Le groupe affirme avoir pour but la création de la République de « Laurentie », nom que donnait Wilfrid Morin au territoire québécois en 1938[5]. Outre cela, la pensée politique de l'Alliance laurentienne est de droite: elle se réclame du corporatisme, souhaite un gouvernement « d'inspiration chrétienne, qui perpétuera les saines traditions »[6] et Barbeau ne « cache pas son admiration pour des régimes autoritaires comme celui de Salazar au Portugal »[7]. L'Alliance laurentienne publie une revue de janvier 1957 à octobre 1962 nommée Laurentie[5]. Il s'agit de la première revue indépendantiste à apparaître depuis la fin de La Nation de Paul Bouchard en 1938. Son tirage varie entre 1 000 et 3 000 exemplaires par numéro[8].
↑Jean-Philippe Carlos, « "Exprimer la conscience d’un peuple" : le réseau des revues intellectuelles de droite et la question de l’indépendance nationale du Québec (1957-1968) », Mens, vol. 15, no 2, , p. 25 (lire en ligne)
↑Jean-François Nadeau, Bourgault, Montréal, Lux, , 606 p. (lire en ligne), p. 181
↑ a et bAndrée Ferretti et Gaston Miron, Les grands textes indépendantistes - Écrits, discours et manifestes québécois 1774-1992, Montréal, L'Hexagone, , 497 p., p. 121
↑Claude Corbo et Yvan Lamonde, Le rouge et le bleu: une anthologie de la pensée politique au Québec de la Conquête à la Révolution tranquille, Montréal, Les presses de l'Université de Montréal, , 576 p. (lire en ligne), « Le projet de République de Laurentie », p. 511
↑Jean-Philippe Carlos, « "Exprimer la conscience d’un peuple" : le réseau des revues intellectuelles de droite et la question de l’indépendance nationale du Québec (1957-1968) », Mens, vol. 15, no 2, , p. 25-27 (lire en ligne)