Le , Garnier de Sombernon fonde l'abbaye d'Aseraule[note 1] (où poussent des érables[4]) tout à fait en amont de l'Arvo (Arvault à l'époque), à 5,3 km au nord-ouest de l'actuelle abbaye, lui donnant Tres Valles et tout son territoire[5].
L'emplacement exact de Tres Valles est débattu. L'endroit est déjà mentionné au VIIe siècle : en 696, Ansbert, évêque d'Autun, lègue par testament sa villa de Tres Valles "à son église cathédrale" et à l'oratoire dédié à saint Léger[5],[note 2]. Au XIIe siècle, il est probable que Tres Valles n'est plus habité voire est détruit, car les moines de Saint-Symphorien n'émettent aucune réclamation sur cette terre à la suite de la donation de 1131. De même rien n'indique qu'Azeraule est habitée lors de l'installation des moines[6] (comme les cisterciens recherchaient la solitude, il est même très probable que le lieu était désert).
Pour Marion, le Tres Valles du XIIe siècle est une villa à l'emplacement de l'abbaye actuelle[7] ; pour Richard, le nom désigne le territoire des vallons de l'Oiserolle, des Godeaux (les Gordots) et de Saunière, tandis que pour Fyot, il englobe tout le bassin de l'Arvo y compris Crosson, la Forêt, Comberainbeuf, et une portion de la vallée de l'Ouche[8]. Il n'y a pas de cours d'eau dans le vallon de Saunière ; par contre, l'Arvo tout à fait en amont est bien divisé en trois petits bras, dans les vallons de l'Oiserolle, des Gordots et du Champ Piquet ; les trois bras se réunissent à la ferme de Crosson, qui correspond bien à un lieu où trois vaux se rencontrent[loc 1].
L'ordre de Cîteaux, pourtant âgé de seulement 33 ans, a déjà acquis une grande renommée ; Gauthier s'adresse à Étienne Harding, troisième abbé de Cîteaux, pour peupler la nouvelle abbaye de ses moines. Harding envoie treize moines, dont l'un, Gauthier, est nommé supérieur[5]. En septembre[6] ou , Garnier de Sombernon confirme sa donation devant le duc de BourgogneHugues II et la duchesse Mathilde de Mayenne[9]. À cette occasion, Hugues II déclare prendre la nouvelle abbaye sous sa protection spéciale et, sous son instigation, Bouchard, prieur de Vergy, fait lui aussi une donation : toute la terre depuis la villa Croat (actuellement les Gruey[note 3]) jusqu'à la rivière Oscre (l'Ouche), et depuis le pont de l'Ouche jusqu'à Combam Raibo (Comberainbeuf[loc 2]). En compensation, Hugues donne à Vergy tout ce qu'il possède sur les territoires de Flagy (Flagey) et de Veone (Vosne - celui du Vosne-Romanée[loc 3])[7].
Le choix du lieu d'implantation n'est pas très heureux : le terroir est rude, le sol est caillouteux et l'eau est rare[4] : il y a bien une belle source à l'Azeraule, mais elle tarit lors de grandes sécheresses[10]. Puis les bâtiments de l'abbaye ne sont pas encore achevés, qu'un incendie détruit tout le bâti existant[7]. Garnier de Sombernon persévère : il transporte le siège de l'abbaye à la confluence de l'Arvo, à 514 m d'altitude, au pied du même plateau où se trouve l'Aseraule. Ce lieu s'appelle désormais Buxeria, qui devient à terme "la Bussière"[7]. Dès le XIIe siècle, des hameaux se groupent autour de l'abbaye[11].
Lors de ce transfert, Garnier, décidément généreux, achète des biens proches de la nouvelle abbaye et les donne à celle-ci ; il fait ratifier cette donation par Arnoul le Cornu, qui tient ces biens en fief[7]. Il donne aussi aux moines les droits de pâturage et de pêche sur toutes ses terres et le droit d'usage dans ses bois - mais se réserve le droit de chasse. Le territoire de l'abbaye est alors divisé en deux parties : l'amont de l'Arvo (le Tres Valles d'origine) et l'aval vers la confluence ; Crosson, qui se trouve au point de passage obligé pour accéder aux trois petites vallées de l'amont, voit ses terres endommagées par les fréquentes allées et venues des convers et des sergents de l'abbaye. Les plaintes vont loin, puisqu'on les retrouve dans une bulle du pape Alexandre III. Mais cet inconvénient dure peu : vers 1140, Aymond de Drée, qui tient Crosson en alleu, le donne à l'abbaye ; dans la charte de donation, il est spécifié que le hameau est « enclos dans les terres de l'abbaye »[12].
Les travaux de construction sont activement poussés, mais Garnier meurt avant de les voir terminés. La grande église qu'il a commencée est achevée en 1172 au frais de Ponce-de-Mont-Saint-Jean, seigneur de Charny ; dédiée à Marie selon la tradition cistercienne, elle est consacrée la même année par Pierre le Vénérable, évêque de Tarentaise et ancien moine de Cîteaux, qui traverse le pays en chemin vers l'Angleterre où il a pour mission de réconcilier le roiHenri II Plantagenêt et son fils Henri le Jeune[13].
L'église achevée avec sa sacristie et l'armarium attenant, les travaux se poursuivent sur le reste de l'abbaye. Début XIIIe siècle , l'aile Est du corps principal de l'abbaye englobe l'armarium et la sacristie qui est agrandie d'une travée côté Est[MH 2] et reçoit une croisée d'ogives[14]. En même temps que cette aile sont construits le cellier et le réfectoire des moines, trois éléments qui ont survécu jusqu'à notre temps ; le chœur de l'église est aussi agrandi d'une travée [MH 2].
Croissance
Dès le XIIe siècle des hameaux se groupent autour de l'abbaye[11]. Fin XIIe siècle ou début XIIIe siècle une très grande grange est construite à Azeraule. Remaniée au long des siècles, elle existe toujours[15]. Elle est appelée "grange dîmière"[MH 3]. Ses contreforts, pieds droits et arcs de cintre sont en belle pierre blanche importée d'ailleurs (pierre d'origine non locale) et qui contraste avec les moëllons des murs[16]. Une croix de chemin de l'époque, voisine de la grange, a également perduré jusqu'à nos jours[loc 4]. En-dehors de l'enceinte de l'abbaye se développe un petit bourg appelé la Basse-Cour, enclos de murs aux XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles[17].
Les exemples de générosité du fondateur, du duc de Bourgogne et d'autres, portent leurs fruits : l'abbaye s'enrichit "à une incroyable rapidité", dit l'un de ses historiens, dès la fin du XIIe siècle et au long du XIIIe siècle. Des biens sont dénombrés jusqu'à Dijon, Beaune, Semur, Vitteaux. Vers l'an 1200 elle possède droits de pâturage et d'usage dans presque toutes les forêts de l'Auxois. En 1204, Ylla de Thorey donne les hameaux de Beurey et l'Epinois de Soussey à l'Abbaye[18]. En selon une charte de Guy seigneur de Coyon[note 4], elle a le droit de pêche exclusif sur presque 10 km du cours de l'Ouche, ad navem et filetum, lurram et trussam? Godefroy, évêque de Langres (1139-1163), donne à l'abbaye les deux paroisses d'Agey et de Gissey avec leurs dépendances : Baume-la-Roche et la moitié de la paroisse de Remilly, et exempte les moines de toutes dîmes et exactions[19]. Parmi la multitude de chartes similaires, l'une de 1211 montre Guillaume le Blanc, seigneur de Marigny, donnant aux moines le droit d'extraction dans la mine sur sa terre de Gissey[20]. Une autre charte porte une indication digne de curiosité : en 1202 Eudes III, duc de Bourgogne (1192-1218), confirme une donation par Bertrand de Saudone, de toutes ses vignes à Savigny, avec le consentement des enfants du donateur et celui de la communauté de Savigny ("laudante communia de villa Saviniaci") - pourtant Savigny n'a jamais été affranchi[19]. Les plus gros donateurs sont les seigneurs de Châtellenot, de Charny, de Chaudenay, de Saffres (Guy de Saffres, mort en 1305, est enterré à l'abbaye[MH 4]), de Commarin et surtout ceux de Sombernon et de la maison de Marigny-Montagu. Au XIIIe siècle les moines élèvent une grande chapelle derrière le chœur de l'église : la "chapelle des fondateurs". Les ducs de Bourgogne sont en bonne place : en 1196 l'abbé de la Bussière tient en fief d'Eudes III une maison à Dijon[20]. Avant 1349[note 5]Eudes IV cède à l'abbé Guy de Châteauneuf le cimetière des juifs à Dijon, sur lequel l'abbé fait construire un hôtel. Les ducs abandonnent aussi à l'abbaye les droits seigneuriaux de haute, moyenne et basse justice sur les habitants de Bellenot, de Martroy, de Grandchamps, de Beury, et toutes leurs possessions sur les bords de l'Armançon. Les moines avaient à Morey (où existe toujours un petit hameau appelé "la Bussière")[loc 5] un lieu de franchise et d'asile appelé la Petite Bussière : toute violation entraînait l'excommunication.
L'abbaye compte trois cents moines à son apogée à la fin du XIIIe siècle. Elle attire les seigneurs locaux ; en 1248 Guillaume de Maconge est enterré à l'abbaye[21]. Mais les donations se font plus rares après 1260 ; il est possible que l'aisance ait amené un relâchement des mœurs et que l'abbaye ait perdu de son prestige[22].
Les évêques d'Autun, qui voudraient soumettre l'abbaye à leur juridiction diocésaine, n'ont même pas le droit de visite (qui entraîne un coût parfois élevé pour l'établissement hôte) et se heurtent aux abbés de la Bussière : au-delà des privilèges généraux dont bénéficie l'ordre de Cîteaux, la Bussière a des privilèges spéciaux qui tiennent tant du pouvoir séculier que de l'ecclésiastique ; et ces privilèges spéciaux ont été confirmés par les papes Luce III en 1180 et Nicolas IV le . Querelles, plaintes et réclamations sans cesse renouvelées vont devant les abbés de Citeaux ou les ducs de Bourgogne[23] mais aucun accord n'est atteint[24].
En 1345 Guy de la Chaume (1345 - † ), évêque d'Autun nouvellement installé, veut faire plier la Bussière. Il obtient des lettres de Clément VI ordonnant à l'abbé de recevoir les commissaires de l'évêque et de leur payer un droit de past de 10 livres petits tournois. Hugues de Pressac, député par les commissaires et armé des lettres papales, se présente à l'abbaye - où il n'est pas reçu. L'exhibition des lettres amène l'abbé à se retrancher derrière ses privilèges ; trois sommations devant témoins restant sans résultat, Pressac fait rédiger par un clerc du bailliage de Vitteaux un procès-verbal du refus de le recevoir et se retire en menaçant le couvent d'excommunication et autres sanctions ecclésiastiques. L'affaire n'en est très probablement pas restée là mais, comme on peut s'y attendre, les archives de la Bussière ne contiennent rien de plus sur ce point. Les évêques n'ont peut-être eu d'autre recours que de se lasser devant la porte close et de laisser les abbés régner en paix sur leur maison[24].
XIVe siècle : double papauté et guerre de Cent Ans
En les Anglais assiègent Savigny, la prennent le et s'en servent comme base pour écumer les alentours pendant six semaines. Les moines fuient comme tous les autres habitants des petites places, et se réfugient dans leur maison de Dijon. Le traité de Brétigny, qui ouvre sur neuf ans d'une trêve inconfortable, intervient en ; les écumeurs s'en vont, les moines reviennent et constatent les dégâts. Quelque 18 mois après, ils ont l'opportunité d'adresser leurs prières au roiJean le Bon : le jeune duc de BourgognePhilippe de Rouvre étant mort à 15 ans en 1361, Jean vient prendre possession du duché. C'est l'occasion pour lui de mériter de son surnom, car il est disposé à plaire à ses nouveaux sujets et reçoit avec bienveillance la demande d'aide de la Bussière. Il octroie à l'abbaye assez de subsides pour la remettre sur pied[26].
L'établissement accueille en toute fin de siècle la sépulture de Marguerite de Ventadour (? - 7 déc. 1399), fille de Bernard IIcomte de Ventadour et de Montpensier, dame d'Antigny, devenue comtesse de Joigny en épousant Miles de Noyers vers 1376/1378 et qui a donné à la Bussière sa maison de Buone (Beaune ?) avec ses dépendances. Elle est enterrée dans l'église de l'abbaye[27] ainsi que Loys de la Trémoille, sire de Joigny, de Bourbon-Lancy et de Tonnerre, mort le [19],[note 6].
XVe – XVIIe siècles : la commende, déclin et fin de l'abbaye
L'abbaye s'est remise debout mais l'esprit du XVe siècle l'atteint profondément, comme beaucoup d'autres communautés : c'est le renouveau du régime de la commende après la première vague d'abus des IXe – XIe siècles. L'abbaye n'est plus qu'un bénéfice ecclésiastique servant à engraisser quelque gent de cour. L'intérêt de ses archives est réduit d'autant[26].
En 1559 l'abbaye comprend deux logis abbatiaux (de nos jours disparus), l'un dit « ancien » et l'autre « neuf ».
Mais le XVIe siècle est celui des guerres de religion, qui accélère un déclin commencé.
Vers 1620, la chapelle dite des étrangers est selon certains, détruite et remplacée par la chapelle Sainte-Anne se tenant dans le cimetière des moines au nord de l'église[MH 2]. Ceci correspond peut-être à l'anecdote suivante : depuis le début de l'abbaye, c'est-à-dire depuis le XIIe siècle, les moines concédaient aux habitants de la paroisse une des chapelles de leur église pour servir de lieu de culte paroissial. En 1621, sous le futile prétexte que leurs dévotions religieuses sont troublées par les activités de cette chapelle dans leur église, les moines s'avisent de transférer le lieu de culte paroissial dans la chapelle Sainte-Anne sise "dans leur garenne" (donc pas tout à fait dans leur cimetière). Grand tollé des habitants qui protestent haut ; les moines tiennent bon, les habitants aussi. L'abbé de Citeaux et l'évêque d'Autun doivent s'en mêler mais ne suffisent pas à arranger la situation. Plusieurs années se passent dans cette lutte, jusqu'à une excommunication qui seule peut amener les habitants à utiliser la chapelle Sainte-Anne - encore l'un d'eux préfère-t-il jusqu'à sa mort l'excommunication à l'humiliation de la perte de l'usage de l'église[11]. Ainsi la chapelle Sainte-Anne devient église paroissiale au XVIIIe siècle[MH 2].
Un troisième logis abbatial, lui aussi disparu de nos jours, est construit au XVIIe siècle[MH 2].
En 1683[MH 2] ou 1700, la Bussière subit un incendie. Six corps de bâtiments sont détruits[28], le clocher et une partie des voûtes de l'église également - la croisée du transept est sauve[MH 2]. Deuxième incendie en 1706 : destruction d'une grange et de deux écuries, le toit de la maison attenante à l'une des écuries incendiées est aussi endommagé[28]. Au XVIIIe siècle l'église est très délabrée. Des travaux nécessaires sont effectués (vers 1820 ?). Un clocher-tour carré surmonté d'une flèche à huit pans à couverture d'ardoise vient remplacer la coupole d'origine - mais le portail est détruit et, par manque de finances, la nef est diminuée des deux-tiers sur sa longueur[29] : les quatre travées antérieures de la nef et des bas-côtés sont supprimés[MH 2]. Malgré cela l'église a encore de belles proportions.
Survivance des bâtiments
À la Révolution, les moines sont chassés en 1791 et l'abbaye est vendue aux enchères. L'église abbatiale construite en 1140 devient église paroissiale.
Le domaine est transmis en 1856 aux Hély d'Oissel, qui commencent à faire restaurer l'église et à y faire transporter les derniers gisants[30]. À partir de 1897, leur fils, le baron Jean-Léonce Hely d'Oissel (1833-1920), entreprend une restauration générale qu'il confie à l'architecte Charles Suisse, architecte diocésain depuis 1874[31], et au sculpteur Xavier Schanosky[32], pour un coût final de 264 347,44 Francs de l'époque, soit 4 229 984 Francs en 1989[33]. La sacristie et l'armarium ensemble deviennent la « chapelle des fondateurs »[MH 2]. En 1921, l'abbaye passe à sa fille, la marquise de Ségur. Devenue veuve et sans descendance, cette dernière en fait don en 1929 à l'évêché de Dijon pour qu'il accueille des retraites spirituelles. Elle prend cependant à sa charge, jusqu'à sa mort en 1935, une grande part du coût des travaux de restauration dirigés par Tillet, architecte des monuments historiques pour l'église, et par l'architecte ordinaire Forey pour l'abbaye[30],[34].
La maison d'accueil du diocèse de Dijon fonctionnant à partir des années 1960 a fermé en 2005. Les bâtiments ont été rachetés en 2005 et restaurés pour créer un château-hôtel de luxe, membre du réseau Relais & Châteaux, dans un parc de 7 hectares ; l'établissement a reçu sa première étoile au guide Michelin2007. De 1967 à 1977, l'abbaye a accueilli les réunions informelles d'un groupe d'historiens qui devient par métonymie le Groupe de la Bussière[35]. En 1988, le docteur François Alix, passionné de gnomonique, fait réaliser à l'abbaye un cadran solaire de type analemmatique de 6 × 4,40 m qui donne l'heure légale d'été de 6h du matin à 9h du soir[36].
L'église Notre-Dame-des-Trois-Vallées est attenante à l'abbaye mais non dépendante de cette dernière ; on peut encore la visiter en été. Son extérieur a été restauré peu avant 2010, pour un coût d'un million d'euros.
Abbés
Suit une liste chronologique des abbés de la Bussière. Sauf indications contraires, les noms et autres renseignements sont ceux donnés par l'abbé Hugues du Tems (voir Du Tems 1775, ch. « Évêché d'Autun », p. 478-479).
(1er) 1121 - ? : Gauthier, premier supérieur de la communauté, nommé par l'abbé de Citeaux Étienne Harding[5].
(2e) 1145 ou avant - avant 1162 : Pierre I, renonce à la charge avant 1162
(3e) ~1153/1154 : Hugues I, du temps d'Anastase IV (12 juillet 1153 - 3 décembre 1154)
(4e) 1164 et 1173 : Galon
(5e) 1175 et 1176 : Robert
(6e) 1179 : Constantin I
(7e) 1185 et 1188 : Anséric
(8e) 1190 : Constantin II
(9e) 1190 et 1193 : Guy I
(10e) 1196 : Humbert
(11e) 1200 et 1201 : Nicolas I
(12e) 1202 et 1210 : Hugues II
(13e) 1215 : Henri
(14e) 1218 : Guillaume II
(15e) 1232 : "M"
(16e) 1264 : Pierre
(17e) 1268 : "B"
(18e) 1272 : Odet ou Odon
(19e) pendant 15 ans : Jean d'Espinay
(20e) 1302 : Guy II
(21e) ?- 1327 : Simon de Tyl-Château († 1327)
(22e) ? - 1357 : Guy de Châteauneuf, meurt le 22 juillet 1357. Eudes IV cède à l'abbaye le cimetière des juifs à Dijon, sur lequel Guy de Châteauneuf fait subséquemment construire un hôtel abbatial. Marion situe cette donation en 1388[23], ce qui n'est pas possible puisque Eudes IV meurt en 1349.
(23e) ? - 1378 : Gillet de Plombières († 29 mai 1378)
(24e) ? - 1414 : Richer de Hautecour († 13 janvier 1414)
(28e) 1510 : René de Bresche, abbé de Flavigny, etc.
(29e) Ambroise de Bresche, dit de la Trémoille. Fait construire la chapelle Saint-Sylvestre au Pâquier de Chaumeau[note 7] ; la statue de saint Sylvestre qu'elle abritait a été amenée à la maison abbatiale[16].
(32e) 1558 : Girard de Savyé, chantre de la Sainte-Chapelle de Dijon
(33e) 1598 et 1615 : André Bonnot. De son temps, l'abbé de Cîteaux obtient le rattachement de la Bussière à Cîteaux ; mais les autorités changent d'avis et, à la place de la Bussière, Cîteaux obtient le Miroir. Il démissionne. Les armes, peintes sur une vitre du chapitre de l'abbaye étaient d'azur, au chevron d'or, accompagné en chef de deux oiseaux d'argent, becqués du second, et en pointe d'une rose soutenue de même
(34e) 1614 - ? : Nicolas II Jeannin, nommé à la suite de la démission du précédent.
16.. - 16.. : François de Cossé-Brissac (31 janv. 1630 - † 1706), Grand Vicaire et Official de Chartres, dit l'abbé de Brissac[37] ; frère puîné de Louis de Cossé 3e duc de Brissac, et de Charles de Cossé-Brissac (1628-1693), jésuite puis abbé de Notre-Dame de Mores.
Religieux et personnalités célèbres
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1154 : Saint-Bénigne de Dijon donne la villa de Croalt et le sixième de la grange de la Forêt, contre un cens de 9 setiers, convertis (plus tard ?) en une rente de 72 mesures de froment sur la grange de la Forêt[12].
1165 : pour 75 sols, l'abbaye acquiert de Guy de la Chaux[38] toutes les possessions de ce dernier dans le territoire des Deux Poiriers[note 8] (Duae Piroy) et au moulin de la Rochette ; son gendre Hugues Robert renonce en 1188 à ses droits sur ces biens. La grange des Deux Poiriers faisait probablement partie de la donation de septembre ou , car en 1159 la Bussière paye sept setiers de grain à Saint-Vivant[39].
~1169 : Guillaume de Beire et son frère Haymond donnent toutes leurs possessions sur les territoires de Croel (Croalt) et de la Forêt, contre cent sous et un cheval[39].
1175 : la Bussière conclut un arrangement avec Cîteaux pour les droits de pâturage sur le territoire des Deux Poiriers[39].
1286 : Saint-Bénigne échange la rente de 72 mesures de froment sur la grande de la Forêt, contre une terre sur Veuvey appartenant à la Bussière « et beaucoup d'autres terres »[12].
~1180 : Garnier de la Chaux lègue un cens dû sur le territoire des Deux Poiriers[39].
Architecture
La porte d'enceinte est inscrite au titre des monuments historiques depuis le . Puis, le , l'église et le cellier du XIIIe siècle (avec pressoir) sont classés, et la chapelle, le réfectoire, le pigeonnier et les vestiges du cloître inscrits[2].
Église
L'église jouxtant l'ancienne abbaye est appelée parfois « église paroissiale de l'Assomption »[MH 2], parfois « église Notre-Dame-des-Trois-Vallées »[MH 1].
L'église est orientée et bâtie en forme de croix latine, et porte le style ogival "primaire" arrivé en Bourgogne sur la fin du XIIe siècle : formes sévères et peu d'ornements[13]. La nef est particulièrement haute ; elle est séparée des bas-côtés par des arcades ogivales sur des piliers carrés dont le chapiteau est fait d'une simple moulure. Il n'y a pas d'abside derrière le chœur, qui se termine par un mur droit percé de deux grandes fenêtres en ogive séparées par un contrefort carré[29].
Un bas-relief représente Marie debout, cheveux longs tombant sur les épaules, enveloppée d'un manteau et environnée de bandelettes déroulées qui, dans chacun de leurs plis, portent un des attributs que le Cantique des Cantiques donne à l'Épouse et que les litanies appliquent plus tard à Marie. De nombreux symboles s'y trouvent : la tour, l'arche, la maison, l'étoile[27]...
La plus ancienne tombe dans l'église est en avant du chœur entre les transepts ; elle date de 1279 et est celle de Jean de Sombernon, doyen de Pouilly. Les deux tombes les plus richement décorées sont celles de Marguerite de Ventadour, comtesse de Joigny et dame d'Antigny[27], morte le ; et de Loys de la Trémoille, sire de Joigny, de Bourbon-Lancy et de Tonnerre, mort le [19],[note 6].
Plusieurs types de tuiles plates de très grande taille (tout à fait hors norme pour des tuiles de Bourgogne) ont été trouvées dans les combles de l'église ; le même type de tuile a également été trouvé dans un comble de l'abbaye de Cluny. La toiture de l'église de la Bussière inclut quelques-unes de ces tuiles. Elles ont été datées du XVIe siècle, de 1520 pour deux lots et 1590 pour un autre lot[40].
Bâtiments conventuels
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Mobilier classé MH
Dans l'abbaye et l'église, 64 pièces ou ensemble de pièces de mobilier sont listées ou classées Monuments historiques à titre d'objets.
Mobilier classé MH dans l'ancienne abbaye et dans l'église N-D des Trois Vallées
Dans l'abbaye
Demi-relief sculpté d'une reine debout sous un dais, 2e quart XVIe siècle, 78 × 34 × 19 cm[MH 6].
Groupe sculpté représentant l'Enfant Jésus et, peut-être, saint Joseph ; XVIIe siècle, 50 × 28 × 21 cm[MH 7].
Groupe sculpté, « Déploration avec un ange », XVIe siècle, 20,5 × 37 × 15 cm[MH 8].
Groupe sculpté, « Éducation de la Vierge », XVIIe siècle et partiellement restauré en 1616 avec une partie de statue peut-être du XIIIe siècle, 110 × 50 × 24 cm[MH 9].
Statue « saint Jean-Baptiste » (no 1) portant un agneau sur son bras gauche. La statue porte quelques traces de polychromie (rose sur les pieds et vert dans le bas de la statue) ; XVIe siècle, 62 × 27 × 16 cm[MH 11].
Statue « saint Jean-Baptiste » (no 2), limite XVIe – XVIIe siècle, 95 × 33 × 27 cm[MH 12].
Miroir d'applique encadré dans un cadre en bois doré à décor sculpté de motife rocaille, palme et fleurette ; XVIIIe siècle, 66 × 46,5 × 5 cm[MH 14].
Poêle de chauffage d'applique dont le corps est constitué de plaques en céramique partiellement endommagées à décor en bas-relief et glaçure de couleur marron, assemblées au plâtre ; les bandes de cerclage et bouches de tirage sont en laiton, les éléments chauffants en fonte ; 2e moitié XIXe siècle, 141 × 123 × 50 cm[MH 15].
Table de nuit en noyer de style néo-gothique, 2e moitié XIXe siècle[MH 16].
Prie-Dieu de sacristie de style néo-gothique, XVIe siècle, 147 × 71 × 36 cm prolongé sur le devant par un agenouilloir de 31 cm ; 2e moitié XIXe siècle[MH 17].
Buffet, 2 tables de décharge ou dessertes et 3 chaises de style Henri II, limite XIXe – XXe siècle. Dimensions du buffet (vitré pour sa partie supérieure) : 285 × 169 × 43 cm ; dimensions de la petite table de desserte : 100 × 90 × 48 cm ; dimensions de la grande table de desserte : 139 × 94 × 43 cm ; dimensions des chaises : 105 × 44 × 44 cm[MH 18].
Fauteuil no 1 en noyer et textile, 2e moitié XVIIe siècle, 114 × 65 × 68 cm[MH 19].
Fauteuil no 2 en noyer et textile, 4e quart XVIIe siècle, 115 × 64 × 67 cm[MH 20].
Paire de chaises de style espagnol, limite XVIIe – XVIIIe siècle, 97 × 44,5 × 47 cm[MH 21].
Coffre no 3 avec six panneaux sculptés représentant chacun un saint : Simon sur le côté gauche, Jacques le Majeur, Paul, Jean-Baptiste et Pierre sur les quatre panneaux de façade, et André sur le côté droit ; 1re moitié XVIe siècle, 85,5 × 148,5 × 47 cm[MH 33].
Coffre no 4, panneaux de la 2e moitié XVIe siècle, 93 × 156 × 72,5 cm[MH 34].
Grand pressoir à raisin, à vis centrale, le plus grand conservé en Bourgogne. Il se trouve dans le cellier de l'abbaye. La roue de presse a un diamètre de 2,3 m., celui de la roue à perroquet (permet de manœuvrer le treuil) est de 3,9 m. et le treuil fait 3,85 m. de long. XVIe siècle[MH 36] ?
Dans l'église (sous deux noms différents)
« Église Notre-Dame-des-Trois-Vallées »
Dalle funéraire sculptée d'un chevalier en pied, armé, sous une arcade trilobée à rampants fleuronnés ; 4e quart XIIIe siècle (église Notre-Dame-des-Trois-Vallées)[MH 1].
Plat décoratif en faïence modelée et moulée avec glaçure à l'étain, orné d'une scène mythologique (Bacchus, etc.). Décor dans le style de la faïence italienne de la Renaissance mais forme dans le style du XIXe siècle. XIXe siècle, 15,5 × 48 × 35 cm[MH 37].
Jardinière à fleurs en faïence fine de la faïencerie de Longchamp, polychrome, limite XIXe – XXe siècle, 24,5 × 47 × 31 cm[MH 38].
« Église paroissiale de l'Assomption »
Statue en bois peint, « saint Sébastien », XVIe siècle[MH 39].
Groupe sculpté, « saint Joseph et l'Enfant Jésus », XVIe siècle[MH 40].
Dalle funéraire d'Étienne Ier de Montagu († 1315), seigneur de Sombernon ; 1er quart XIVe siècle[MH 46].
Dalle funéraire de Jean de Drée († 1314) ; 1er quart XIVe siècle[MH 47].
Dalle funéraire de Jean de Sombernon († 1279), doyen de Pouilly ; 4e quart XIIIe siècle[MH 48].
Dalle funéraire de Guy de Saffres († 1305) ; 1er quart XIVe siècle[MH 4].
4 tableaux : « la Visitation », « l'Assomption », « un abbé cistercien », « saint Nicolas et un prêtre donateur » , 1676 ; 4e quart XVIIe siècle[MH 49].
Autel, bas-reliefs et retables avec scènes de la vie de la Vierge, Nativité et Adoration des Mages : deux retables sculptés, remployés au XIXe siècle pour former un parement d'autel ; limite XVe – XVIe siècles[MH 50].
Bas-relief : la Vision de saint Hubert , pierre (calcaire) peinte ; XVIe siècle[MH 51].
Statue : « Vierge à l'Enfant », XVe siècle[MH 54].
Dalle funéraire de Louis de la Trémouille, 4e quart XVe siècle[MH 55].
Dalle funéraire d'Étienne II de Montagu, 1re moitié XIVe siècle[MH 56].
Dalle funéraire de Jacquette de Sombernon († 1259) ; 3e quart XIIIe siècle[MH 57].
Dalle funéraire d'Alexandre de Montagu (?) , XIIIe siècle[MH 58],[note 9].
Le mobilier de l'abbaye listé dans la base Palissy mais non étudié[MH 59] comprend
une dalle funéraire (fragment)[MH 60],
une table[MH 61],
deux fauteuils[MH 62],
un canapé[MH 63],
un tableau de saint François d'Assise[MH 64],
la statue en pierre d'un moine[MH 65]
et un cache-pot[MH 66].
L'abbaye de La Bussière dans la littérature
Les étoiles de Compostelle, roman d'Henri Vincenot, a pour cadre d'ouverture la construction de cette abbaye[41].
Il y est mentionné p. 15 que les moines s'étaient d'abord installés en un lieu-dit "l'Azeraule" (l'Oizerolle)[note 1],[loc 4], lieu resté hostile malgré l'ardeur des moines au travail (p. 17) : le premier établissement aurait été sujet à toutes sortes de calamités allant de maladies diverses pour hommes et bêtes à l'éboulement subit de bâtiments à priori construits dans les règles de l'art, accompagnés d'accidents variés comme la mort par foudre ou par écrasement sous un arbre (p. 18).
Jules Marion, « Notice sur l'abbaye de La Bussière (Côte-d'Or) », Revue de l'école des chartes, Bibliothèque de l'école des chartes, vol. 4, no 1, , p. 549-563 (lire en ligne).
Abbé Hugues du Tems, Le clergé de France : ou tableau historique et chronologique des archevêques, évêques, abbés, abbesses & chefs des chapitres principaux du royaume, t. 4, Paris, Brunet, , 683 p. (lire en ligne).
Sur les bâtiments de l'abbaye aux XIIe – XIIIe siècle :
Martine Plouvier, « Essai d'histoire et de restitution architecturale des bâtiments de l'abbaye cistercienne de la Bussière », M.C.A.C.O., t. 23, 1980-1981, p. 275-314 (lire en ligne, consulté le ).
Sur les travaux au XVIIIe siècle :
Bernard Sonnet, « Le livre de comptes de Xavier Schanosky », Mémoires de la Commission des antiquités, t. 35, 1987-1999 (lire en ligne, consulté le ).
↑ a et b"L'Azeraule" est devenue L'Oizerolle (voir Marion 1843, p. 550, note (1)), un hameau indiqué sur la carte d'État-major 1820-1866. Il avait immédiatement à sa gauche (côté ouest) un château non-nommé : voir « l'Oizerolle » sur Géoportail. (couche « Carte d’État-major (1820-1866) » activée). De nos jours le hameau n'existe plus ; reste une belle demeure à l'endroit où le château était indiqué, et de nombreuses dépendances absentes de la carte du XIXe siècle. L'emplacement du hameau de l'Oizerolle correspond à ce qu'en dit Vincenot p. 17 : les moines "sont descendus de leur montagne de cailloux". Or l'Oizerolle est sur le plateau à 540 m d'altitude et l'abbaye à 514 m d'altitude, au pied du même plateau.
↑
Selon Marion Ansbert lègue Tres Valles "à son église cathédrale Saint-Symphorien" ; mais l'ancienne cathédrale d'Autun était non pas Saint-Symphorien mais Saint-Nazaire. Marion a peut-être pensé à l'abbaye Saint-Symphorien.
↑Citée au temps de la fondation de l'abbaye, la "villa Croat" n'est de nouveau mentionnée qu'en 1535 quand les religieux donnent à bail à Jehan Clémencet "dict Gruyer" cent journaux de terre situées entre autres "sous les roches du Boys de Créault", à charge de construire une grange et une maison - bâtiments dûment édifiés en 1556. En 1574 c'est la "grange de Cray", en 1625 la "grange de Créault", en 1676 la "grange de Cras". Il y a même une appellation inattendue en 1657 : "Créaut dict la Goue". Le XVIIe siècle nous donne ceci : "Esgruey autrement dit Créa" (voir Colombet, p. 293-294). Les Gruey, hameau existant de nos jours, s'appelait Esgruey sur la carte de Cassini (voir « Esgruey » sur Géoportail. Couche « Carte de Cassini » activée).
↑Marion date la donation du cimetière par Eudes IV en 1388, ce qui n'est pas possible puisque Eudes IV meurt en 1349. Guy de Châteauneuf meurt le , selon l'abbé Du Tems.
↑ a et bLouis II de Chalon-Tonnerre épouse en 1402 Marie, fille de Guy de la Trémoille, comte de Guînes. Le Loys de la Trémoille enterré dans l'église est probablement un de leurs descendants.
↑Les Deux Poiriers est l'ancien nom de la Forge au XIIe siècle (voir Colombet, p. 294).
↑D'après
d'après Eugène Fyot il s'agirait du tombeau d'Alexandre de Montagu ; d'après Ernest Petit et dom Plancher, il s'agirait de la dalle funéraire de Guillaume II de Montagu, fils de Guillaume Ier. Voir « Dalle funéraire d'Alexandre de Montagu (?) », notice no PM21000439, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
Emplacements de quelques lieux mentionnés ici
Les locations sont données sur geoportail.fr, cartes de l'IGN. Sauf indication contraire, seules les couches (= carte) « Cartes IGN classiques » et « Limites administratives » sont activées. Vous pouvez bouger la carte (cliquer et maintenir, bouger), zoomer (molette de souris ou échelle de l'écran), moduler la transparence, désactiver ou supprimer les couches (= cartes) avec leurs échelles d'intensité dans l'onglet de "sélection de couches" en haut à droite, et en ajouter depuis l'onglet "Cartes" en haut à gauche. Les distances et surfaces se mesurent avec les outils dans l'onglet "Accéder aux outils cartographiques" (petite clé à molette) sous l'onglet "sélection de couches".
↑(la) Leopold Janauschek, Originum Cisterciensium : in quo, praemissis congregationum domiciliis adjectisque tabulis chronologico-genealogicis, veterum abbatiarum a monachis habitatarum fundationes ad fidem antiquissimorum fontium primus descripsit, t. I, Vienne, Puthod, , 491 p. (lire en ligne), p. 112.
↑Albert Colombet, « Les domaines ruraux de l'abbaye de la Bussière du XIIe au XIXe siècle », Mémoires de la C.A.C.O., histoire et archéologie no 30, 1976-1977 (lire en ligne, consulté le ).
↑Claude Courtépée, Description générale et particulière du duché de Bourgogne : bailliages d'Avallon, d'Arnay-le-Duc, de Saulieu et de Noyers , les bourgs, abbayes, villages du bailliage de la Montagne ; et l'histoire civile, ecclésiastique et littéraire d'Auxerre, vol. 6, Dijon, Causse, , 737 p. (lire en ligne), p. 160.
↑Bruna Filippi, « Le groupe La Bussière. Quelques étapes d'un parcours collectif », dans Revue d'Histoire de l’Église de France, t. 86, 2000, p. 735-745.
↑J.-F. Devalière, « Les cadraniers. Le cadran solaire du parc de la Colombière à Dijon », Centre Régional De Documentation Pédagogique, (lire en ligne, consulté le ).
↑Étienne Pattou, « Maison de Cossé-Brissac », sur racineshistoire.free.fr, (consulté le ), p. 6.
↑Jean-Michel Marouzé, « Tuiles d'abbayes du XIIIe au XVIe siècle », Mém. de la Commission archéol. de Côté-d’Or, no 34, 1984-1986, p. 275-284 (lire en ligne, consulté le ).
↑Henri Vincenot, Les Etoiles de Compostelle, Denoël, coll. « Folio », , 346 p. (ISBN9782070378760)
Références des bases de données Mérimée et Palissy pour les meubles et immeubles inscrits ou classés au titre de Monument Historique