Régiment de tirailleurs sénégalais de la Côte d'Ivoire
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Régiment de tirailleurs sénégalais de la Côte d'Ivoire Bataillon autonome de Côte d'Ivoire
Le régiment de tirailleurs sénégalais de la Côte d'Ivoire (ou RTS/CI) est un régiment des troupes coloniales françaises, stationné en Côte d'Ivoire pendant les années 1940. Il est créé en 1902 comme bataillon de tirailleurs sénégalais et existe après-guerre comme bataillon autonome.
Création et différentes dénominations
: création du bataillon de tirailleurs sénégalais de la Côte d'Ivoire (BTS/CI)[1]
: formation du régiment de tirailleurs sénégalais de la Côte d'Ivoire (RTS/CI), ou régiment de Côte d'Ivoire[1], par fusion entre le BTS no 5 et le BTS no 6[2]
De 1940 à 1946, le RTS/CI est également chargé de la défense de la Côte d'Ivoire Nord, c'est-à-dire de l'ancienne colonie de Haute-Volta. Créé en 1947 par dédoublement du BACI, le bataillon autonome de Côte d'Ivoire nord devient en octobre le Bataillon autonome de Haute-Volta lorsque cette colonie est recréée[2].
En décembre 1958, le BACI est renommé 5e bataillon d'infanterie de marine[2] mais ses éléments forment également le 24e bataillon d'infanterie de marine[7]. Il est renommé groupement motorisé no 40 en 1962, groupement qui fusionne en 1964 avec le groupement saharien no 42 (stationné au Niger) pour former le 4e régiment interarmes d'outre-mer[3].
Insigne
L'insigne du BTS no 5 présente, sur l'ancre des troupes coloniales, un éléphant de face émergeant de la végétation tropicale. La trabe de l'ancre porte les lettres BTS et le numéro 5 est en pointe sur l'ancre. L'éléphant d'Afrique à grandes oreilles, en position d'intimidation, est symbole de force et d'efficacité et la végétation fait référence aux bananiers, richesses de la Côte d'Ivoire[8]. Cet insigne, commun au BTS no 5 et au BACI, est repris par le groupement motorisé no 40, par le 4e régiment interarmes d'outre-mer et par le 4e bataillon d'infanterie de marine, l'inscription étant modifiée à chaque fois[2],[3].
↑Adou Georges Bogolo, La Côte-d'Ivoire : du désapparentement a l’indépendance: 1950-1960 (Thèse de doctorat sous la direction de Catherine Coquery-Vidrovitch), (lire en ligne)