CityPlay
CityPlay, anciennement France CitéVision ou FCV jusqu'à [4], était un fournisseur d'accès à internet très haut débit créé en 1999 et basé à Amiens, où il proposait des offres triple play utilisant les technologies HFC et FTTH sur son propre réseau[3]. Par la suite, l'opérateur s'est installé sur plusieurs réseaux d'initiative publique[5]. CityPlay proposait également des offres quadruple play et mobile, en tant que MVNO sur le réseau Orange[6]. En , le site web de CityPlay indiquait que l'opérateur avait mis en place plus de 40 000 prises très haut débit résidentielles[3]. Le , l'activité grand public ainsi que le réseau de CityPlay sont rachetés par Altitude Infrastructure, maison mère du fournisseur d'accès concurrent Wibox[7]. Le , c'est l'hébergeur Adista qui en rachète l'activité professionnelle[8],[9]. En , le site web de CityPlay n'existe plus et redirige vers celui de Wibox[10]. Le , Wibox cède le réseau d'Amiens au Groupe SFR-Numericable[11]. PrésenceLors de son rachat par Wibox, CityPlay était présent[5] :
Dans le passé, CityPlay était également présent[13] :
HistoriqueEn 1999, la SAS France CitéVision est créée[3]. Le , le journal officiel annonce l'attribution d'une licence d'opérateur à France CitéVision pour le département de Loir-et-Cher[14], qui sera étendue le aux régions Auvergne, Centre, Île-de-France, Picardie et Poitou-Charentes[15]. L'ARCEP a enregistré France CitéVision en tant que « réseau ouvert au public, service téléphonique » avec le nom de code FCTV[16]. Le , France CitéVision est retenu pour la réalisation du réseau câblé de la ville d'Amiens, ainsi que d'un réseau local nommé Philéas Net dédié aux établissements publics de la même ville[17]. En 2002, France CitéVision commence à investir et construire son réseau sur Amiens[5]. Début 2003, les premiers quartiers d'Amiens construits ont accès aux services de France CitéVision[18]. Le , Alcatel-Lucent annonce la construction d'un réseau FTTH GPON sur Amiens pour France CitéVision. Jusque-là, les clients amiénois étaient raccordés en HFC[19],[20]. Depuis le , France CitéVision propose des offres mobile des offres quadruple play et mobile en tant que MVNO sur le réseau France Télécom[6]. Le , France CitéVision annonce sept licenciements économiques. Des grévistes annoncent alors le chiffre de 80 clients pour la téléphonie mobile[21]. En , France CitéVision arrive sur le secteur de la Côte Fleurie[22]. Le , l'ARCEP attribue le numéro court 1006 à France CitéVision[23]. En , France CitéVision commence à raccorder des abonnés sur le réseau SIVU fibre des villes de Cappelle-la-Grande, Coudekerque-Branche, Fort-Mardyck et Saint-Pol-sur-Mer[24]. En 2013, France CitéVision est également présent en Moselle sur le réseau de Moulins-lès-Metz et Maizières-lès-Metz[25], ainsi que sur Europ'Essonne[26],[5]. Le , France CitéVision est officiellement renommé en CityPlay[4], changement de marque qui avait déjà été annoncé dans un dossier de presse le [27]. En , CityPlay annonce neuf nouveaux licenciements[28]. En , alors que Orange commence à déployer de la fibre optique sur Amiens en concurrence avec CityPlay, l'installation d'une nouvelle tête de réseau est annoncée pour 2014[29]. Logo
MatérielCityPlay propose différentes box et différents routeurs selon les réseaux sur lesquels l'opérateur est présent[30]. En , CityPlay fournissait aux abonnés du réseau SIVU un routeur de marque Comtrend associé à un décodeur TV Siligence, ainsi qu'à un téléphone Logicom[24]. En , le site web de CityPlay mentionne deux décodeurs TV différents[31] : un décodeur SGS 7233 de marque Siligence[32], ainsi que la box Vidéo Futur[33].
Service antenneLors de son installation dans un immeuble sur le réseau d'Amiens, le câble a pu remplacer les anciens réseaux de distribution ; les prises mises en place dans les appartements ne sont plus reliées à une antenne « râteau » (qui parfois est encore présente, mais déconnectée). Pour éviter que le téléspectateur ne soit lésé, la loi impose au câblo-opérateur de diffuser toutes les chaînes nationales gratuites de la TNT. Les opérateurs doivent faire, sur demande du client, une offre commerciale au gestionnaire de l’immeuble pour fixer les modalités de ce service antenne. L’offre ne doit être soumise ni à un abonnement, ni à une location de terminal. Seule une redevance d’entretien du réseau peut être demandée, généralement de l’ordre de quelques euros par mois et par logement ; elle est incluse dans les charges communes. Des informations juridiques plus précises sont présentes dans l’article 34-1 de la loi du [34]. Le CSA en a précisé les conditions de mise en œuvre, notamment financières et techniques, dans sa recommandation du [35].
Notes et références
Voir aussiArticles connexesLiens externes
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