À partir de cette édition, 24 équipes (et non plus 16) des différentes confédérations prennent part à la compétition, qualifiées par le biais des championnats organisés au niveau continental. Seuls les joueurs nés après le 1er janvier 1977 peuvent participer à la compétition.
L'Argentine rejoint le Brésil en tête du palmarès en conservant son titre de championne du monde, en triomphant du voisin et rival sud-américain, l'Uruguay en finale. Le dernier carré est complété par la très bonne surprise européenne, l'équipe d'Irlande et une équipe africaine, le Ghana.
Le passage de 16 à 24 équipes en Coupe du monde a permis à certaines confédérations d'obtenir des places supplémentaires : 2 places en plus pour l'Asie, l'Afrique, la CONCACAF, 1 place en plus pour l'Europe et l'Amérique du Sud. Même si, logiquement, l'augmentation du nombre de matchs a entraîné un plus grand nombre de buts, l'ensemble du tournoi a présenté des rencontres de bon niveau, avec du spectacle et du beau jeu. Le Brésil, même éliminé prématurément en quarts de finale, a marqué les esprits avec une armada offensive impressionnante (25 buts en 5 matchs) et 2 matchs gagnés en marquant 10 buts (face à la Corée du Sud et la Belgique en huitièmes finale). L'attaquant brésilien Adailton termine logiquement en tête du classement des buteurs avec 10 réalisations, bien aidé par un sextuplé face aux Sud-Coréens. Quant au Ballon d'Or de meilleur joueur, c'est l'Uruguayen Nicolás Olivera, finaliste malheureux avec sa sélection.
Les 24 participants sont répartis pour le premier tour dans 6 groupes de 4 équipes. Les deux premiers de chaque groupe sont qualifiés pour les huitièmes de finale, ainsi que les 4 meilleurs troisièmes.