Wilfrid MorinWilfrid Morin
Wilfrid Morin né à Valleyfield (1er novembre 1900 - ) était un prêtre, écrivain et militant indépendantiste québécois[1]. BiographiePrêtre catholique, pourvu d’une licence en théologie du Grand Séminaire de l’Université de Montréal, où il est ordonné prêtre le . Docteur en sciences économiques et sociales, licencié en droit international; diplôme obtenu "magna cum laude" à l'Institut catholique de Paris, sa thèse de doctorat s'intitule Le droit de la nationalité canadienne française[2] et est commentée par les pères de la Compagnie de Jésus [3]. Philosophe, historien et essayiste indépendantiste[4], ses disciples seront les fondateurs de l’Alliance laurentienne. Il a fait deux séjours en France, entre 1934 et 1939[5],[6],[7]. Il s'est rendu aussi en Terre Sainte et en Égypte; à son retour il devient Professeur au Collège de l'Assomption, au Collège André-Grasset et au Collège Jean-de-Brébeuf. Quelques mois avant sa mort, il avait été nommé aumônier chapelain à l’Hospice de St-Henri. Il se mouvait aussi dans l’univers de la radiophonie à Radio-Canada, où il a été chroniqueur à l'émission culturelle "S.V.P"[8],[9]. Il est décédé dans un accident de voiture, alors qu'il était au volant. Prenaient aussi place dans l'automobile le pianiste et critique musical Léo-Pol Morin, le journaliste-vedette Louis Francoeur, l'annonceur Fernand Leclerc et le chimiste et professeur à l'École Polytechnique de Montréal, Louis Bourgoin. Tous, sauf Louis Bourgoin, ont perdu la vie dans l'accident [10]. Citations« Une âme Française ne peut jamais désespérer. Nous deviendrons politiquement indépendants, c’est notre plus intime conviction. À l’exécution de ce vaste monument, nous donnerons le sang de notre cœur et tout le courage de nos tenaces énergies. Et s’il fallait mourir à la tâche, nous userions jusqu’au bout notre intelligence et nos forces dans l’espérance de voir se réaliser sur des bases solides l’avenir de notre Québec catholique et français. » « La langue Française demeure pour tous les Canadiens l’héritage le plus sacré. Cesser de la parler, c’est trahir. C’est se condamner. Nul ne saurait le faire sans se clouer au pilori du mépris public. Bref, l’âme d’un Canadien se cache sous le verbe de la France comme dans un tabernacle sacré, intangible. » « Nous nous sommes perpétués comme race, nous avons conservé intégrale notre religion catholique, parce que, sans trêve et sans merci, frappant d’estoc et de taille, nous avons combattu pour garder pure et belle, toute vibrante de sons et d’enthousiasmes, Sa Majesté la langue Française! » Publications
En 1960, peu de documents existaient concernant l'indépendance du Québec. On connaissait La Revue socialiste, lancée par Raoul Roy. La revue Laurentie, de Raymond Barbeau et le livre : L'Indépendance du Québec, de Wilfrid Morin, ainsi que quelques autres ouvrages. Les disciples de l’abbé Wilfrid Morin ainsi que Raymond Barbeau fondèrent l’Alliance laurentienne le . Sources
Références
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