François de GeoffreFrançois de Geoffre
Le commandant François de Geoffre de Chabrignac, né à Paris le et mort à Alicante le , est un militaire et écrivain français, as de l'aviation durant la Seconde Guerre mondiale. Il a été crédité de 19 victoires homologuées. BiographieFrançois de Geoffre de Chabrignac est né le à Paris. Il est le neveu de Madeleine de Geoffre de Chabrignac, épouse de François Harouard de Suarez d'Aulan, puis d'Achille Adam. Il est ainsi le cousin germain de Jean d'Aulan. Carrière militaireIl obtient à l'âge de dix-sept ans son brevet de pilote. Il effectue son service militaire dans l'Armée de l'air. Caporal-chef en , il suit les cours des différentes écoles : celle de Nîmes, d'Avord puis d'Oran où il est replié en . Lors de l'armistice du 22 juin 1940, le sergent de Geoffre est en garnison à la base aérienne d'Oran. Avec un groupe de camarades, il tente le de s'échapper à bord d'un avion Bloch 175 vers Gibraltar mais échoue. Sanctionné par deux mois d'arrêts de rigueur, il ne renonce pas. Opération TorchAprès le débarquement américain, il est affecté à l'escadrille La Fayette, à Casablanca, en 1942. Il vole sur un avion de chasse P40 Tomahawk. Il combat en Tunisie dès . Campagne Normandie-NiémenLe , il fait partie du groupe de renfort de 14 pilotes d'Afrique du Nord qui prennent la longue route menant en URSS. Il rejoint ainsi le Normandie-Niémen via Le Caire et arrive à Toula en URSS le . Il apparaît comme membre de la 3e escadrille "Cherbourg" à la date du . Pilotant d'abord un Yak-1 puis un Yak-9, il comptabilise 9 victoires dont 7 homologuées. Il était surnommé Le Baron ou L'homme de la Baltique. Il doit ce dernier surnom à son combat au-dessus du Frisches Haff, le à 9 h du matin, où il est abattu par un Focke-Wulf 190 allemand. Il réussira à se dégager de son parachute et à gagner la rive où il sera secouru par des fantassins soviétiques. Il se remet lentement de ses blessures et repartira au combat le au matin au-dessus de Pillau. Il partira pour Paris à bord de son avion, avec le régiment, le . Il atterrira au Bourget le , après le survol des Champs-Élysées par l'escadrille. Retour de guerreÀ la fin de la guerre, il retrouve sa famille en à Casablanca, au Maroc. Après la Libération, il rentra dans l'aviation civile à Air France puis à la Compagnie des transports aériens continentaux. En 1948, il est en Indochine, pilote attaché à une grande plantation de caoutchouc puis, deux ans plus tard, il part pour l'Amérique du Sud pratiquer la prospection d'or et de diamants. Grand reporter, il effectue de nombreux séjours en URSS. Il meurt le à Alicante. Il est inhumé à Savasse. Décorations et honneurs
Il a été crédité de 19 victoires homologuées. Œuvres
SourcesBibliographie
Liens externes
|