Né le à Liège[1],[2],[3], Philippe François Édouard Lavalleye est le fils de Jean-Nicolas Lavalleye (1788-1854)[4] et de Catherine Jeanne Françoise Streel (1789-1860)[5]. Il épouse Marie Élisabeth Lambert (1814-1872)[6], avec qui il a plusieurs enfants dont Nicolas Marie Édouard (1836-1895)[7] et Catherine Marie Antoinette en 1837[8].
Il est aussi membre correspondant de l'Institut archéologique liégeois, de l'Institut archéologique du Luxembourg et des Sociétés historiques et littéraires du Limbourg et de Tournai[11]. Grand bibliophile, il possède une collection précieuse de livres, de brochures et de manuscrits sur l'histoire de Liège qui « doit malheureusement être dispersée » et « défraie plusieurs ventes, dont les catalogues sont aujourd'hui très recherchés »[2],[12]. Il est remplacé à l'Académie en par Camille Renard[13], l'un des fils de son prédécesseur Eugène Laurent Renard, et il passe ses derniers jours « paisiblement, dans une retraite studieuse »[2].
Il décède à Liège des suites « d'une longue et cruelle maladie » le [2],[14],[15].
Publications
Édouard Lavalleye est également l'auteur de divers articles de journaux, entre autres dans la Gazette de Liége, et de plusieurs notices dans la Biographie universelle[16].
Le Vieux Liège : Ses monuments religieux et civils, ses rues, ses métiers, ses bonnes villes, etc. (Statistique rétrospective, publiée au profit de la Société de St-Vincent de Paul), Liège, J. Demarteau, , 142 p. (OCLC1009583975)