenelle.
Historique
Indiqué sur le plan de Roussel de 1730, ce quai est alors une voie de la commune de Grenelle, rattachée à Paris le .
Paul Gauguin (1848-1903) peint en 1875 Les Usines Cail et le quai de Grenelle (1875), figurant les ateliers de la Société J. F. Cail & Cie le long de la Seine.
Dans les années 1950-1960, la société Citroën développe une partie de son activité sur le quai de Grenelle (notamment la Société des engrenages Citroën), ainsi que sur le quai de Javel, du côté aval du pont de Grenelle vers le pont Mirabeau.
Sur ce quai se trouvait le fameux et mal fréquenté bal de la Marine.
No 25 : Louis Darragon, champion cycliste y résidait et sa dépouille y fut ramenée après son accident mortel au Vel d'Hiv le [3].
No 27 : Georges Besson achète un appartement à cette adresse en 1912 et commande à Pierre Bonnard une grande huile sur toile pour le décorer ; il le fait meubler par Francis Jourdain.
No 61 : hôtel Novotel Paris Tour Eiffel construit en 1976 (ex-Hôtel Nikko) à la célèbre façade rouge, construit à l'origine par la Japan Airlines, notamment pour l'hébergement du personnel navigant des compagnies aériennes. Cette tour, ainsi que la précédente, font toutes deux 100 mètres de hauteur et possèdent 31 étages.
et la promenade Gibran-Khalil-Gibran, qui commence plus bas, de l'autre côté de la route, et se poursuit sur le quai André-Citroën.
Notes et références
Références
↑Renaud Gagneux, Denis Prouvost et Emmanuel Gaffard, Sur les traces des enceintes de Paris: promenades au long des murs disparus, Parigramme, (ISBN978-2-84096-322-6).
↑Lucien Lambeau, Histoire des communes annexées à Paris - Vaugirard, Paris, Ernest Leroux, Éditeur, , pages 309-310.