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Toponymie
Toponyme issu de l'agglutination du nom de personne gallo-romain Martinius et du suffixe acum qui signifie la « terre de Martin », « la propriété de Martinus »[1].
La paroisse eut au XIIe siècle, pour premier seigneur Geoffroy, puis son fils Robert et son petit-fils Philippe[2]. le village formait un fief qui a appartenu à Robert Servain, écuyer[3].
Au XVIe siècle, c'est Jean Gosselin qui en est le seigneur, et est anobli en 1519 avec son frère Robert Gosselin, chanoine de Créteil, et qui fut premier écuyer et valet de chambre ordinaire du roi Henri II. Avec son fils, Joachim Gosselin[Note 2], cités comme seigneurs de Martigny, ils firent restaurer le chevet de l'église[4]. La verrière en fait foi[2] !
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans.
Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[6]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[7],[Note 3].
En 2021, la commune comptait 311 habitants, en évolution de +9,51 % par rapport à 2015 (Manche : +0,44 %, France hors Mayotte : +2,49 %).
Hormis des peintures monumentales du XVIe classées[11], elle abrite trois objets classés en 1908 aux monuments historiques : une chaire à prêcher du XVIIe siècle[12], une statue de la Vierge à l'Enfant, du tournant des XVIe et XVIIe siècles[13] et un vitrail Renaissance, baie no 0, de la Sainte Parenté du Christ des XVIe et XIXe siècles[14], ainsi qu'un maître-autel du XVIIe, un lutrin du XVIIIe, un Chemin de croix du XXe peint par l'abbé André Lecoutey[2].
Daniel Delattre et Emmanuel Delattre, La Manche les 602 communes, Grandvilliers, Éditions Delattre, , 280 p. (ISBN978-2-9159-0709-4), p. 131.
René Gautier et al. (préf. Jean-François Le Grand, postface Danièle Polvé-Montmasson), 601 communes et lieux de vie de la Manche : Le dictionnaire incontournable de notre patrimoine, Bayeux, Éditions Eurocibles, coll. « Inédits & Introuvables », , 704 p. (ISBN978-2-35458-036-0), p. 392.
↑Les Gosselin perdirent leurs influences quand ils passèrent dans le camp protestant.
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑Bernard Beck (photogr. Bernard Pagnon), Quand les Normands bâtissaient les églises : 15 siècles de vie des hommes, d'histoire et d'architecture religieuse dans la Manche, Coutances, Éditions OCEP, , 204 p. (ISBN2-7134-0053-8), p. 151.