10e régiment de tirailleurs sénégalais
Le 10e régiment de tirailleurs sénégalais (10e RTS) est un régiment des troupes coloniales françaises. Créé en 1919, il opère pendant l'entre-deux-guerres en Rhénanie occupée, au Levant français, en Tunisie et au Maroc. Dissous fin 1940, il est recréé de 1943 à 1946 en Algérie. Création et différentes dénominations
Chefs de corps
Historique des garnisons, combats et batailles du 10e RTSEntre-deux-guerresLe régiment est formé à Fréjus[1] le à partir des 53e, 61e et 64e bataillons de tirailleurs sénégalais, qui deviennent les 1er, 2e et 3e bataillons du régiment[2]. À partir du , le régiment prend garnison à Mayence[2], dans le cadre de l'occupation de la Rhénanie après la Première Guerre mondiale menée par l'armée française du Rhin[3]. En juin 1920, il part pour le Levant français, où il combat la révolte alaouite lancée en 1919 par Saleh al-Ali[2] et dans la guerre franco-syrienne[4]. Le 15 avril 1922, il part pour la Tunisie, et s'installe à La Goulette, Tunis et Bizerte[2]. Du au , le 10e RTS porte le nom de 10e régiment de tirailleurs coloniaux[5]. En avril 1925, le 1er bataillon du 10e RTC part pour Fez, où il participe aux opérations de la guerre du Rif pendant deux mois. Il subit de lourdes pertes pendant la bataille de l'Ouergha[2]. Seconde Guerre mondialeEn 1939, le régiment est toujours à La Goulette, Tunis et Bizerte[6] et fait partie de la division de Sousse, qui devient à la mobilisation la 88e division d'infanterie d'Afrique. Le , il est dissous et forme le 43e régiment d'infanterie coloniale[5]. Il est recréé au Maroc le par renommage du 17e régiment de tirailleurs sénégalais[1],[5]. Il rejoint en août 1943 Alger où il sert de régiment de souveraineté[1],[7]. De 1945 à nos joursIl participe à la répression de Sétif, Guelma et Kherrata[8]. Il est finalement dissous le [5] et ses hommes rejoignent le 15e RTS[1]. TraditionsDrapeau du régimentIl porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[9] : Les inscriptions La Somme 1916, L'Aisne 1918 et La Marne 1918 correspondent aux combats des 53e, 61e et 64e BTS[10]. DécorationsLe régiment conserve la fourragère aux couleurs de la croix de guerre 1914-1918 qu'ont reçue pendant la Première Guerre mondiale les 53e, 61e et 64e BTS[2]. InsigneL'insigne est réalisé en 1939 et fabriqué par Drago[5]. Ancre chargée d’une carte de France et d'un paysage africain, ainsi que d’un bateau fendant des flots bleus, avec une croix de Lorraine en chef. Il porte la devise Impavidum ferient bella, « impassible il combat », devise inspirée d'un vers d'Horace[5],[11]. Personnalité ayant servi au régiment
Notes et références
Voir aussiBibliographie
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