Albert Dupré

Albert Dupré
Albert Dupré en 1930.
Fonction
Président
Académie des sciences, belles-lettres et arts de Rouen
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Biographie
Naissance
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BiarritzVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
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Vue de la sépulture.

Albert Dupré, né le à Rouen et mort le à Biarritz, est un organiste français titulaire du grand orgue Cavaillé-Coll de l'abbatiale Saint-Ouen de Rouen de 1911 à 1939. Il est le père de Marcel Dupré.

Biographie

Albert Dupré naît le à Rouen. Il est le fils d'Aimable Dupré, organiste de Saint-Maclou, et de Marie Visinet[1]. Il est l'élève d'Alexandre Guilmant[2]. Professeur au lycée Corneille de Rouen, membre de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Rouen[3], chef d'orchestre, il fonde un chœur — nommé l’Accord Parfait — interprétant les grandes pages du répertoire ancien et moderne[4]. Albert Dupré se marie le à Rouen, avec Alice Chauvière, musicienne classique[4]. Le couple a un fils, Marcel Dupré[5]. En 1886, il devient titulaire de l'orgue de l'église de l'Immaculée-Conception à Elbeuf[6]. Il demeure au no 12 rue du Vert-Buisson à Rouen. Dans sa demeure, il construit une salle de musique où son ami Aristide Cavaillé-Coll installe en 1896 un orgue de 10 jeux conçu par Albert Dupré et agrandi en 1908 par Charles Mutin[7],[8],[2]. Louis Vierne se lie d'amitié avec la famille et dès 1898 passe régulièrement les vacances dans leur villa à Saint-Valery-en-Caux. Il dédie plusieurs de ses œuvres à Albert Dupré : Praxinoë dont son hôte dirige la première audition en 1907, sa Messe basse en 1912. En 1911, Albert Dupré est nommé organiste titulaire du grand-orgue Cavaillé-Coll de l'abbatiale Saint-Ouen de Rouen[4], fonction qu'il exercera jusqu'en 1939. Il meurt le à Biarritz[1] ; il est enterré au cimetière des Longs Réages à Meudon (section D/0814), dans le tombeau familial où repose également son fils Marcel.[réf. nécessaire] Il repose au cimetière monumental de Rouen[9].

En 1945, Marcel Dupré fait don pour l'orgue de chœur à la cathédrale Notre-Dame de Rouen de l'orgue conçu par son père. La partie instrumentale est classée Monuments historiques au titre objet par arrêté du [7],[8],[10].

Distinctions

Notes et références

  1. a et b Chaline 1997, p. 96.
  2. a et b Académie de Musique Saint-Grégoire, « Marcel Dupré », Le Courrier de Saint-Grégoire, Tournai, no 94,‎ .
  3. « CTHS - Dupré Albert », sur cths.fr (consulté le )
  4. a b et c « Rouen gazette », sur Gallica, (consulté le )
  5. « Marcel Duprè, interprète et compositeur », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  6. « Chronique locale », Journal de Rouen, no 26,‎ , p. 2 col. 3 (lire en ligne).
  7. a et b « orgue de choeur », notice no PM76003252, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
  8. a et b « orgue de choeur : partie instrumentale de l'orgue », notice no PM76001568, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
  9. Jean-Pierre Chaline (dir.), Mémoire d'une ville, le Cimetière monumental de Rouen, Rouen, Société des Amis des monuments rouennais, (ISBN 2-9509804-1-4), p. 96.
  10. Anne-Marie Carment-Lanfry, La cathédrale Notre-Dame de Rouen : une visite guidée, Mont-Saint-Aignan, Presses universitaires de Rouen et du Havre, (1re éd. 1977) (ISBN 978-2-87775-477-4).
  11. « M. Albert Dupré reçoit la croix de Saint-Grégoire-le-Grand », Journal de Rouen, no 173,‎ , p. 3 col. 3 (lire en ligne).

Bibliographie

  • « Mort de M. Albert Dupré. La disparition du grand organiste met en deuil le monde musical rouennais », Journal de Rouen,‎ , p. 2 col. 3-4 (lire en ligne).
  • Jean-Pierre Chaline, « Dupré Albert », dans Mémoire d'une ville: le Cimetière monumental de Rouen, (lire en ligne), p. 96
  • Marcel Dupré, Marcel Dupré raconte…, Paris, Bornemann, 1972.
  • Guy Pessiot, Histoire de Rouen 1900-1939 en 800 photographies, Rouen, P'tit Normand, , 320 p., p. 293

Liens externes