Chalandrey est un point haut de la région. Il est facile d'y observer le mont Saint-Michel par temps clair.
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Chalandreio en 1174[1], Chalandre vers 1200[1] et en 1220[2], Calendreium sans date, Chalandreu en 1275[1], Chalendreyo en 1371 et en 1372[3], Chalandrieu en 1394[1], Challandrie en 1398[1], Chalandrieu en 1401[1], ecclesia de Challandreio vers 1480[4], Chalandray en 1677[5], Chalandrey en 1829[6].
Le château fort de la Cour est démoli sur ordre d'Henri IV au XVIe siècle tout comme celui de Rouen afin de mieux contrôler d'éventuelles rébellions.
Lors de la Révolution, Jean-François Guérin (Le Mesnil-Thébault 1749 - 1793), ecclésiastique, curé de Chalandrey ne prêta pas serment à la constitution civile du clergé, et fut dénoncé et arrêté le , et affaibli il meurt à la suite des mauvais traitements lors de son transfert[8]. En 1793, Louis Marie de Bordes, seigneur de Chalandrey, fit partie de la fournée d'Avranches et fut sauvé de la guillotine par la mort de Robespierre[9].
Pendant la Seconde Guerre mondiale, l'envahisseur allemand avait installé ses troupes (radiocommunications et artillerie) sur les hauteurs de Chalandrey qui offraient une vision allant de Mortain à l'est au mont Saint-Michel à l'ouest.
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Lieux et monuments
Église Saint-Martin (XVIIIe siècle) avec sa voûte lambrissée et dont treize stalles situées dans le chœur proviennent de l'abbaye de Savigny. Elle abrite une Vierge à l'Enfant (XVIe) et un bas-relief extérieur représentant saint Martin (XVIe)[9].
Manoir des Bouteillières du XVe siècle possession de la famille de Bordes de Chalandrey[9].
Croix de cimetière du XVIIe siècle et tombe d'un chevalier.
René Gautier et al. (préf. Jean-François Le Grand, postface Danièle Polvé-Montmasson), 601 communes et lieux de vie de la Manche : Le dictionnaire incontournable de notre patrimoine, Bayeux, Éditions Eurocibles, coll. « Inédits & Introuvables », , 704 p. (ISBN978-2-35458-036-0), p. 144.
↑ abcde et fFrançois de Beaurepaire, Les noms de communes et anciennes paroisses de la Manche, Picard, Paris, 1986, page 96.
↑Jean Adigard des Gautries et Fernand Lechanteur, « Les noms de communes de Normandie », in Annales de Normandie XVII (mars 1967), § 633.
↑Comptes du Diocèse d’Avranches, dressés en 1369/1370 et 1371/1372, in Auguste Longnon, Pouillés de la Province de Rouen, Recueil des Historiens de France, Paris, 1903, p. 147C.
↑Pouillé du Diocèse d’Avranches, vers 1480, in Auguste Longnon, op. cit., p. 174D.
↑Roles par généralités et élections des paroisses de France et de leur imposition aux tailles, 1677 [BNF, cinq cents Colbert, ms. 261 f° 229 à 275].
↑Annuaire de la Manche (1829), Statistique de l'arrondissement de Mortain, p. 146.
↑Daniel Delattre et Emmanuel Delattre, La Manche les 602 communes, Grandvilliers, Éditions Delattre, , 280 p. (ISBN978-2-9159-0709-4), p. 115.