Philippe Ier de Bourgogne
Philippe Ier de Bourgogne ou Philippe de Rouvres[1], né en 1346 à Rouvres-en-Plaine et mort le , devient duc de Bourgogne en 1349 à la mort de son grand-père Eudes IV. Le duché de Bourgogne (capitale : Dijon) est un fief du royaume de France, alors que le comté de Bourgogne (capitale : Dole, capitale religieuse : Besançon) est un fief du Saint-Empire romain germanique. BiographieOrigines familialesIl est le fils de Philippe de Bourgogne (1323–1346), son troisième enfant, né posthume après la mort de Philippe au cours du siège d'Aiguillon (-). Sa mère est Jeanne d'Auvergne (1326–1360), comtesse d'Auvergne et comtesse de Boulogne. La mort prématurée de Philippe de Bourgogne fragilise la maison capétienne de Bourgogne (qui débute en 1011), dont le destin repose désormais sur la descendance de Philippe de Rouvres. Période de la régence de Jeanne d'Auvergne (1346-1353)Jeanne d'Auvergne obtient du roi Philippe VI le bail de régence du duché de Bourgogne en 1349. Ce bail dure jusqu'au , date à laquelle Jean le Bon notifie aux autorités du duché qu'il prend possession du gouvernement[2]. Période de la régence de Jean le Bon (1353-1356)En 1356, Jean le Bon est fait prisonnier par les Anglais à Poitiers. Émancipation et mariage (1357)Il est émancipé par l'empereur Charles IV, ce qui permet son mariage en se dispensant de recueillir le consentement du roi de France, d'autant plus que celui-ci est à Londres. Philippe de Rouvres est marié en 1357[3] à Marguerite III de Flandre (1350–1405), fille et héritière du comte de Flandre Louis II de Male. Duc de BourgognePhilippe de Rouvres n'a pas l'occasion de faire hommage au roi de France en raison des circonstances. Un de ses conseillers est Bertrand d'Uncey, jurisconsulte, grand vicaire de l'abbaye Saint-Pierre de Flavigny-sur-Ozerain. Mort et funéraillesLe , le duc, atteint de la peste, dicte ses dernières volontés[4]. Il mourut le , à l'âge de quinze ans, sans avoir eu le temps de s'assurer une descendance[5]. Avec lui s'éteint la première maison capétienne de Bourgogne (en ligne masculine). Succession de Philippe de RouvresLe duché de Bourgogne est repris par Jean le Bon, qui se prétend[réf. nécessaire] le plus proche parent, en tant que fils de Jeanne de Bourgogne (vers 1293–1348), deuxième fille de Robert II (1248–1306), duc de Bourgogne de 1272 à 1306. Le roi de France profite en outre de ce qu'il a été remarié avec Jeanne Ire d'Auvergne, mère du jeune duc, pendant une dizaine d'années pour asseoir ses prétentions à un héritage éventuel. En réalité, si les lois de primogéniture (et non la proximité de parenté) avaient été respectées, c'est à Charles II de Navarre (1332–1387), comte d'Évreux (1343 – 1387) et roi de Navarre (1349–1387), qu'aurait normalement dû échoir le duché. Il était en effet le petit-fils de Marguerite de Bourgogne (1290 – 1315), fille aînée du duc Robert II. Mais il est vrai que la légitimité de la descendance de Marguerite de Bourgogne était contestée compte tenu de l'inconduite de celle-ci.[réf. nécessaire] Les autres fiefs détenus par Philippe de Rouvres[pas clair] suivent les règles de transmission : les comtés de Bourgogne[6] et d'Artois[pas clair] échoient à sa grand-tante Marguerite de France (1310–1382), comtesse de Bourgogne et d'Artois sous le nom de Marguerite II (1361 – 1382), tandis que les comtés d'Auvergne et de Boulogne passent à Jean Ier (mort en 1386), comte d'Auvergne et de Boulogne (1361 – 1383). AscendanceAscendance de Philippe Ier de Bourgogne
Bibliographie
Notes et références
Voir aussiArticles connexesLiens externes
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