Historique des garnisons, combats et batailles du 13e RTS
Formation
Le 3e régiment mixte d'infanterie coloniale est formé le [3].
Première Guerre mondiale
En 1914, le 5e bataillon colonial du 3e régiment mixte d'infanterie coloniale est envoyé en France et remplacé en novembre par le 16e bataillon de tirailleurs sénégalais[4].
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?
Entre-deux-guerres
Le , le régiment est renommé 3e régiment de tirailleurs sénégalais du Maroc[3].
1922 - 3 bataillons stationnés à Alger, Orléansville et Lalla-Marnia[réf. nécessaire]
Le , le régiment est renommé 13e régiment de tirailleurs sénégalais (du au , le régiment prend le nom de 13e régiment de tirailleurs coloniaux)[3].
En 1925, le régiment est engagé dans la guerre du Rif. D'avril 1925 à janvier 1926, il déplore 24 tués, 79 blessés et 14 disparus sur un effectif engagé de 1 509 hommes[5].
Rallié aux Alliés, le régiment participe brièvement à la campagne de Tunisie[10]. Cependant, il prend le numéro 15 le . Le 13e RTS est recréé le lendemain[3] à Alger, renforcé par deux bataillons du 10e RTS. Il intègre la 9e DIC[11].
Il participe en août à la libération de Toulon[16]. En octobre 1944, le régiment est « blanchi » : ses tirailleurs africains sont remplacés par des Français des forces françaises de l'intérieur. Les tirailleurs doivent céder leur équipement et même leurs uniformes, avant d'être dirigé vers le Sud de la France[11]. Il est renommé 23e régiment d'infanterie coloniale le [3].
De 1945 à nos jours
Le régiment est recréé le par renommage du 15e RTS[3].
En 1953, il est en Tunisie.
En , le 13 RTS comporte deux bataillons : le 1/13 RTS composé de troupes coloniales est en garnison à Alger (Caserne d'Orléans) tandis que le 2/13 RTS est un bataillon d'instruction pour jeunes recrues.
Il comporte trois compagnies, la 5e Cie en garnison à Tizi Ouzou, la 6e Cie en garnison à Fort National (peloton caporaux et sous officiers), la CCAS en garnison à Fort National. Une section est détachée au col de Tirourda.
À compter du les bataillons sont "éclatés" sur un axe Tizi Ouzou - Fort National - Michelet - Tirourda et participent aux opérations de maintien de l'ordre.
Le , le régiment est renommé 73e régiment d'infanterie de marine[3], mais reste constitué de soldats africains[17].
Insigne
La carte d'Afrique, portant en rouge les possessions françaises, symbolise le recrutement de l'unité. L'étoile symbolise le Mérite chérifien remis au 3e R.T.S.M. le [3].
L'insigne, conçu en 1938, est adopté en 1948 et homologué à cette date en vue de sa fabrication[3].
↑Historique du 16me bataillon sénégalais : guerre 1914-1919, Casablanca, Mercié, , 12 p. (lire en ligne), p. 3-12
↑Ousseynou Faye, Les tirailleurs sénégalais entre le Rhin et la Méditerranée, 1908-1939: parcours d'une aristocratie de la baïonnette, Éditions L'Harmattan, coll. « Études africaines », (ISBN978-2-343-14081-0), p. 145
↑Charles Deschenes, « Les troupes coloniales dans la bataille de France (mai - juin 1940) », L'Ancre d'Or, , p. 27-36 (lire en ligne)
↑(en) Brian Lane Herder, Operation Torch 1942 : The invasion of French North Africa, Osprey Publishing, coll. « Campaign » (no 312), , 96 p. (ISBN9781472820549), p. 33-35
↑ a et bGilles Aubagnac, « Le retrait des troupes noires de la première armée à l'automne de 1944 », Revue historique des Armées, vol. 191, no 2, , p. 34–46 (DOI10.3406/rharm.1993.4244, lire en ligne, consulté le )
↑Jean Chrétien, « Le débarquement à l'île d'Elbe du 13e RTS (18 juin 1944) » in Revue historique des armées, Les Troupes de Marine, n°101, Service historique de la Défense, 10/1970, pp. 80-89
↑Jean-Marc Marill, « Coloniaux et Français Libres, deux destinées », Revue historique des Armées, vol. 218, no 1, , p. 55–64 (DOI10.3406/rharm.2000.4904, lire en ligne, consulté le )
↑Jean de Lattre, « La Victoire De Provence: Ii: La Prise De Toulon », Revue des Deux Mondes (1829-1971), no 19, , p. 403–425 (ISSN0035-1962, lire en ligne, consulté le )