Le nom de la localité est attesté sous la forme de Bosco Rogerii en 1139[3], Boscus Rogerii sans date.
Toponyme tardif de formation romane, constitué de l'appellatif bois et du nom de baptême médiéval Roger, soit le « bois de Roger ». Il s'agit en l'occurrence du nom de Roger d'Aubigny, seigneur de Saint-Martin-d'Aubigny (canton de Périers), qui fit don de l'église de Boisroger à l'abbaye bénédictine de Cormery[4] au XIe siècle[5].
Le conseil municipal était composé de onze membres dont le maire et deux adjoints[8].
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans.
Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[10],[Note 2].
En 2021, la commune comptait 231 habitants, en évolution de −5,71 % par rapport à 2015 (Manche : +0,44 %, France hors Mayotte : +2,49 %).
Boisroger a compté jusqu'à 646 habitants en 1821.
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Lieux et monuments
Église Saint-Nicolas du XIIe siècle, remaniée au XVe et XVIIIe siècles et chapelle latérale de 1838. Elle abrite un maître-autel du XVIIIe, des Fonts baptismaux du XIVe, un groupe sculpté saint Roch, saint Sébastien et saint Eustache du XVIe, une statue de saint Nicolas du XVIIe, une Vierge à l'Enfant du XIVe, ainsi qu'une verrière du XXe de G. Merklen[13].
Ancienne ferme seigneuriale près de l'église. La demeure appelée le Prieuré rappelle l'existence d'un prieuré à Boisroger.
Croix de cimetière du XVIIe siècle, croix de consécration du XVIIe siècle, calvaire du XIXe siècle, croix de chemin dite croix Boutelou[13].
Il ne reste rien du prieuré Saint-Benoît fondé en 1140-1145[13] par trois religieux, à part la toponymie qui désigne sous ce nom un lieu à proximité de l'église. Il dépendait de l'abbaye de Cormery au diocèse de Tours[14].
Personnalités liées à la commune
Jean-Baptiste Le Cronier (1758-1835), né et mort à Boisroger. Curé de Saint-François du Havre et chanoine de Moulins, une chapelle lui a été dédié dans l'église[13].
Adolphe Léon Willette (1857-1926), peintre, illustrateur et caricaturiste, acquit une maison à Boisroger à la fin du XIXe siècle et y effectua de longs séjours avec sa famille[15].
Daniel Delattre et Emmanuel Delattre, La Manche les 602 communes, Grandvilliers, Éditions Delattre, , 280 p. (ISBN978-2-9159-0709-4), p. 33.
René Gautier et al. (préf. Jean-François Le Grand, postface Danièle Polvé-Montmasson), 601 communes et lieux de vie de la Manche : Le dictionnaire incontournable de notre patrimoine, Bayeux, Éditions Eurocibles, coll. « Inédits & Introuvables », , 704 p. (ISBN978-2-35458-036-0), p. 97.
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑Michel Pinel (photogr. Patrick Courault), Châteaux et Manoirs de la Manche, t. 5, Rivages de France, coll. « Lumières et histoire », , 256 p. (ISBN978-2-9561209-6-4), p. 86.
↑Éric Barré, « Une extension de la baronnie d'Argences : la baronnie du Petit-Fécamp en Cotentin, au Moyen Âge », Revue de la Manche, t. 37, no 148, , p. 29 (ISBN979-1-0937-0115-8).