Cette édition est particulière puisqu'elle se déroule dans trois stades uniquement, qui sont tous situés dans la capitale du pays, Doha. Seize équipes prennent part à la compétition, qualifiés par le biais des championnats continentaux organisés par les différentes confédérations. Cette édition 1995 est la dernière à compter 16 participants. Seuls les joueurs nés après le 1er janvier 1975 peuvent participer au tournoi.
L'Argentine inscrit son nom pour la deuxième fois au palmarès, 16 ans après la victoire de Maradona et les siens au Japon en 1979. En finale, c'est face au tenant du titre et éternel rival sud-américain, le Brésil, que les Biancocelesti remportent la compétition. Le dernier carré est complété par deux formations européennes, également voisines et rivales, puisqu'il s'agit de l'Espagne et du Portugal. Le premier tour voit la sortie prématurée des équipes de la CONCACAF, représentée par deux équipes d'Amérique centrale, le Honduras et le Costa Rica ainsi que l'élimination de deux grandes nations européennes, les Pays-Bas et l'Allemagne.
Cette coupe du monde voit le retour du spectacle, du beau jeu et des buts : pour la première fois plus de 100 buts sont inscrits sur une édition et la moyenne de buts par match (3.26) reste à ce jour inégalée. Symbole d'une équipe d'Espagne offensive (19 buts inscrits mais 12 encaissés en 6 matchs), c'est le jeune attaquant Joseba Etxeberria, avec 7 buts, qui termine en tête du classement des buteurs tandis que l'attaquant brésilien Caio remporte le Ballon d'Or du meilleur joueur du tournoi.