Le bataillon devient le 3e bataillon du 58e RIC reconstitué le , ne gardant son appellation 68e BTS qu'à titre administratif[3].
Pendant l'hiver 1916-1917, le bataillon séjourne au camp de Fréjus. Il repart le 2 avril pour le front[4].
Le 16 avril 1917, au déclenchement de la bataille du Chemin des Dames, le 2e corps colonial dont fait partie le 68e BTS attaque au sud-est de Craonne. Il est chassé du village d'Ailles par les contre-attaques allemandes. Le bataillon déplore 81 tués pour la seule journée du 17 avril 1917[4]. Ayant subi de très lourdes pertes, le 58e RIC est dissout le après avoir été mis au repos le 22 avril[1].
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« Au front depuis septembre 1914, s'est constamment signalé à Reims (1914), aux Dardanelles (1915), sur la Somme (1916), et sur l'Aisne (1917) par ses remarquables qualités de vigueur et d'esprit offensif. Le 16 juillet 1918 [...] malgré des rafales d'artillerie d'une intensité inouïe et des feux de mitrailleuses très meurtriers, a fourni plusieurs brillantes contre-attaques locales qui sont parties dans un ordre parfait et ont été exécutées avec une énergie farouche faisant l'admiration de toutes les troupes en ligne. »
— Citation du 68e BTS à l'ordre de l'Armée, le 7 février 1919, Journal officiel du 29 mai 1919.
Annexes
Références
↑ a et bColonel Desportes, Historique du 58me regnt d'infanterie coloniale pendant la grande guerre 1914-1918, Toulon, Imprimerie Mouton et Combe, (lire en ligne)