L'église abbatiale Saint-Ouen est située à Rouen, dans le département français de la Seine-Maritime.
Contexte
Là où est située l'abbaye existait auparavant une basilique mérovingienne. Dadon (saint Ouen) y est enseveli en 684, ce qui fournira plus tard un prestigieux nom à l'abbaye bénédictine qui succèdera à la basilique durant l'époque carolingienne.
À la suite des raids vikings et dès 918, Rollon autorise le rétablissement de l'abbaye[3]. C'est sur l'initiative du duc Richard Ier de Normandie qu'elle est relevée[4]. Hildebert (v. 960-1006), premier abbé véritable, est considéré comme son restaurateur[5]. Sous ses ordres, l'abbaye suit la règle bénédictine. Il se fait restituer par Raoul, comte d'Ivry, des domaines dans le comté d'Eu[5]. En 1067, Guillaume le Conquérant atteste une confirmation en faveur de l'abbaye[5].
L'abbé Nicolas de Normandie reconstruit, à partir de 1062, l'abbatiale carolingienne dédiée à saint Pierre en style roman[6]. Elle accueille sa sépulture en 1095[7]. En 1090, il a acquis de l'abbé Odon de l'abbaye Saint-Médard de Soissons de la tête de saint Romain, du bras de saint Godard, des reliques de saint Rémi, saint Médard, des saints Innocents et de saint Sérène[5]. Il a également entrepris la restauration des bâtiments monastiques. En 1108-1112, Henri Ier notifie la donation du manoir de Fringrinhoe (Essex). Saint-Ouen dispose du prieuré anglais de Mersea, également situé en Essex. Helgot poursuit la construction de l'abbatiale, qui est achevée par Guillaume Ballot[5].
L'abbatiale est dédicacée le [5]. Le corps de saint Ouen et les autres reliques y sont transférées le . Rainfroy achève le cloître et les bâtiments du monastère[5]. En , l'abbaye est la proie des flammes[5]. Rainfroy la restaure et l'enrichit. Une bulle du pape Alexandre III du confirme à l'abbaye qu'elle possède l'abbaye Saint-Victor-en-Caux et l'abbaye de la Croix-Saint-Leufroy[5].
L'abbatiale est incendiée en 1248[7]. D'après des fouilles réalisées en 1885, les dimensions de l'abbatiale romane sont comparables à l'édifice gothique visible de nos jours[7]. Le chœur suit le plan bénédictin. La nef posséde des bas-côtés et le transept fait 54 m de large[7]. Il reste de l'abbatiale romane une absidiole à deux étages appelée la tour aux Clercs.
Période gothique
Les travaux de l'église abbatiale gothique actuelle commencèrent en 1318, sous la direction de l'abbé de Saint-Ouen, Jean Mardargent dit Roussel, peu de temps après l'effondrement du chœur roman, mais ils furent ralentis par la guerre de Cent Ans[8]. C'est à l'abbaye que Jean Haut-Frine, évêque d'Avranches trouva refuge lors de cette période troublée, et mourut en 1358[9].
La pierre tombale située dans la chapelle Sainte-Agnès de l'abbatiale indique dans son épitaphe que maître Alexandre de Berneval, maître d'œuvre en maçonnerie, est l'auteur de cette église et qu'il est mort le . Selon toute vraisemblance, il est représenté sur la pierre tombale et sans doute est-ce celui des deux personnages, le plus âgé, qui tient en ses mains un compas et un support sur lequel est gravé un quart de rosace[10].
De la Renaissance à aujourd'hui
La nef ne fut terminée qu'en 1537 et la façade occidentale ne fut achevée qu'au XIXe siècle.
Au XVIIIe siècle, les bénédictins de la congrégation de Saint-Maur introduisirent leur réforme. Une campagne de reconstruction des bâtiments conventuels fut entreprise. Les moines sont dispersés à la Révolution française.
En 1800, l'hôtel de ville de Rouen s'installa dans l'ancien dortoir des moines ou « dormitorium » du XVIIIe siècle. Le logis abbatial est démoli en 1816. L'église elle-même, après avoir abrité une fabrique au moment de la Révolution française, puis être rendue au culte catholique, est restée église paroissiale jusqu'en 1963. Rattachée maintenant à la paroisse Saint-Marc de Rouen Est, elle accueille toujours, plusieurs fois par an, des cérémonies religieuses ainsi que de nombreux concerts et expositions.
Façade occidentale de l'abbatiale Saint-Ouen avant achèvement. Dessin de Drouin.
L'église Saint-Ouen de Rouen, projet du début du XVIIe siècle (dessin Claude Chastillon).
Projets d'achèvement de la façade par Henri Grégoire en 1831.
Façade actuelle de l'église abbatiale bâtie au XIXe siècle.
L'abbatiale
La façade occidentale
La façade occidentale de l'église a été construite en style néogothique entre 1845 et 1852, sur les plans de l'architecte Henri Grégoire, qui a pris celle de la cathédrale de Cologne comme référence. Les bases des tours du XVIe siècle ont été détruites. On peut voir leur base au sol. Seule la rosace est d'origine. Elle est construite en pierre calcaire des carrières de Saint-Leu et de Saint-Maximin.
On entre dans l'édifice par le portail des Marmousets qui ferme le bras sud du transept. Les nervures de la voûte retombent sur deux grandes clefs pendantes. Les parties inférieure des pieds-droits et du trumeau central sont sculptées de quarante médaillons quadrilobés retraçant la vie de saint Ouen[13], dont on retrouve la statue juchée sur le trumeau. Le tympan est dédié à la Vierge Marie.
Intérieur
L'église abbatiale mesure 134 mètres de long, avec une hauteur de 33 mètres sous voûtes, et possède une superbe tour centrale couronnée qui ne fait pas lanterne, contrairement à celle de la cathédrale Notre-Dame de Rouen, et caractéristique du style gothique flamboyant. Elle mesure 82 mètres et un beffroi en charpente supporte les cloches, dont l'une, pesant quatre tonnes, a été fondue en 1701.
La nef
La nef, très lumineuse grâce à ses verrières sur trois niveaux d'élévation (fenêtres basses, triforium ajouré et fenêtres hautes) et la grandeur de ses baies, est typique du style flamboyants. Sur le Livre des fontaines de Jacques Le Lieur qui représente toute la ville de Rouen en 1525, elle apparaît inachevée, sans ses voûtes. Accolée au nord de la nef, se dresse l'unique galerie du cloître encore existante ; elle possède un beau réseau flamboyant.
Le chœur
Le chœur et le chevet pentagonal avec ses onze chapelles[14], visibles du jardin de l'hôtel de ville, est une merveille d'harmonie et d'équilibre, tout en style gothique rayonnant, à l'exception de la partie nord du chœur contre laquelle subsiste une absidiole romane, dite « tour aux Clercs », vestige de la grande abbatiale antérieure. Le chœur est fermé par des grilles forgées en 1740/1749 par Nicolas Flambart. Au-dessus des grandes arcades, sous le triforium, subsistent des peintures murales du XIVe siècle. Le maître-autel en laiton doré est une réalisation de l'architecte Sauvageot, exécutée par l'atelier Poussielgue-Rusand en 1885.
Salle des Marmousets
La salle des Marmousets, superposée au portail, a pu jadis servir de chartrier ou salle des archives de l'abbaye, mais cette fonction n'est pas garantie. Au XIXe siècle, cette salle sert de bibliothèque, comme en témoignent les quelques traces de polychromies et les clous. La salle possède une voûte irrégulière qui vient s'appuyer sur des culots sculptés de scènes sacrées et profanes[15].
Vitraux
Ils forment un ensemble cohérent, d'une grande homogénéité, réalisé entre principalement entre les XIVe et XVe siècles mais aussi au XIXe siècle. L'église possède 1523 m² de vitraux, répartis sur 80 verrières. Toutes les fenêtres sont garnies de vitraux.
Les fenêtres hautes de la nef
Sur les vitraux sont représentées uniquement des figures en pied, étant donné la hauteur de l'édifice qui rendrait impossible la lecture de scènes religieuses plus petites. Par conséquent, chacun d'eux représente un patriarche, un prophète ou une sibylle (au nord) et un saint, un prélat ou un apôtre (au sud).
Les fenêtres des bas-côtés
Il n'y a pas de chapelles latérales car on se trouve dans une église abbatiale et les fenêtres ouvrent donc directement sur les bas-côtés. Contrairement à ceux des baies de la nef, les vitraux figurent ici des scènes religieuses sous des décors architecturés d'une très grande finesse d'exécution.
Les roses
Celle du bras sud figurant un arbre de Jessé, thème récurrent dans cet art, est unique[16]. Large de 8,50m elle fut réalisée entre 1467 et 1483. Celle du bras nord nous montre la « Hiérarchie », réalisée par Colin de Berneval, le fils du précédent. Quant à la façade, sa rose est ornée d'un vitrail moderne et abstrait, dans de belles teintes bleues, qui tranche avec le reste du programme.
Les fenêtres du chœur
Le programme des verrières reprend celui des fenêtres hautes de la nef avec des figures en pied. Il existe cependant une exception : un vitrail moderne de Max Ingrand représentant la Crucifixion qui orne la fenêtre d'axe.
Les fenêtres des chapelles rayonnantes
Il s'y trouve la plus large collection de vitraux du XIVe siècle en France. Ils illustrent par exemple la vie des saints honorés dans l'abbaye.
Charles-François de Montholon[19] Élisabeth-Marie de Brétel[20]
1701 jay esté bénite par Dom Jean Le Tellier, grand prieur / de l'abbaye, et nommée Saint-Ouen par haut et puissant Sgr / Msre Charles François Montholon, Cher premier président du / Parlement de Normandie, et par haute et puissante Dame / Elisabeth Marie de Bretel, marquise de Grémonville, veuve de / haut et puissant Sgr Msre Adrien de Canouville, Cher Sgr de / Gromesnil Gray Criquetot et autres lieux. Jean Aubert de Lisieux m'a faicte.
Quid me nobilius Christi quœ nomine matris / Gaudeo, quœque alios ad pia vota voco, / Et quam Gemetici benedixit prœsul et abbas / Harlœus quo nil clarius orbis habet. / Hinc procul o Superi tonitru fulmenque procellœ / Matris dum sancæ nomine tincta sono. / Die. nov. 1666. / F. Chauvel et son filz mont faict.
AN DNI MDCCCLXXXVII LEONE XIII SVMMO PONT. / LEONE BENEDICTO CAROLO THOMAS ARCHIEPISC. ROTOMAGENSI / NORMANNIÆE PRIMATE / THEODORO PANEL HVJVS PRÆCLARISSIMÆSTI AVDOENI OLIM / ABBATIALIS NVNC PAROCHIALIS ECCLESIÆ RECTORE / D. D. ARCHIER BOISTARD DE GLANVILLE LANGLOIS COMIT. D'ESTAINTOT / FLEVRY H. FRÈRE THVRRIER DANZAS HAMEL GENEVOIX FABRICE / PRÆPOSITIS / DONIS DNI LAVRENT CANONICI NEC NON DNÆ MARCEL BAZILLE / CONFECTA VOCOR JVLIA MARCELLA A DNO JVLIO LAVRENT ECCL. / PRIMAT RETOMAGEN. CANONICO ET A DNA EMMA LAFOND VIRI / PRÆSTANTISSIMI MARCELLI BAZILLE FILIA / SIC NOMINATA ET AB ILLVST. AC REVERENDIS. IN XPO PATRE / LEONE ARCHIEPISCOPO ROTOMAGENSI BENEDICTA / VOX EXVLTATIONIS ET SALVTIS / VERVM LAVDO DEVM PLEBEM VOCO CONGREGO CLERVM / VOTA TRAHO PLORO DEFVNCTOS FESTA DECORO / XPS VINCIT XPS REGNAT XPS IMPERAT XPS AB OMNI MALO NOS / DEFENDAT / A BOLLEE CENOMANEN ME FECIT
On peut y voir, placé à côté de l'entrée ouest, près du portail des Marmousets, une copie de la grosse pierre de Jelling offerte par le Danemark à la Ville de Rouen, à l'occasion du millénaire normand en 1911.
Mezeray en Angleterre, vendu en 1420 à l'archevêque de Cantorbéry.
Les armes de l'abbaye
couvent des religieux : d'or à un saint évêque de carnation, vêtu d'une aube d'argent et d'une chasuble d'azur enrichie d'or, la tête couverte d'une mitre, donnant la bénédiction de la main droite et tenant de la senestre une croix d'archevêque d'or, et au pied du saint évêque, un écusson d'azur à trois fleur de lys.
abbaye elle-même, diocèse de Rouen : d'azur à trois fleurs de lys d'or à une crosse de même, accostée d'une clef à dextre et d'une épée à senestre.
porte : semé de France avec une clef, le pennon vers la clef, et une épée d'argent, posée en sautoir[30].
Liste des abbés
Liste des abbés de Saint-Ouen
960?-1006 : Hildebert. Il est le premier abbé de Saint-Ouen qui ne cumule pas les fonctions épiscopale et abbatiale[note 2].
Abbé Sauvage, L'Abbatiale de Saint-Ouen, in La Normandie monumentale et pittoresque, Seine-Inférieure, 1893, Le Havre, Lemale et Cie, imprimeurs, éditeurs, p. 105-128[32].
André Masson, Jean Lafond et William James Battle, L'Église abbatiale Saint-Ouen de Rouen, Paris, H. Laurens, (OCLC332112)
Jean Lafond, Françoise Perrot (collaboration) et Paul Popesco (collaboration), Les vitraux de l'église Saint-Ouen de Rouen, t. 1, Paris, Caisse nationale des monuments historiques / Centre national de la recherche scientifique, coll. « Corpus vitrearum - France IV-2 », , 258 p. (OCLC225554)
Henry Decaëns, Martine Callias-Bey et Philippe Chéron, L'abbaye Saint-Ouen, Région Haute-Normandie, coll. « Patrimoine & Territoire », (ISBN978-2-9536957-9-3)
Photo-Club Rouennais (préf. Gaston Le Breton), Normannia. Documents sur la Normandie, J. Lecerf, , 75 p. (OCLC81680380, BNF34102943), « Ancien portail inachevé de Saint-Ouen de Rouen », p. 1-28
Congrès archéologique de France, 2003 : Monuments de Rouen et du Pays de Caux, Paris, Société française d'archéologie, 2005 (articles de Yves Gallet, Peter Kurmann et Henry Decaëns)
Jean-Pierre Chaline, L'abbaye Saint-Ouen de Rouen des origines à nos jours, Rouen, Société de l'Histoire de Normandie, , 239 p.
Jules Quicherat, Documents inédits sur la construction de Saint-Ouen de Rouen, t. 13, Bibliothèque de l'école des chartes, (lire en ligne), p. 464-476
J. Macé, « Histoire de l'abbaye royale de Saint-Ouen », L'Université catholique, no 63, , p. 205-219 (lire en ligne, consulté le ) ; et no 64, , p. 287-300
Francisque Michel, Chronique des abbés de Saint-Ouen de Rouen : publiée pour la première fois d'après un manuscrit…, Rouen, Nicétas Périaux, (lire en ligne)
Véronique Gazeau, Normannia monastica: Princes normands et abbés bénédictins (Xe et XIIe siècles), Caen, CRAHM, (lire en ligne)
Jean-Joseph Expilly, Dictionnaire géographique, historique et politique des Gaules et de la France, vol. 6, Desaint & Saillant, (lire en ligne), p. 436-438
François Lemoine et Jacques Tanguy, Rouen aux 100 clochers : dictionnaire des églises et chapelles de Rouen (avant 1789), Rouen, PTC, (lire en ligne)
François Verdier, « Le beurre et la couronne. La Tour de Beurre et la Tour couronnée, deux chefs-d'œuvre de la fin du Moyen Âge à Rouen », In Situ, revue du patrimoine, no 1, (lire en ligne, consulté le )
Martine Callias Bey, Véronique Chaussé, Françoise Gatouillat et Michel Hérold, Corpus Vitrearum - Les vitraux de Haute-Normandie, Paris, Éditions du patrimoine (Centre des monuments nationaux), (ISBN2-85822-314-9), p. 367-384 et 495
Olivier Petit, Rouen, t. 1 : De Rotomagus à Rollon, Éd. Petit à Petit,
↑Marie est l'ancien bourdon de l'abbaye de Jumièges.
↑Hildebert est présent à la seconde translation de saint Ouen en 989. Il est le seul abbé normand le présent lors de la dédicace de l'église de la Sainte-Trinité de Fécamp. Il est considéré comme le restaurateur de l'abbaye.
↑Fils du duc Richard III de Normandie, Nicolas de Normandie naît en 1026/1027. Des divergences existent sur la date de début de son abbatiat. Orderic Vital dit qu'il est choisi « in adolescentia » quelques années après avoir été envoyé comme oblat à Fécamp. Il meurt le à Nicée, au retour d'un voyage à Jérusalem. D'abord inhumé à Nicée, il est ramenée et enterré devant l'autel de Notre-Dame, au milieu du chœur, selon les Interpolations d'Orderic Vital à Guillaume de Jumièges.
↑Helgot (1092-1112) meurt le ou selon les nécrologies du Mont-Saint-Michel ou de Jumièges. Il est enterré devant l'autel de Saint-Étienne dans le vestibulum.
↑Rainfroy assiste au concile de 1128 et au concile de Reims en . Il se démet volontairement en 1142 de sa fonction abbatiale pour raison de santé et se retire au prieuré Saint-Michel dont il est prieur en 1150.
↑Chancelier de l’archevêque Rouen en 1140-1141, Fraterne se démet de sa charge à cause de son infirmité.
↑Roger de l’Aigle pourrait être un fils de Richer II, baron de Laigle. Il est choisi par son prédécesseur Fraterne.
↑Jean Richard est un temps détenu prisonnier en l’Hôtel de Saint-Antoine de Rouen et remplacé en 1427 par Guillaume Le Mesle, abbé de Sainte-Catherine du Mont.
↑Conseiller de Louis XI, Jean de Corguilleray devint évêque de Lodève. Il est le dernier abbé régulier de l'abbaye.
↑Élu par les moines, Robert de Croixmare doit se retirer quand la possession par commende prend pied dans l’abbaye.
↑Bernard Beck (photogr. Bernard Pagnon), Quand les Normands bâtissaient les églises : 15 siècles de vie des hommes, d'histoire et d'architecture religieuse dans la Manche, Coutances, Éditions OCEP, , 204 p. (ISBN2-7134-0053-8), p. 32.
↑ abc et dF. Desoulières, Au début de l'art roman : les églises de l'onzième siècle en France, Les Éditions d'Art et d'Histoire, Paris, 1943, p. 96-97.
↑Yvon Pailhès, Rouen : du passé toujours présent… au passé perdu : les églises, les monuments, rues et places, Luneray, Bertout, , 230 p. (ISBN2-86743-539-0), p. 160-161.
↑Guillaume Ballot assiste au concile de Reims de 1119 tenu par le pape Calixte II. Il fait achever l'église, dédiée par l'archevêque Geoffroy le . Il y fait transférer le corps de saint Ouen et les autres reliques le . Il est enterré dans la nouvelle église.