Le Bagad Kemper est un bagad originaire de la ville de Quimper dans le Finistère, en France. L'ensemble comporte aussi un groupe secondaire, le Bagad Glazik Kemper, ainsi qu'un bagad école, le Bagadig Kemper.
Il est créé en 1949 et remporte son premier titre de championnat des bagadoù dès 1951. Il connaît par la suite une période de performances moins bonnes jusqu'au milieu des années 1970 et remporte depuis régulièrement le championnat, le dernier étant obtenu en 2011. Il compte cette même année dix-neuf titres, ce qui en fait à ce jour le groupe le plus récompensé.
Ses productions musicales sont réalisées avec des artistes bretons comme Dan Ar Braz, notamment via leur participation à l'Héritage des Celtes, ou encore Red Cardell. Il a également travaillé avec d'autres musiciens de musique celtique tels que Carlos Núñez ou Susana Seivane. Ses participations aux œuvres d'artistes comme Johnny Clegg sont aussi notables. Le groupe a par ailleurs publié une quinzaine d'albums.
Le bagad de Lann-Bihoué est un ensemble traditionnel de musique bretonne, un bagad, de la marine nationale française et le seul bagad militaire français et professionnel encore existant. Cette formation représente la Marine nationale et la France dans diverses manifestations nationales et internationales, et a joué à plusieurs reprises dans le cadre de ses activités devant des chefs d'État. Il est une source d'influence culturelle en Bretagne comme dans le reste de la France.
Il a vu le jour en 1952 sur la base d'aéronautique navale de Lann-Bihoué près de Lorient. Après avoir frôlé la dissolution à deux reprises en 1969 et en 1998, il connaît dans les années 2000 une étape de consolidation. Il a enregistré 13 albums lors de ses 60 ans d'existence, et participé à plusieurs morceaux ou albums d'autres artistes.
Les 30 sonneurs, qui signent un contrat d'un an renouvelable trois fois, écrivent et arrangent eux-mêmes les 90 minutes du répertoire du bagad, en apportant toute leur personnalité et leurs connaissances dans leur terroir de prédilection, ou dans un style de musique particulier.
Denez Prigent, né le à Santec dans le Finistère, est un auteur-compositeur-interprètefrançais de chants bretons. Ses genres de prédilection sont le kan ha diskan, chant et contre-chant à danser, et la gwerz, chant dramatique racontant une histoire ou une légende. Depuis ses débuts sur scène à seize ans, il s'est fait connaître en interprétant des chants traditionnels a cappella, puis en renouvelant la musique bretonne par des textes originaux accompagnés d'une musique mêlant instruments acoustiques et échantillons électroniques. Auteur de cinq albums studio, d'un live et d'un best-of, il donne régulièrement des concerts en France et dans d'autres pays.
Nolwenn Korbell, née à Quimper le , est un auteur-compositeur-interprète et une actricefrançaise d'expression bretonne et française et, occasionnellement, galloise, anglaise, serbe et russe. Connue pour ses chansons en breton, avec ses musiciens ou en duo avec le guitariste Soïg Sibéril, elle continue en parallèle sa carrière d'actrice. Auteur de quatre albums studio, elle donne régulièrement des concerts lors des principaux événements du monde celte, joue dans des pièces de théâtre, participe au doublage de films et de dessins animés.
Il suit une longue carrière de pharmacien herboriste après son doctorat et sa thèse consacrée à la phytothérapie dans la presqu’île de Rhuys. La musique est depuis longtemps une passion, à laquelle il se consacre entièrement depuis l'année 2000. Il produit ses premiers albums sous son propre label, BNC Productions, et se fait réellement connaître dans le milieu musical vers 2005, en particulier grâce à l'album Shamans of Brittany qui fait découvrir ses fusions de musique bretonne, musique électronique et musiques du monde. Cette reconnaissance lui ouvre les portes de grandes rencontres comme le festival interceltique de Lorient et la nuit de la Saint-Patrick à Bercy. Depuis, il a produit une centaine d'albums et une douzaine d'artistes sous son label, dont le sonneur du bagad Roñsed-MorAndré Le Meut, le harpiste celtique Myrdhin, et le conteur vannetais Rémy Cochen.
Pascal Lamour est également un spécialiste de l'ésotérisme. Il porte un titre de druide obtenu au terme d'une longue initiation, et s'intéresse de près au chamanisme. La connaissance des plantes restant parmi ses spécialités, il a longtemps écrit sur ce thème dans la presse avant de devenir écrivain. Il réalise de 2010 à 2012 À la recherche de la mandragore et Le chant de la mandragore, un livre et un CD aux thèmes druidiques centré sur la forêt de Brocéliande, en collaboration avec l'illustrateur bretonBruno Brucéro.
Le Festival interceltique de Lorient, souvent réduit en FIL, est un festival de musiques celtiques qui se tient tous les ans à Lorient, en Bretagne. Il réunit des dizaines de groupes des pays et régions d'origine celtique pendant dix jours lors de la première quinzaine d'août.
Le festival trouve son origine dans l'accueil en 1971 d'une compétition de bagadoù. Il s'est tourné vers l'interceltisme dès l'année suivante pour se démarquer d'autres festivals de la région, puis s'est ouvert à d'autres formes d'expressions culturelles par la suite. Il devient à partir de la fin des années 1990 l'un des festivals français les plus importants par son nombre de visiteurs, en accueillant jusqu'à 800 000 visiteurs dont 115 000 entrées payantes en 2010.
Sa programmation est avant tout tournée vers des concerts et des spectacles de danses. Il accueille par ailleurs des compétitions musicales, comme des épreuves du championnat national des bagadoù, de danses comme celles de la fédération War 'l leur et des compétitions propres au festival. D'autres animations comme des défilés ou des activités de découvertes culturelles sont aussi organisées.
Il a une importante influence sur son territoire, tant sur le plan économique que sur le plan médiatique. Le festival agit aussi comme un acteur culturel, permettant la création et la diffusion dans le domaine des cultures bretonne et celtique.
Avec la première harpe néo-celtique construite par son père, originaire de Gourin, il contribue à la renaissance de cet instrument et de la musique bretonne moderne. Héritier du premier renouveau musical breton avec la création des bagadoù, inspiré par le folk-song et le rock anglo-saxons, il nourrit le mouvement folk des années 1960. Sa personnalité et son travail ont joué un rôle majeur dans la popularisation de la musique celtique en Bretagne et dans le monde : il est en grande partie à l'origine de ce mouvement de renouveau des années 1970, notamment grâce à l'électrification de cette musique et par sa conceptualisation. Alan Stivell se rend ainsi célèbre par ses arrangements dans le répertoire traditionnel, même si l'autre partie de son œuvre est la création de nouveaux morceaux.
Reconnu aux États-Unis et au Canada en tant que harpiste new age, il réalise plusieurs tournées internationales. Il influence le sursaut que connaît la langue bretonne et la fierté du peuple breton. Il ouvre la voie à d'autres groupes ou artistes, suscite des vocations chez les jeunes, les luthiers, les enseignants et devient un modèle pour d'autres cultures. Il interprète majoritairement des paroles en langue bretonne, mais aussi dans d'autres langues celtiques, en français et en anglais. À la suite de son père, il élabore des prototypes de harpes électriques.
Son œuvre musicale s'enrichit d’un combat pour la reconnaissance de la culture bretonne et celtique et transmet des messages humanistes de fraternité au-delà des frontières. Cet esprit d'ouverture se traduit dès ses débuts par des métissages culturels et des fusions musicales, ce qui en fait l'un des précurseurs de la world music, qu'il définit clairement sur son premier album Reflets. La quête d'une « musique globale », dans l'espace et le temps, renforce le panceltisme et recentre la Celtie.
À partir de 2006 et l'album Naître, des musiciens devenus proches au fil des rencontres sont régulièrement invités, le trio devenant ainsi un collectif. En 2011 la formation intègre Mathieu Péquériau (harmonica, washboard) comme nouveau membre quelques mois avant que Jean-Michel Moal se mette en retrait du groupe à la suite d'ennuis de santé. De 2012 à 2015, ils sont rejoints sur scène par deux musiciens additionnels : Ronan Le Bars (cornemuse, flûtes) et Pierre Stéphan (violon) ou se produisent dans un spectacle commun avec le Bagad Kemper. En parallèle les cinq membres de l'équipe participent à l'ensemble The Celtic Social Club dans la même période.
En décembre 2015, Jean-Pierre Riou et Jean-Michel Moal, co-fondateurs du groupe en 1992, se retrouvent après quatre années de séparation. Ils sont accompagnés pour ce nouveau collectif par le multi-instrumentiste Pierre Sangra, un proche depuis l’album Naître, et le batteur Hibu Corbel.
Considéré par la critique musicale comme l'un des meilleurs groupes breton de son temps, Red Cardell apparaît comme un des piliers du rock celtique, enraciné et novateur à l'instar d'Alan Stivell et Dan Ar Braz, ayant réussi à concilier musiques actuelles et musiques traditionnelles. Le collectif, qui revendique être né du rock alternatif, tout en affirmant sa culture bretonne, croise depuis toujours ses influences et se définit comme un groupe de musique populaire, ouvert sur le monde.
Le groupe finistérien dont le parcours est jalonné de dix-huit albums dont cinq enregistrés en public, est essentiellement une formation scénique, dans l'esprit des jam bands, avec près de deux mille concerts depuis ses débuts, à travers toute l'Europe et la Côte Est américaine.
Le succès commercial de Red Cardell n'est cependant pas comparable à celui d'artistes en contrat avec une des majors de l'industrie musicale. Néanmoins le groupe signé par des labels indépendants depuis des débuts, dont Coop Breizh et Keltia Musique, est suivi par un public fidèle et reçoit également une reconnaissance professionnelle : il obtient des récompenses pour quatre de ses albums, des critiques élogieuses de la part de journalistes spécialisés, participe à des « grands événements » qui représentent la Bretagne, est accueilli en création par des scènes nationales ou conventionnées et bénéficie du soutien de la première marque internationale d'instruments de musique.
Les origines du disque remontent à un projet musical mené dans le cadre du 20e anniversaire du festival des Vieilles Charrues de 2010, et destiné initialement uniquement à la scène. Le succès de celui-ci incite DJ Zebra à travailler sur la création d'un album à partir , et ce dernier est effectivement enregistré à Carhaix et Paris entre février et avril 2012.
Produit par Zebra, il mêle compositions originales et reprises. Parmi les huit chansons qu'il a écrites, deux sont interprétées en duo avec Tom Hogg et deux autres sont en duos avec Cali et Arno. L'accueil critique à sa sortie est plutôt positif, notamment par la presse bretonne. Commercialement, le disque s'écoule à environ 10 000 exemplaires.
Avec une solide expérience musicale, principal acteur du renouveau de la harpe celtique, Alan Stivell s'entoure pour la première fois d'un orchestre de neuf musiciens. Le concert étant programmé sur Europe 1, l'une des trois radios françaises, le jeune chanteur breton bénéficie d'une audience estimée à sept millions d'auditeurs. Il propose une musique bretonne réarrangée et modernisée par l'ajout d'instruments folk et rock, ce qui est une innovation majeure. Chantant principalement en breton, il ajoute un air gaélique et deux chansons en anglais, donnant une dimension interceltique à sa musique. Des chansons bretonnes s'illustrent dans les hit-parades : l'instrumental Pop Plinn, qui marque l'interprétation d'une danse bretonne pour la première fois à la guitare électrique, ainsi que les chansons Suite Sudarmoricaine et Tri Martolod, entonnées tels des hymnes fédérateurs.
Ce concert, comprenant exclusivement des titres inédits, marque le début de la deuxième étape du renouveau breton. Plus de deux millions d'albums se sont vendus dans le monde, en France, mais aussi en particulier dans les pays celtiques et les États-Unis (reconnaissance du magazine Rolling Stone). S'en suit une « vague » bretonne et celtique en France et en Europe à moindre échelle, avec des décalages temporels, ayant même des répercutions dans le bloc de l'Est et au Maghreb. Celle-ci voit la naissance de nombreux groupes et porte la popularité de l'artiste durant les années 1970.
Back to Breizh (en français : « Retour vers la Bretagne ») est le vingtième album original d'Alan Stivell et son seizième album studio, paru le chez Dreyfus. Il représente une synthèse de la musique du harpiste, avec des côtés traditionnels, l'écriture de textes actuels et des expérimentations, entre la musique pop rock, new age et électronique. La fusion de sonorités contemporaines conserve néanmoins une plus grande place aux accents acoustiques et à la harpe celtique en tant qu'instrument électrique.
L'album, synthèse des idéaux défendus par Alan Stivell depuis toujours, a pour thèmes centraux les bienfaits du sentiment de civilisation (amour de sa terre et de sa tribu) et les dangers du sentiment de supériorité (conquêtes des grandes villes, du capitalisme et de l’uniformisme) qui va à l'encontre de la paix et qui tue des héritages de l'humanité (créativité, pensée, biodiversité).
Afin de concrétiser le mélange des différents genres musicaux qui touchent Alan Stivell, l'artiste convie des proches d'Étienne Daho pour le côté rock (Frank Darcel, Xavier Géronimi, Marcel Aubé), des musiciens et chanteurs issus du milieu traditionnel breton (frères Guichen, Gwennyn) et des spécialistes de l'électronique (Cooky Cue, Yves-André Lefeuvre). Apprécié par les journalistes spécialisés, Back to Breizh trouve écho dans le cœur des Bretons et à travers une tournée internationale.
La Kerlenn Pondi est un ensemble traditionnel regroupant un bagad et un cercle celtique. Il est fondé à Pontivy dans le Morbihan en 1953 sur la base de deux groupes plus anciens, la Garde Saint-Ivy et les « Moutons Blancs ». Il hérite du nom de cette dernière association comme surnom, en raison de la couleur et de la texture laineuse des costumes de cette région.
Son bagad évolue en 2015 en première catégorie du championnat national des bagadoù, qu'il a remporté une seule fois en 2011. Il a par ailleurs produit cinq albums depuis sa création. Son cercle celtique évolue lui dans la seconde catégorie des concours de Kendalc'h, qu'il a remporté une seule fois en 1966. Ces deux groupes se produisent fréquemment ensemble et sont à l'origine de la sauvegarde d'airs de musiques bretons, notamment de danse comme la laridé-gavotte et la gavotte Pourlet.
L'association est aussi active dans d'autres domaines de la culture bretonne, touchant par exemple la langue bretonne et l'organisation d’événements comme le Kan ar Bobl.
AMzer (« Temps »), sous-titré Seasons, est le vingt-quatrième album original d'Alan Stivell sorti le sous le label WorldVillage distribué par Harmonia Mundi. New' AMzer en est le premier extrait des douze titres.
En employant le mot bretonamzer, qui signifie le temps qu'il fait mais aussi le temps qui passe, Alan Stivell porte un regard sur l'évolution du monde, un demi-siècle après ses débuts de chanteur, et sur le progrès technique, en jouant sur une nouvelle harpe celtique électrique, accompagné d'effets modernes. L'ensemble évolue par improvisations et par vagues d'énergies, suivant le cyclesaisonnier.
Télérama et l'AFP parlent de « chef-d’œuvre » et plusieurs journalistes saluent la démarche conceptuelle, l'exploration sonore ou l'ouverture culturelle. La tournée « 50+ AMzer Tour » passe par les grandes salles françaises.
Un bagad (prononcé en breton : [ˈbɑːɡat], en français : [baɡad]) est un ensemble musical de type orchestre, inspiré du pipe bandécossais, interprétant des airs le plus souvent issus du répertoire traditionnel breton. Il est composé de trois pupitres : bombarde, cornemuse écossaise et percussions. Selon l'importance du bagad, le pupitre percussions peut être organisé en deux pupitres, l'un de percussions traditionnelles (caisses claires, batterie), l'autre de percussions non traditionnelles.
Il trouve son origine historique dans la tradition des sonneurs, populaires dans la Bretagne du XIXe siècle. Dès le début des années 1930, sur le modèle des pipe bands, des premières tentatives de regroupement de sonneurs dans un même ensemble sont menées par Hervé Le Menn au sein de la diaspora bretonne en région parisienne. Dans la seconde moitié des années 1940, Polig Monjarret est à l'origine de la relance du projet, voyant la création des premiers groupes entre 1946 et 1948. Dans les années 1950 et 1960 sont ensuite fixés les principaux traits, sur la forme comme sur le répertoire musical.
La fréquentation se monte à 750 000 festivaliers, et la diffusion du spectacle de la « nuit magique » à la télévision enregistre 2 250 000 téléspectateurs. Les retombées médiatiques sont estimées à un peu moins de 5 millions d'euros tandis que les retombées économiques pour le pays de Lorient sont estimées à 24 millions d'euros.
L'association qui porte le festival enregistre pour cette édition un bénéfice de 166 668 €, tout en devant faire face à une hausse des coûts liés à la sécurité, et au renflouement du passif hérité de l'édition 2014. Cette hausse des dépenses liées à la sécurisation des différents sites, ainsi que la non-utilisation du parc Jules-Ferry en raison de travaux de réaménagements, entraînent des débats locaux sur les évolutions possibles de la forme du festival, tant sur sa durée que sur son implantation dans la ville.
Les principales têtes d'affiches de cette édition sont Yann Tiersen, Denez Prigent, Gilles Servat, ou encore Manic Street Preachers. L'avis sur la programmation est assez partagé dans les médias, considérée comme « dense » mais dans laquelle il n'y a « pas de grosse tête d'affiche qui claque ». Les médias relèvent par ailleurs la faible affluence de certains concerts, notamment celui de Manic Street Preachers pourtant tête d'affiche. Les prestations de certains groupes comme Rhiannon Giddens ou Hat Fitz & Cara sont, quant à elles, mises en avant. Plusieurs infrastructures du centre-ville de Lorient telles que le stade du Moustoir et le théâtre de Lorient sont utilisées pendant cet évènement tandis que des installations temporaires sont aussi montées pour les besoins du festival.
La fréquentation est estimée à environ 750 000 festivaliers, et la diffusion du grand spectacle du Festival interceltique de Lorient à la télévision enregistre 2 302 000 téléspectateurs. Au niveau de la sécurité, le bilan s'avère positif avec globalement peu d'incidents notables et de faits de violence, et un budget d'environ 830 000 € alloués par le festival, la ville de Lorient et le ministère de la Culture. Les retombées économiques pour le pays de Lorient sont estimées à plus de 23 millions d'euros. Le festival enregistre à l'occasion son quatrième exercice positif consécutif, ce qui lui permet de nouveau de disposer de fonds propres.
La 46e édition du Festival interceltique de Lorient (FIL), qui se déroule du 5 au à Lorient, est un festival réunissant plusieurs nations celtes. L'Australie est la nation à l'honneur, et ce pour la deuxième fois de l'histoire du festival. Lors de cette édition, plusieurs anniversaires sont célébrés : les 350 ans de la ville de Lorient, les 70 ans de la fédération des bagadoùSonerion et le centenaire de la rébellion irlandaise (les « Pâques sanglantes »). À la suite de divers attentats terroristes qui ont touché la France, les organisateurs du festival décident de mettre en place des moyens considérables afin d'assurer la sécurité du public.
Les principales têtes d'affiches de cette édition sont Alan Stivell, Dan Ar Braz, The Corrs, Joan Baez, Archie Roach, Eric Bogle et Tommy Emmanuel. L'avis sur la programmation est assez unanime dans les médias, considérée comme « belle » et « dense », avec « quelques pointures ». Les médias relèvent par ailleurs la faible affluence de certains concerts, tels que celui de Republik, le nouveau groupe de Frank Darcel. Les prestations de certains artistes comme Duncan Chisholm, Joan Baez et Tommy Emmanuel sont, quant à elles, mises en avant. Plusieurs infrastructures du centre-ville de Lorient telles que le stade du Moustoir et le théâtre de Lorient sont utilisées pendant cet évènement tandis que des installations temporaires sont aussi montées pour les besoins du festival.
La fréquentation est estimée à environ 700 000 festivaliers, et la diffusion du grand spectacle du Festival interceltique de Lorient à la télévision enregistre 2,1 millions de téléspectateurs. Les retombées économiques pour le pays de Lorient sont estimées entre 20 et 25 millions d'euros. Même si le festival reste encore en déficit au , il enregistre lors de cette édition un bénéfice de plus de 49 000 euros malgré des contraintes sécuritaires coûteuses en raison des risques d'attentat.