En 1932, elle est appelée au tribunal à Paris après l'ouverture d'une enquête sur la mort du parachutiste Marcel Gayet qui est décédé après un saut en parachute raté de la tour Eiffel[8]. Imbrecq a sauté après lui, et après une interdiction des lancements de parachutes de la Tour, a fini sous enquête sans aucune conséquence[9].
Elle s'est enrôlée parmi les premiers volontaires en 1939 dans les services sanitaires de l'Armée de l'air. En , elle a été envoyée en Scandinavie et retourne à Paris avec les collègues le [10]. Entre juin et novembre 1940, elle est en service à la base aérienne de Bordeaux[11]. Elle a ensuite été confiée à l'APN (Armée de l'air en Afrique du Nord) à Alger, où elle aurait dû contribuer à la création d'un service de transport aérien. Quand la Tunisie a été occupée, elle s'est engagée dans les Corps francs d'Afrique en tant qu'infirmière et ambulancière[12].
↑Journal officiel de la République française (1949), p. 3848: « IMBRECQ (Anne-Marie-Jeanne), lieutenant, organe central des Forces françaises libres. »
↑« Fille aînée de Maître J. Imbrecq, ancien membre du Conseil de l’Ordre des Avocats à la Cour d’Appel de Paris, président honoraire de la Société amicale du Loir-et-Cher à Paris, maire honoraire de Marcilly-en-Gault, président de la Commission juridique de l’aéro-club de France, Légion d’honneur et croix de guerre 14-18, Anne-Marie Imbrecq tient de son père toutes ses qualités de bravoure et de dévouement à son pays qui étaient une de ses caractéristiques. »
↑« Le , le sieur Gayet, parachutiste, décidait de tenter une descente du haut de la première plate-forme de la tour Eiffel… M' Imbrecq, il vient d'être acquitté par la Cour, celle-ci ayant admis, comme l'avait plaidé ce dernier… »
↑Raymond Caire, La Femme militaire, , p. 143-144 : « Anne-Marie Imbrecq, entrée au service de la Croix-Rouge française en 1932, fut affectée comme infirmière-major au service de santé en 1940. Après avoir été déléguée de la Croix-Rouge à Stockholm pour la campagne de Scandinavie, elle s'engage ensuite, à compter du , dans les corps-francs d'Afrique. »