Il était décrit de la manière suivante au milieu du XIXe siècle : « le territoire de cette commune qui s'appuie au nord sur le Haut-Bray, et qui atteint au sud la route royale de Rouen à Reims, est inégal, parsemé de tertres et de vallons, assis sur un -sol humide mêlé de sable et d'argile, dont les chemins deviennent impraticables pendant,là mauvaise saison. Un tiers do la superficie est couvert de bois ; un autre tiers comprend des terres labourables de, moyenne qualité[1] ».
La commune est située dans le bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par l'Avelon, le cours d'eau 05 de la commune de Blacourt[2], le cours d'eau 06 de la commune de Blacourt[3], le cours d'eau 09 de la commune de Blacourt[4], le ruisseau des Raques[5]divers bras de l'Avelon[6] et divers autres petits cours d'eau[7],[Carte 1].
L'Avelon, d'une longueur de 23 km, prend sa source dans la commune de Senantes et se jette dans Rivière de Saint-Just à Beauvais, après avoir traversé onze communes[8].
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Sensée ». Ce document de planification concerne un territoire de 1 219 km2 de superficie, délimité par le bassin versant du Thérain. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE proprement dit est, en 2024, en cours d'élaboration. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le syndicat intercommunal de la Vallée du Thérain (SIVT)[9].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 761 mm, avec 11,9 jours de précipitations en janvier et 8,1 jours en juillet[10]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Jaméricourt à 18 km à vol d'oiseau[12], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 695,7 mm[13],[14]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[15].
ZNIEFF du bois d'Avelon et lande de Lachapelle-aux-Pots, qui se trouve sur des sables acides et les grès ferrugineux reposant sur des argiles, générant des boisements acidophiles aux reliefs accidentés et au caractère atlantique et sub-montagnard[18] ;
ZNIEFF des prairies, landes et bois humides du bas-Bray de Saint-Germer-de-Fly à Lachapelle-aux-Pots, composée essentiellement de boisements de chênes pédonculés et de bouleaux pubescents, ainsi qu'un secteur ouvert d'environ 1,5 ha où se trouvent moliniaie, landes humides, prairies pâturées, cariçaie, ptéridiaie et lande humide à bruyère quaternée, qui constitue un habitat d'intérêt très élevé pour la Picardie. C'est une des rares zones encore préservées de landes de ce secteur de l'Oise. Depuis son abandon, les surfaces se boisent progressivement et les habitats et espèces patrimoniales disparaissent[20] ;
Urbanisme
Typologie
Au , Blacourt est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[21].
Elle est située hors unité urbaine[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Beauvais, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 162 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[22],[23].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (58,6 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (62,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
prairies (40,1 %), forêts (36,3 %), terres arables (10,2 %), zones agricoles hétérogènes (8,3 %), zones urbanisées (5,1 %)[24]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Lieux-dits, hameaux et écarts
La commune compte plusieurs hameaux et écarts, outre ke chef-lieu à la Haute-Rue : Avelon, les Landrons, Montreuil, La Boissière et le Méhet.
Habitat et logement
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 253, alors qu'il était de 240 en 2013 et de 217 en 2008[I 2].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Blacourt en 2018 en comparaison avec celle de l'Oise et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (6,3 %) supérieure à celle du département (2,5 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 90,8 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (88,7 % en 2013), contre 61,4 % pour l'Oise et 57,5 pour la France entière[I 4].
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La localité a été dénommée Blaencourt en 1152 (Bladolduvilla)[1].
Histoire
Sous l'Ancien Régime, Blacourt relevait du vidame de Gerberoy. La seigneurie était à la famille de Couquault, à laquelle vint par alliance vers 1430 le fief d'Avelon. La terre ayant été acquise en 1486 par Jean de Monceaux , fut comprise au seizième siècle dans.la baronnie de Hodenc-en-Bray qui appartenait à la maison de Monceaux[1].
En 1841, on indiquait que la commune était propriétaire du presbytère, d'une école, d'une partie dubois des Bouleaux .comprenant environ quinze hectare et vingt-cinq autres hectares de terrain à l'état de pâture. Deux moulins à eau étaient exploités sur le territoire communal, et la population était principalement constituée de bûcherons et d'agriculteurs. Quelques ouvriers potiers étaient employés aux fabriques de Lachapelle-aux-Pots[1].
Un ensemble de casiers automatiques installé par le Casier brayon permet aux habitants du secteur d'acheter à tout moments des produits frais en circuit court et de retirer des commandes[32].
Ils poursuivent leurs études au collège des Fontainettes à Saint-Aubin-en-Bray.
Culture
Une ancienne cabine téléphonique a été aménagée en 2020 en bibliothèque libre-service[35]
Justice, sécurité, secours et défense
La municipalité souhaite développer sur la mandature 2020-2026 la sécurisation routière et la vidéosurveillance[36].
La commune a organisé en 2021, en complément de l'action de la Gendarmerie nationale une participation citoyenne où neuf habitants participent au dispositif Voisins vigilants et prévoit l'installation de caméras de vidéosurveillance[37].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[38]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[39].
En 2022, la commune comptait 576 habitants[Note 3], en évolution de −8,57 % par rapport à 2016 (Oise : +0,87 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
La population de la commune est relativement jeune.
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 35,2 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 19,7 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 291 hommes pour 283 femmes, soit un taux de 50,7 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (48,89 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[41]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
1,0
90 ou +
0,4
3,8
75-89 ans
3,2
14,1
60-74 ans
17,0
21,6
45-59 ans
17,3
25,1
30-44 ans
26,1
13,7
15-29 ans
12,0
20,6
0-14 ans
24,0
Pyramide des âges du département de l'Oise en 2021 en pourcentage[42]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,5
90 ou +
1,4
5,5
75-89 ans
7,6
15,6
60-74 ans
16,3
20,8
45-59 ans
20
19,4
30-44 ans
19,4
17,6
15-29 ans
16,2
20,6
0-14 ans
19,1
Sports
Le village accueille le club de courses à pied hors stade, de trail et de cross de Blacourt, créé en 1989 et qui, en 2019, comptait 92 licenciés[43].
Économie
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Une carrière d'argile est exploitée depuis 1997 au lieu-dit du bois des Tailles pour l'usine de tuiles de Saint-Germer-de-Fly. Cent-vingt mille tonnes de matériaux ont été extrait en 2016, et l'extension de la carrière est souhaitée par l'exploitant pour disposer d'une capacité de production renouvelée pendant trente ans[44].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
L'église Saint-Martin, construite en grès, est constituée d'un clocher en charpente et ardoises, carré à la base, octogonal ensuite et qui domine la croisée, d'une nef unique, d'origine ancienne, suivie d'un transept saillant et d'un chœur terminé par une abside à trois pans du XVIe siècle La nef est flanquée au sud d'un porche en bois qui s'étend sur toute sa longueur et conserve au nord-est une petite fenêtre en plein cintre à double ébrasement – extérieur et intérieur – qui est la marque de la première moitié du XIIe siècle. A côté se trouve une grande fenêtre à réseau flamboyant du XVIe siècle. Un petit vitrail du XVIe siècle, en assez mauvais état, se voit dans le croisillon nord tandis que le chœur a conservé des belles boiseries du XVIIIe siècle avec un retable consacré à saint Martin[45],[46]. Elle est inscrite au titre des monuments historiques en 2023[47].
La chapelle du Dieu de Pitié, datant du XIXe siècle et restaurée en 2020[48].
L'église et son porche latéral
Le monument aux morts
Personnalités liées à la commune
Le nom de quelques seigneurs de Blacourt nous est parvenu[1] :
Jean de Couquault écuyer, est seigneur de Blacourt en 1550.
L'Abbaye Saint-Germer-de-Fly vend en 1576 à Jacques Couquault, écuyer, seigneur d'Avelon, le fief de Molencourt, afin de pouvoir payer sa part dans le don de cinquante mille écus accordé au roi par le clergé.
Messire Henry de Couquault sert comme garde du roi dans la compagnie de Noailles en 1698. Le chef de cette maison était officier aux gardes françaises avant la Révolution française.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑ abcd et eLouis Graves, Précis statistique sur le canton du Coudray-Saint-Germer, arrondissement de Beauvais (Oise), Beauvais, Achille Desjardins, (lire en ligne), p. 42-45.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑« Election municipale partielle dimanche », Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne, consulté le )« Il s'agit de participer au premier tour de l'élection municipale partielle organisée à la suite de la démission, en juillet dernier, de Raymond Maugez, maire depuis 2004, « pour raisons personnelles ». Depuis, c'est François Bénard, le premier adjoint au maire, qui assure l'intérim ».
↑EIP, Annuaire des Mairies de l'Oise (60), Cannes, Les Éditions Céline, coll. « Annuaire des maires de France », , 254 p. (ISBN978-2-35258-160-4, lire en ligne), p. 37.
↑« Avec le confinement, casiers de produits locaux et circuits courts font le plein dans l'Oise : Les casiers proposant des produits locaux et les distributeurs en circuits courts connaissent un regain de popularité avec les restrictions de circulation », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
↑« Contre la fermeture d'une classe à Blacourt, la mobilisation ne faiblit pas : Après l'annonce confirmée de la fermeture d'une classe à Blacourt, les parents d'élèves du regroupement pédagogique intercommunal Blacourt-Espaubourg se mobilisent », L'Éclaireur - La Dépêche, (lire en ligne, consulté le ).
↑Pauline Beignon, « À Blacourt, le maire récompense des jeunes bénévoles avec ses indemnités : Le maire, Jean-Pierre Fouquier, a récompensé des enfants bénévoles qui ont passé quelques matinées pendant les vacances à entretenir les lieux publics de la commune », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
↑« À Blacourt, la sécurité routière est la priorité des élus : La nouvelle municipalité du Coudray a invité il y a quelques jours la conseillère départementale, Martine Borgoo, afin de lui exposer leurs projets en matière de sécurité », L'Éclaireur - La Dépêche, (lire en ligne, consulté le ).
↑Marie-Géraldine Dartois, « Blacourt : le village sécurisé grâce à la participation citoyenne et la vidéo protection : Le village de Blacourt a fait le choix de la participation citoyenne et de la vidéo protection pour assurer la sécurité des habitants », L'Éclaireur - La Dépêche, (lire en ligne, consulté le ).
↑« Blacourt : malgré la crise et les inquiétudes, l'Association Sportive court toujours : L'AS Blacourt fait partie des victimes de la crise sanitaire. La baisse du nombre des licenciés et le manque de visibilité pour l'avenir ne sont pas rassurants », L'Éclaireur - La Dépêche, (lire en ligne, consulté le ).
↑Elie Julien, « À Blacourt, le fabricant de tuiles souhaite exploiter 20 ha de plus : Afin d'alimenter son usine de Saint-Germer-de-Fly et d'assurer son avenir, Imerys a lancé une procédure pour pouvoir exploiter une plus grande surface autour de sa carrière », Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
↑« À Blacourt, les cloches de l'église Saint-Martin sonnent à nouveau depuis début août : Après plus de quatre années à l'arrêt, les cloches de l'église de Blacourt sonnent à nouveau depuis début août. L'horloge indique elle aussi à nouveau l'heure », L'Éclaireur - La Dépêche, (lire en ligne, consulté le ).
↑« À Blacourt, des jeunes ont restauré la chapelle du Dieu de Pitié : Après plus de 10 années à l'abandon, la chapelle du Dieu de Pitié a été restaurée. Des enfants de la commune ont apporté leur aide au maire », L'Éclaireur - La Dépêche, (lire en ligne, consulté le ).