En 1162, Guillaume de Saint-Jean donna à l'abbaye de La Lucerne la dîme de la foire d'Hyenville, ainsi que la dîme de la pêche aux anguilles. La foire annuelle se tenait le 1er août, le jour de la Saint-Pierre-ès-Liens[2].
Au cours de la Révolution française, Charles Antoine Tanquerey de la Mombrière (1743-1794), comte de Hyenville, capitaine des Dragons et maire de Hyenville, fut guillotiné à Paris le avec dix-huit autres condamnés dit de la « fournée de Coutances ». Marie-Louise (1780-1866), sa fille, fut la pensionnaire de madame Campan ou elle rencontra Hortense de Beauharnais et dont elle deviendra dame d'honneur[2].
Psychologue, conseillère départementale depuis 2021
Les données manquantes sont à compléter.
Le conseil municipal était composé de onze membres dont le maire et trois adjoints[6]. Ces conseillers intègrent au complet le conseil municipal de Quettreville-sur-Sienne le jusqu'en 2020 et Dany Ledoux devient maire délégué.
Démographie
En 2021, la commune comptait 365 habitants. Depuis 2004, les enquêtes de recensement dans les communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (en 2004, 2009, 2014, etc. pour Hyenville[7]) et les chiffres de population municipale légale des autres années sont des estimations[Note 3].
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Lieux et monuments
Église Saint-Patrice (ou Saint-Jean-Baptiste), gothique des XIIIe – XIVe siècles, avec une petite crypte sous l'autel. Elle abrite le gisant, du XIIIe, de la dame de Hyenville découvert en 1981 dans la crypte, classé au titre objet en 1983[10], une poutre de gloire du XVIIIe[2], des pierres tombales du début du XVIIIe.
↑Tanqueray de la Mombrière fut anobli par lettres patentes du roi du mois de . Il était conseiller du roi au bailliage et siège présidial de Coutances, fonctions dans lesquelles il avait succédé à son père. Issu d'une famille, ancienne dans la robe, il avait « pour aïeule paternelle » , disent les lettres patentes, « Marie de Grimouville qui compte parmi ses ancêtres » des chevaliers de nos ordres et des capitaines des gardes de notre corps. » Il portait : d'azur à une ancre d'or, posée en pal, chargée d'un cœur de gueules et surmontée de deux étoiles d'argent. Il fit partie de la grande assemblée des trois ordres du bailliage du Cotentin, en 1789, et il y fut représenté par messire Charles-Antoine Tanqueray, son fils, capitaine de dragons[3].
↑Dans le tableau des recensements et le graphique, par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique que les populations correspondant à l'année 2006, première population légale publiée calculée conformément aux concepts définis dans le décret no 2003-485 du 5 juin 2003, et les années correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee.
↑ a et bJean-Michel Renault, « Revue monumentale et historique de l'arrondissement de Coutances : Canton de Saint-Sauveur-Lendelin », Annuaire du département de la Manche, Julien-Gilles Travers, 28e année - 1856, p. 55 (lire en ligne).
Daniel Delattre et Emmanuel Delattre, La Manche les 602 communes, Grandvilliers, Éditions Delattre, , 280 p. (ISBN978-2-9159-0709-4), p. 115.
René Gautier et al. (préf. Jean-François Le Grand, postface Danièle Polvé-Montmasson), 601 communes et lieux de vie de la Manche : Le dictionnaire incontournable de notre patrimoine, Bayeux, Éditions Eurocibles, coll. « Inédits & Introuvables », , 704 p. (ISBN978-2-35458-036-0), p. 261.