Depuis le , elle fait partie de la nouvelle commune de La Hague et a le statut de commune déléguée.
Géographie
Localisation
Situé à l'extrémité de la pointe de la Hague, entre Auderville à l'ouest, Omonville-la-Petite à l'est, et Jobourg au sud, la commune partage son littoral entre l'extrémité de l'anse Saint-Martin qu'est la pointe du Nez, et le cap de la Hague par le nez Bayard qui fait de Saint-Germain la commune la plus septentrionale de Basse-Normandie devant sa voisine Auderville.
La commune s'organise essentiellement autour de deux hameaux, le bourg (constitué par la rue de haut et la rue de bas) et le hameau Danneville.
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous la forme Sancti germani au XIIe siècle[1].
La deuxième partie du toponyme serait un patronyme (« la famille des Vaux »)[2].
Des fouilles, dirigées par Dominique Cliquet, ont révélé une occupation humaine datée du Moustérien sur le site de Port Racine[4].
Le , le météore Ignès tombe, une heure après le levé du jour, faisant un grand bruit, faisant trembler les maisons de Saint-Germain-des-Vaux, d'Auderville et de la Hague. Le météore serait tombé dans la mer près de l'île d'Aurigny. Le phénomène est aperçu à Cherbourg et Valognes[5].
Le conseil municipal était composé de onze membres dont le maire et trois adjoints[7].
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans.
Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[8]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[9],[Note 2].
En 2021, la commune comptait 315 habitants, en évolution de −8,16 % par rapport à 2015 (Manche : +0,44 %, France hors Mayotte : +2,49 %).
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Économie
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Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Roche Gélétan. Si la légende veut que ces cailloux soient les traces du passage de Gargantua, ayant laissé là des graviers qui le gênaient dans ses bottes, les fouilles archéologiques ont mis au jour, sur la plage de Gélétan, l'un des plus anciens sites d'occupation du Cotentin, remontant au Paléolithique moyen[4].
Port Racine, surnommé le plus petit port de France. Quelques bateaux y sont amarrés par des aussières. Construit sous Napoléon Ier, son nom vient du capitaine corsaireFrançois-Médard Racine (1774-1817), qui y abritait sous l'Empire son lougrel'Embuscade. En 1886, il a été complété d'une seconde jetée.
Tour d'un ancien moulin à vent au hameau de Danneville.
Traces d'une motte féodale, sur la colline, à côté du Vieux-Moulin à Vent[12].
Les Herbeuses.
Fort Saint-Martin : la première redoute date de 1520. Le fort est doté de douze canons en 1837. Une fois désarmé et désaffecté, en 1921, il est devenu la propriété d'un patronage parisien qui y organise des colonies de vacances en juillet et le loue pendant l'année scolaire.
Au village de la rue du Bas, on peut voir rapporté sur la façade d'une maison, un bloc calcaire armorié provenant des ruines du manoir de la Fouèdre à Auderville. L'écu, qui porte les armes de la famille Fabien de La Fouèdre : de gueules à la fasce d'argent chargée d'un croissant de sable, accompagnée en chef de deux boucles d'or et en pointe d'une tête de sanglier d'argent, est timbré d'un casque morné (visière abaissé) soutenu par deux lions affrontés[18].
pour mémoire
Chapelle Saint-Germain, située non loin de la côte[19].
Le territoire communal est protégé par plusieurs initiatives environnementales. Dans le cadre du programme européen Natura 2000, il est couvert par la Zone de protection spéciale « landes et des dunes de la Hague » et par le site d'importance communautaire « côtes et landes de la Hague ».
La côte de Saint-Germain-des-Vaux appartient à la ZNIEFF de type 2 de la Hague, et compte trois ZNIEFF de type 1 : l'anse Saint-Martin, le cap de la Hague, et îlots et estran rocheux de la Hague. Comme pour le reste de la péninsule de la Hague, la côte est aussi un site naturel classé au titre de la loi de 1930 depuis le , et l'ensemble du territoire communal est inscrit depuis le . La commune entre dans le champ d'acquisition du Conservatoire du littoral, les terrains achetés étant gérés par le Syndicat mixte des espaces littoraux de la Manche (SyMEL).
Daniel Delattre et Emmanuel Delattre, La Manche les 602 communes, Grandvilliers, Éditions Delattre, , 280 p. (ISBN978-2-9159-0709-4), p. 198.
René Gautier et al. (préf. Jean-François Le Grand, postface Danièle Polvé-Montmasson), 601 communes et lieux de vie de la Manche : Le dictionnaire incontournable de notre patrimoine, Bayeux, Éditions Eurocibles, coll. « Inédits & Introuvables », , 704 p. (ISBN978-2-35458-036-0), p. 538.
Hugues Plaideux, « Archives religieuses inédites de la Hague (4) : À propos de l'église de Saint-Germain-des-Vaux »', dans Annales de Biville, n°27, , p. 19-22.
Hugues Plaideux, « Le prieuré de Saint-Germain-des-Vaux », dans Annales de Biville, no 30, , p. 20–32, et no 31, juil. 1990, p. 24-40.
Hugues Plaideux, « Le Port Racine à Saint-Germain-des-Vaux », dans Annuaire des cinq départements de la Normandie, Congrès de Cherbourg et de la Hague, 2008, p. 65-68.
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑ a et bAndré Davy, Les barons du Cotentin, Condé-sur-Noireau, Éditions Eurocibles, coll. « Inédits et introuvables du patrimoine Normand », , 319 p. (ISBN978-2-91454-196-1), p. 7.
↑Annuaire du département de la Manche, t. 11, Saint-Lô, Imprimerie d'Élie fils, (lire en ligne), p. 384-385.
↑Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du Moyen Âge en France, Strasbourg, Éditions Publitotal, , 28e éd. (1re éd. 1979), 1304 p. (ISBN2-86535-070-3, OCLC1078727877), p. 1036 (cf. Saint-Germain-des-Vaux).
↑Jack Lepetit-Vattier, « La baronnie de Bricquebec - L'emprise d'un grand domaine seigneurial », Vieilles maisons françaises (vmf), patrimoine en mouvement, no 232, , p. 26 (ISSN0049-6316).
↑Université Inter-Âges de Basse-Normandie - Antenne de Cherbourg (préf. Rodolphe de Mons), Blasons armoriés du Clos du Cotentin, Condé-sur-Noireau, Éditions Charles Corlet, , 214 p. (ISBN2-85480-543-7), p. 146.
↑Jean Barros, Le canton de Barneville-Carteret (Côte des Isles) : Le patrimoine, t. 1, Valognes, Éditions de la Côte des Isles, , 391 p. (ISBN2-9505339-1-4), p. 63.