BelgicanismeLe nationalisme belge, également appelé belgicanisme (en néerlandais : belgicisme), est un courant politique qui affirme l'existence d'une spécificité belge commune aux groupes qui la composent et irréductible aux identités des pays environnants, à savoir les Pays-Bas et la France. L'historien Henri Pirenne est connu pour avoir abondamment alimenté par ses travaux ce courant idéologique. Les personnes qui y adhèrent sont souvent appelées belgicains. CourantsGrande BelgiqueTrès influent à la fin de la Première Guerre mondiale, ce courant défend le retour aux frontières d’avant le traité des XXIV articles de 1839, voire l’annexion de régions limitrophes françaises et allemandes[1]. Pierre Nothomb, principale figure du Comité de politique nationale, est le principal animateur du mouvement nationaliste[2]. UnitarismeLe mouvement unitariste prône la suppression des Régions et Communautés créées au cours des successives Réformes de l’état. Les unitaristes souhaitent revenir à l’État unitaire qui a progressivement disparu à partir de 1970[3]. Le principal parti politique belgicain unitariste est le Belgische Unie – Union belge[4]. Fédéralisme d’unionCe courant attaché à l’unité du pays prône le statu quo institutionnel. Refusant tout changement institutionnel qui pourrait conduire au confédéralisme ou à la séparation de la Belgique, il est également attaché au maintien de la Monarchie. En outre, cette vision encourage, sans nécessairement retourner à un État unitaire, à refédéraliser une série de compétences. Dans ce cadre, un sondage publié en février 2024 annonce un important soutien des Belges à l'unionisme via une re-fédéralisation des compétences régionales[5]. Organisations belgicanistes (nationalistes ou non)Partis politiques
Associations
JournauxCritiquesLes détracteurs reprochent à ces courants de nier les identités et les spécificités régionales des communautés qui composent le pays, ne reconnaissant qu'une identité belge aux habitants de Belgique. Les partis politiques ouvertement belgicains n'ont remporté aucune élection ; le nationalisme belge reste beaucoup plus faible que le nationalisme flamand[14]. Car n'ayant pas les mêmes assises culturels que le nationalisme flamand. En effet ce-dernier dispose d'associations cultures, de mouvements de jeunesse, de syndicats étudiants et de partis politiques a contrario du mouvement belgicain. Voir aussi
Notes et références
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