Yvonne Jourjon passe son brevet de parachutisme en 1924 puis son brevet de pilote d'avion en 1933.
Elle apparaît dans les bases de données de la Fédération aéronautique internationale (FAI) en tant que copilote de Madeleine Charnaux lors d'un record d'altitude le [2].
Yvonne Jourjon était monitrice professionnelle: en 1937, elle aurait été instructrice à l'aéroclub de Saint-Cyr[3]. La même année elle bat le record de France d'altitude féminin pour les avions légers sur un Farman Moustique[4].
À partir des années 1950, elle donne des cours de pilotage à l'Aéro-Club des IPSA (Infirmières Pilotes de l'Air) à Toussus-le-Noble[8].
En 1970, Yvonne Jourjon se voit décerner par la Fédération aéronautique internationale le diplôme Paul Tissandier pour sa carrière aéronautique. Le diplôme Paul Tissandier récompense en particulier les aviateurs et les aviatrices ayant contribué de quelque manière que ce soit à la cause aéronautique et notamment à celle de l'aviation sportive[9].
Yvonne Jourjon monitrice civile et militaire compte à la fin de sa carrière près de 3 700 heures de vol[10]
François De Geoffre (photogr. collections privées des pilotes et Capitaine Eichenbaum), Normandie Niemen : souvenirs d'un pilote, Paris, Éditions André Bonne, , 288 p., 19x14
↑ "Le 24 septembre 1934, elle est la copilote de Madeleine Charnaux, autre femme passionnée d'aviation qui essaie de battre un record d'altitude sur un Miles Hawk, moteur De Havilland Gipsy III de 105 cv. Elles réussiront 4 990 m. mais ce record sera battu le 22 novembre suivant par Marthe de Lacombe avec 5 632 m. sur Morane-Saulnier 341" da http://www.ville-avrille.fr/Arden_Jourjon-rue-Yvonne.html
↑http://normandie.niemen.free.fr/hommes/depange.html; "En 1937, année de la mise en place des sections de vol de l'Aviation populaire, Yvonne Jourjon va donner leurs cours d'initiation à deux futurs as du Normandie-Niémen: Marcel Albert et Jean de Pange" da Bernard Marck, Passionnés de l’air. Petite histoire de l’aviation légère, 2011
↑ "Quatre seulement parvinrent à Cannes, dans l'ordre suivant : Maryse Hilsz (moyenne 277 km/h), Claire Roman (moyenne 251 km/h), miss Mac Donald (moyenne 213 km/h), Mlle Jourjon (moyenne 209 km/h)": Roland Tessier, "Femmes de l'air", Paris, Flammarion, 1948, p. 124
↑« Mlle Jourjon (Yvonne), pilote monitrice à l'aéro-club Gaston-Caudron; 14 ans de services civils et militaires. Titres exceptionnels », Journal officiel de la République française, p. 992.