Zeta Monocerotis

ζ Monocerotis

Données d'observation
(époque J2000.0)

Ascension droite	08^h 08^m 35,65^s[1]
Déclinaison	−02° 59′ 01,64″[1]
Constellation	Licorne
Magnitude apparente	4,33[2]
Localisation dans la constellation : Licorne

Caractéristiques

Type spectral	G2Ib[3]
Indice U-B	+0,72[2]
Indice B-V	+0,97[2]

Astrométrie

Vitesse radiale	+29,8 ± 0,3 km/s[4]
Mouvement propre	μα = −18,81 mas/a[1] μδ = −4,50 mas/a[1]
Parallaxe	3,08 ± 0,27 mas[1]
Distance	1 060 ± 90 al (320 ± 30 pc)
Magnitude absolue	−3,18[5]

Caractéristiques physiques

Masse	6,2 ± 0,4 M☉[6]
Gravité de surface (log g)	1,75
Luminosité	2 207 L☉[5]
Température	5 289 K[7]
Métallicité	[Fe/H] = +0,01[8]
Rotation	17 km/s[9]
Âge	63,7 ± 15,8 Ma[6]

Désignations

ζ Mon, 29 Mon, HD 67594, HIP 39863, HR 3188, BD-02°2450, GC 11051, SAO 135551, WDS J08086 -0259A[10]

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Zeta Monocerotis (en abrégé ζ Mon) est une étoile supergéante de la constellation équatoriale de la Licorne. Elle est visible à l'œil nu avec une magnitude apparente de 4,33[2]. L'étoile présente une parallaxe annuelle de 3,08 mas mesurée par le satellite Hipparcos[1], ce qui permet d'estimer qu'elle est distante d'environ ∼ 1 060 a.l. (∼ 325 pc) de la Terre. Elle s'éloigne du Système solaire à une vitesse radiale de +30 km/s[4].

Zeta Monocerotis est une étoile supergéante jaune de type spectral G2Ib[3]. Elle est estimée être 6,2 fois plus massive que le Soleil et être âgée autour de 64 millions d'années[6]. Elle est plus de 2 200 fois plus lumineuse que le Soleil[5] et sa température de surface est de 5 289 K[7].

Zeta Monocerotis possède trois compagnons visuels répertoriés. Ces trois étoiles sont ζ Mon B, située à une séparation de 33,2″ et de magnitude 10,32, ζ Mon C, située à une séparation de 64,9″ et de magnitude 9,68, et ζ Mon D, à une séparation de 39,0″ et de magnitude 13,4[11]. Toutes les trois apparaissent être des compagnons purement optiques[12].

Notes et références

• (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Zeta Monocerotis » (voir la liste des auteurs).

1. (en) F. van Leeuwen, « Validation of the new Hipparcos reduction », Astronomy & Astrophysics, vol. 474, n^o 2,‎ novembre 2007, p. 653–664 (DOI 10.1051/0004-6361:20078357, Bibcode 2007A&A...474..653V, arXiv 0708.1752)
2. (en) J. R. Ducati, « Catalogue de données en ligne VizieR : Catalogue of Stellar Photometry in Johnson's 11-color system », CDS/ADC Collection of Electronic Catalogues, 2237, 0,‎ 2002 (Bibcode 2002yCat.2237....0D)
3. (en) Philip C. Keenan et Raymond C. McNeil, « The Perkins catalog of revised MK types for the cooler stars », The Astrophysical Journal Supplement Series, vol. 71,‎ octobre 1989, p. 245 (DOI 10.1086/191373, Bibcode 1989ApJS...71..245K)
4. (en) G. A. Gontcharov, « Pulkovo Compilation of Radial Velocities for 35 495 Hipparcos stars in a common system », Astronomy Letters, vol. 32, n^o 11,‎ novembre 2006, p. 759 (DOI 10.1134/S1063773706110065, Bibcode 2006AstL...32..759G, arXiv 1606.08053)
5. (en) E. Anderson et Ch. Francis, « XHIP: An extended Hipparcos compilation », Astronomy Letters, vol. 38, n^o 5,‎ mai 2012, p. 331 (DOI 10.1134/S1063773712050015, Bibcode 2012AstL...38..331A, arXiv 1108.4971, lire en ligne)
6. (en) N. Tetzlaff, R. Neuhäuser et M. M. Hohle, « A catalogue of young runaway Hipparcos stars within 3 kpc from the Sun », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 410, n^o 1,‎ janvier 2011, p. 190–200 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2010.17434.x, Bibcode 2011MNRAS.410..190T, arXiv 1007.4883, lire en ligne)
7. (en) I. McDonald, A. A. Zijlstra et M. L. Boyer, « Fundamental Parameters and Infrared Excesses of Hipparcos Stars », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 427, n^o 1,‎ novembre 2012, p. 343–57 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2012.21873.x, Bibcode 2012MNRAS.427..343M, arXiv 1208.2037, lire en ligne)
8. (en) Caroline Soubiran et al., « The PASTEL catalogue: 2016 version », Astronomy & Astrophysics, vol. 591,‎ 2016, article n^o A118 (DOI 10.1051/0004-6361/201628497, Bibcode 2016A&A...591A.118S, arXiv 1605.07384)
9. (en) D. Hoffleit et W. H. Warren, « Bright Star Catalogue, 5^e éd. », Catalogue de données en ligne VizieR : V/50. Publié à l'origine dans : 1964BS....C......0H, vol. 5050,‎ 1995 (Bibcode 1995yCat.5050....0H)
10. (en) * zet Mon -- Star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
11. (en) Brian D. Mason et al., « The 2001 US Naval Observatory Double Star CD-ROM. I. The Washington Double Star Catalog », The Astronomical Journal, vol. 122, n^o 6,‎ 2001, p. 3466 (DOI 10.1086/323920, Bibcode 2001AJ....122.3466M, lire en ligne, consulté le 14 octobre 2024)
12. (en) P. P. Eggleton et A. A. Tokovinin, « A catalogue of multiplicity among bright stellar systems », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 389, n^o 2,‎ septembre 2008, p. 869–879 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2008.13596.x, Bibcode 2008MNRAS.389..869E, arXiv 0806.2878)

Liens externes

• (en) Zeta Monocerotis sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.