20 Monocerotis

20 Monocerotis
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 07h 10m 13,68150s[1]
Déclinaison −04° 14′ 13,5851″[1]
Constellation Licorne
Magnitude apparente 4,92[2]

Localisation dans la constellation : Licorne

(Voir situation dans la constellation : Licorne)
Caractéristiques
Stade évolutif red clump[3]
Type spectral K0III[4]
Indice U-B +0,78[2]
Indice B-V +1,03[2]
Astrométrie
Vitesse radiale +77,750 km/s[5]
Mouvement propre μα = −0,460 mas/a[1]
μδ = +217,452 mas/a[1]
Parallaxe 16,811 0 ± 0,070 1 mas[1]
Distance 59,485 ± 0,248 pc (∼194 al)[6]
Magnitude absolue +0,94[7]
Caractéristiques physiques
Masse 1,07 ± 0,20 M[8]
Rayon 10,25 ± 0,11 R[9]
Gravité de surface (log g) 2,53 ± 0,10[8]
Luminosité 46,36 ± 0,56 L[9]
Température 4 714 ± 46 K[8]
Métallicité [Fe/H] = −0,25 ± 0,03[8]
Rotation 2,33 ± 0,50 km/s[8]
Âge 5,75 ± 2,85 Ga[8]

Désignations

20 Mon, HD 54810, HIP 34622, HR 2701, BD-04°1840, FK5 1186, GC 9477, LTT 2753, SAO 134282, WDS J07102 -0414A[6]

20 Monocerotis (en abrégé 20 Mon) est une étoile géante de la constellation équatoriale de la Licorne. Elle est visible à l'œil nu avec une magnitude apparente de 4,92[2]. D'après la mesure de sa parallaxe annuelle par le satellite Gaia, l'étoile est distante d'environ ∼ 194 a.l. (∼ 59,5 pc) de la Terre[1]. Elle s'en éloigne à une vitesse radiale héliocentrique de +77,8 km/s[5].

20 Monocerotis est une étoile géante rouge de type spectral K0 III[4]. C'est une géante du red clump[3], ce qui indique qu'elle génère son énergie par la fusion de l'hélium dans son noyau. L'étoile est âgée d'approximativement six milliards d'années et elle est 10 % plus massive que le Soleil[8]. Son rayon est environ 10,3 fois plus grand que le rayon solaire[9], elle est 46 fois plus lumineuse que le Soleil[9] et sa température de surface est de 4 714 K[8].

20 Monocerotis possède trois compagnons recensés dans les catalogues d'étoiles doubles et multiples. Ces étoiles sont 20 Mon B, située à une séparation de 67,8 et de magnitude 12,93, 20 Mon C, située à une séparation de 167,9″ et de magnitude 10,16, et 20 Mon D, à une séparation de 101,4″ et de magnitude 12,46[10]. Toutes les trois apparaissent être des compagnons purement optiques[11].

Notes et références

  1. a b c d e et f (en) A. Vallenari et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 3 : Summary of the content and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 674,‎ , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/202243940, Bibcode 2023A&A...674A...1G, arXiv 2208.00211). Notice Gaia DR3 pour cette source sur VizieR.
  2. a b c et d (en) J. R. Ducati, « Catalogue de données en ligne VizieR : Catalogue of Stellar Photometry in Johnson's 11-color system », CDS/ADC Collection of Electronic Catalogues, 2237, 0,‎ (Bibcode 2002yCat.2237....0D)
  3. a et b (en) E. Puzeras et al., « High-resolution spectroscopic study of red clump stars in the Galaxy: iron-group elements », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 408, no 2,‎ , p. 1225–1232 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2010.17195.x Accès libre, Bibcode 2010MNRAS.408.1225P, arXiv 1006.3857)
  4. a et b (en) Nancy Houk et C. Swift, Michigan Catalogue of Two-dimensional Spectral Types for the HD Stars, vol. 5, Ann Arbor, Michigan, États-Unis, Département d'astronomie de l'université du Michigan, (Bibcode 1999MSS...C05....0H)
  5. a et b (en) C. Soubiran et al., « Gaia Data Release 2. The catalogue of radial velocity standard stars », Astronomy & Astrophysics, vol. 616,‎ , p. 8, article no A7 (DOI 10.1051/0004-6361/201832795, Bibcode 2018A&A...616A...7S, arXiv 1804.09370)
  6. a et b (en) * 20 Mon -- High Proper Motion Star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  7. (en) E. Anderson et Ch. Francis, « XHIP: An extended Hipparcos compilation », Astronomy Letters, vol. 38, no 5,‎ , p. 331 (DOI 10.1134/S1063773712050015, Bibcode 2012AstL...38..331A, arXiv 1108.4971, lire en ligne)
  8. a b c d e f g et h (en) E. Jofré et al., « Stellar parameters and chemical abundances of 223 evolved stars with and without planets », Astronomy & Astrophysics, vol. 574,‎ , p. 46, article no A50 (DOI 10.1051/0004-6361/201424474, Bibcode 2015A&A...574A..50J, arXiv 1410.6422, lire en ligne)
  9. a b c et d (en) A. G. A. Brown et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 2 : Summary of the contents and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 616,‎ , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/201833051, Bibcode 2018A&A...616A...1G, arXiv 1804.09365). Notice Gaia DR2 pour cette source sur VizieR.
  10. (en) Brian D. Mason et al., « The 2001 US Naval Observatory Double Star CD-ROM. I. The Washington Double Star Catalog », The Astronomical Journal, vol. 122, no 6,‎ , p. 3466 (DOI 10.1086/323920, Bibcode 2001AJ....122.3466M, lire en ligne, consulté le )
  11. (en) P. P. Eggleton et A. A. Tokovinin, « A catalogue of multiplicity among bright stellar systems », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 389, no 2,‎ , p. 869–879 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2008.13596.x, Bibcode 2008MNRAS.389..869E, arXiv 0806.2878)

Liens externes