Le nom de la localité est attesté sous les formes Esculevilla vers 1140[2] et en 1332[3], en 1351 et 1352[4], Esculeville au XVIe siècle[2], Eculeville en 1553[5], Esculleville en 1554[6], en 1612 et 1636[7], Eculeville en 1677[8], Eculleville en 1689[9], en 1694[10] et en 1695 [11], Esculleville en 1713[12], Esculeville en 1716[13], Eculleville en 1719[14], Ecculleville en 1757[15], Eculleville en 1758[16], Eculleinville en 1771[17] et en 1777[18], Eculeville en 1781[19], Eculleville entre 1753 et 1785[20] et en 1793[21], Éculleville en 1801[22].
Le dernier seigneur d'Éculleville fut Anne Hilarion Jean Feuardent (1764-1804), écuyer, lieutenant de vaisseau, né à Éculleville, mort à Fort-de-France[23].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans.
Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[28],[Note 3].
En 2021, la commune comptait 47 habitants, en évolution de +51,61 % par rapport à 2015 (Manche : +0,44 %, France hors Mayotte : +2,49 %).
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Économie
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Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Baie de Quervière et pointe du Cormoran.
Maison d'Éculleville. Demeure seigneuriale datée de 1707, à laquelle on accède à son rez-de-chaussée surélevé par un escalier à double révolution[31].
Ferme-manoir de la Cotentine.
Église Saint-Martin (XIIIe[32], XVe – XIXe siècle, très rénovée). Elle abrite un bas-relief du XVe(la Charité de saint Martin) classé au titre objet aux monuments historiques[33], scellé dans l'embrasure d'une fenêtre nord, ainsi qu'un bénitier du XVIIe, des fonts baptismaux du XVIIIe, un lavabo du XIVe et une verrière du XXe.
Jean Mabire (1927-2006), écrivain, romancier, journaliste et critique littéraire français, est enterré avec sa femme dans le cimetière de l'église Saint-Martin.
Daniel Delattre et Emmanuel Delattre, La Manche les 602 communes, Grandvilliers, Éditions Delattre, , 280 p. (ISBN978-2-9159-0709-4), p. 78.
René Gautier et al. (préf. Jean-François Le Grand, postface Danièle Polvé-Montmasson), 601 communes et lieux de vie de la Manche : Le dictionnaire incontournable de notre patrimoine, Bayeux, Éditions Eurocibles, coll. « Inédits & Introuvables », , 704 p. (ISBN978-2-35458-036-0), p. 191.
↑Né à Gréville et mort à Valognes, ami du préfet Montalivet, il obtiendra en 1803 pour Beaumont la création du marché hebdomadaire, le samedi.
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑ a et bFrançois de Beaurepaire, Les noms de communes et anciennes paroisses de la Manche, Picard, Paris, 1986, p. 113-114.
↑Pouillé du Diocèse de Coutances, 1332, in Auguste Longnon, Pouillés de la Province de Rouen, Recueil des Historiens de France, Paris, 1903, p. 318D.
↑Compte du Diocèse de Coutances, pour l’année 1351 ou 1352, in Auguste Longnon, Pouillés de la Province de Rouen, Recueil des Historiens de France, Paris, 1903, p. 377F.
↑Eugène Robillard de Beaurepaire et le Comte Auguste de Blangy, Le Journal du Sire de Gouberville (t. II), Mémoires de la Société des Antiquaires de Normandie XXXII, Caen, 1895, p. 64.
↑Jean Bigot sieur de Sommesnil, État des paroisses des élections de Normandie, 1612/1636 [BNF, ms. fr. 4620].
↑Roles par généralités et élections des paroisses de France et de leur imposition aux tailles, 1677 [BNF, cinq cents Colbert, ms. 261 f° 229 à 275].
↑G. Mariette de La Pagerie, cartographe, Unelli, seu Veneli. Diocese de Coutances, divisé en ses quatre archidiaconés, et vint-deux doiennés ruraux avec les Isles de Iersay, Grenesey, Cers, Herms, Aurigny etc., chez N. Langlois, Paris, 1689 [BNF, collection d'Anville, cote 00261 I-IV].
↑Jean-Baptiste Nolin, Le duche et gouvernement de Normandie Divisé en Haute et Basse Normandie, en Divers Pays, et par Evechez, Paris, 1694 [BNF, IFN-7710251].
↑P. Mortier / H. Jaillot, Le Duché et Gouvernement de Normandie divisée en Haute et Basse Normandie, Amsterdam, 1695.
↑Dénombrement des généralités de 1713 [BNF, ms. fr. 11385, f° 1 à 132].
↑Guillaume de l'Isle, Carte de Normandie, Paris, 1716.
↑Bernard Jaillot, Le Gouvernement général de Normandie divisée en ses trois généralitez, Paris, 1719.
↑L. Brion de la Tour, Recueil des Côtes Maritimes de France, Desnos, Paris, 1757, carte n° 11.
↑Robert de Vaugondy, Carte du gouvernement de Normandie, Paris, 1758.
↑Rigobert Bonne, Carte du Gouvernement de Normandie avec celui du Maine et Perche, 1771, recueillie in Jean Lattre, Atlas Moderne ou Collection de Cartes sur Toutes les Parties du Globe Terrestre, vers1775.
↑P. Santini, Gouvernement de Normandie avec celui du Maine et Perche, Remondini, Venise, 1777.
↑Louis Stanislas d'Arcy de la Rochette, « A chart of the islands of Jersey and Guernsey, Sark, Herm and Alderney; with the adjacent coast of France », 1781, reproduit dans General atlas, publ. par William Faden, London, 1811.
↑Norbert Girard et Maurice Lecœur, Trésors du Cotentin : Architecture civile & art religieux, Mayenne, Éditions Isoète, , 296 p. (ISBN978-2-913920-38-5), p. 237.