Elle est membre de plusieurs pôles de recherche comme l’université européenne de Bretagne, dont elle est co-fondatrice et qui regroupe les principaux centres de recherche bretons, ou encore le réseau des universités de l’Ouest Atlantique qui regroupe les dix universités présentes dans les quatre régions de Bretagne, Limousin, Pays de la Loire et Poitou-Charentes. Elle dispose par ailleurs d’une fondation depuis le .
Le (ou la) Duchesse Anne, ex-Grossherzogin Elisabeth est le plus grand voilier, et le dernier trois-mâts carré français. Construit en 1901 par le chantier Johann C. Tecklenborg de Bremerhaven-Geestemünde (Brême) selon les plans de Georg W. Claussen, il est considéré comme un chef-d'œuvre d'architecture navale, en raison notamment de la forme profilée de sa coque en acier et de l'équilibre général du navire, qui ménagent un espace habitable d'une grande capacité, tout en innovant en matière de sécurité.
Ancien navire-école de la marine marchande allemande, passé sous pavillon français et remis à la Marine nationale française comme dédommagement de guerre, basé à Lorient et Brest sans jamais appareiller, il échappe de peu à la démolition, grâce à l'opiniâtreté de quelques passionnés dans les années 1970. Après une très longue restauration visant à lui faire retrouver son état d'origine, et conserver son authenticité de navire-école, il est, aujourd'hui, un bateau musée qui peut être visité dans le port de Dunkerque. Utilisé dans le cadre d'actions de communication événementielle, mais étant définitivement à quai, sa notoriété n'égale pas celle du Belem qui bénéficie, pour sa part, des effets médiatiques des rassemblements de gréements traditionnels.
La Duchesse Anne, qui a trois sister-ships et de nombreux « cousins », fait l'objet d'un classement au titre objet des monuments historiques depuis le 5 novembre 1982.
La base sous-marine est récupérée par la Marine nationale après le conflit et sera utilisée jusqu'en 1997 comme base de sous-marins. Géré par la Marine dans le cadre du développement du programme de SNLE français, et pour la création de constructions navales à base de matériaux composites, le site est consacré depuis lors à des activités civiles dont le pôle d'activité est centré sur le domaine maritime.
Depuis la fin des années 1990, le site est reconverti en un pôle nautique spécialisé dans la plaisance et la course au large. Il accueille par ailleurs un centre d'affaires tourné vers le monde maritime, un musée aménagé dans le sous-marin Flore, ainsi que la Cité de la voile Éric Tabarly.
Le complexe est composé de trois bunkers, Keroman I, II et III, de deux Dom-Bunkers situés dans l'espace du port de pêche de Keroman, ainsi que d'un bunker situé à Lanester sur les rives du Scorff. Le tout a nécessité le travail de 15 000 personnes et le coulage de près d'un million de mètres cubes de béton. Les trois bunkers de Keroman comptent entre cinq et sept alvéoles destinées à accueillir des U-boote, couverts par des toits d'une dizaine de mètres d'épaisseur.
L'histoire de Lorient commence avec la fondation de la ville, en 1666, pour fournir une base à la Compagnie française des Indes orientales. D'autres compagnies commerciales s'installent par la suite, jusqu'à la fin de l'ancien régime, participant ainsi à fournir à la ville ses équipements. À partir de 1688, le port est également utilisé par la Marine royale, qui y fait construire ou armer ses navires.
Le poids politique de Lorient s'affirme à partir de la Révolution française, et la ville gagne un rôle administratif à partir du premier Empire. Les arsenaux bénéficient, pendant le XIXe siècle, des vagues de modernisation successives dues à la vapeur, puis aux constructions métalliques, et, à la fin du XIXe siècle, le développement de la pêche apporte un nouveau pôle d'activité à la ville.
L'histoire récente de la ville est marquée par une série de crises sectorielles. La cité entame alors une phase de reconversion, marquée par un développement socio-culturel porté par son festival interceltique, l'ouverture de l'université de Bretagne-Sud et un développement économique s'appuyant sur les activités liées à la plaisance et aux courses nautiques au large.
Il est construit à partir des années 1920 dans le cadre de la loi dite des 200 millions, qui vise alors à développer la flotte de pêche française. Son développement connaît, cependant, un coup d'arrêt avec la survenue de la Seconde Guerre mondiale et la construction de la base sous-marine de Lorient à proximité. Il reprend son essor après la guerre, mais connaît plusieurs crises successives, de la fin des années 1970 jusqu'à la fin des années 1990.
Ses activités se concentrent autour de la pêche et de la transformation des produits de la mer. La flotte du port exerce de la zone côtière lorientaise jusqu'aux mers du nord de l'Écosse. La construction et la réparation navales sont également présentes sur le site, ainsi que des activités de services. Enfin, le site est aussi utilisé ponctuellement pour des activités culturelles, comme la « Nuit du port de pêche » du festival interceltique de Lorient.
Le bagad de Lann-Bihoué est un ensemble traditionnel de musique bretonne, un bagad, de la marine nationale française et le seul bagad militaire français et professionnel encore existant. Cette formation représente la Marine nationale et la France dans diverses manifestations nationales et internationales, et a joué à plusieurs reprises dans le cadre de ses activités devant des chefs d'État. Il est une source d'influence culturelle en Bretagne comme dans le reste de la France.
Il a vu le jour en 1952 sur la base d'aéronautique navale de Lann-Bihoué près de Lorient. Après avoir frôlé la dissolution à deux reprises en 1969 et en 1998, il connaît dans les années 2000 une étape de consolidation. Il a enregistré 13 albums lors de ses 60 ans d'existence, et participé à plusieurs morceaux ou albums d'autres artistes.
Les 30 sonneurs, qui signent un contrat d'un an renouvelable trois fois, écrivent et arrangent eux-mêmes les 90 minutes du répertoire du bagad, en apportant toute leur personnalité et leurs connaissances dans leur terroir de prédilection, ou dans un style de musique particulier.
Le débarquement d'environ 4 500 soldats anglais est retardé de plusieurs jours au large des côtes de Lorient, ce qui permet à la ville d'organiser ses défenses et d'obtenir des troupes en renfort d'autres villes de la région. Les Anglais n'arrivent dans les environs de la cité que le 3 octobre, et des discussions en vue d'obtenir la reddition de la ville repoussent les bombardements au 5 octobre.
Les opérations de bombardement durent jusqu'au 7 octobre, jour où la retraite anglaise est ordonnée. L'incompétence des ingénieurs anglais, ainsi que les pertes en hommes par fatigue et maladie, obligent le commandant à cesser l'offensive. Dans le même temps, le commandement français, croyant à une supériorité écrasante de l'adversaire et ne pouvant compter que sur de faibles défenses et sur des troupes médiocrement formées et armées, projette une reddition. Celle-ci est effectivement proposée le 7 octobre, peu après le départ de l'ennemi, et reste sans suite.
Le raid a des conséquences militaires, comme d'obliger la monarchie française à développer les fortifications dans le sud de la Bretagne, mais aussi culturelles, puisqu'il suscite une controverse entre David Hume et Voltaire et la création de plusieurs chansons évoquant le siège, ainsi qu'un culte marial dans la ville.
Le navire commence son service pour la Marine française en 1919 comme patrouilleur. Il est ensuite racheté par le secrétariat à la marine marchande en 1920 afin d'être reversé à l'Office scientifique et technique des pêches maritimes, et d'y servir jusqu'en 1928. Il est par la suite racheté par un armateur de Fécamp et est utilisé comme navire de pêche jusqu'en 1940.
Lors de la bataille de France, il rejoint le port de Lorient, le , et y embarque près de 250 personnes qui fuient l'avancée des troupes allemandes. Le même jour, il saute sur une mine dans la passe ouest des Courreaux de Groix à 16 h 10. Seule une douzaine de passagers et de membres de l'équipage survivent au naufrage.
Sa construction date des années 1910, puis il est agrandi après-guerre lors de la reconstruction de la ville en utilisant les gravats pour combler l'anse de Kergroise. Ses quais sont à nouveau agrandis pendant les années 1970 et de nouveaux équipements permettent de diversifier ses activités. Son chenal d'accès est dragué au début des années 2010 pour faciliter l'accès de navires de type Panamax.
Ses activités sont principalement orientées vers l'importation, majoritairement d'hydrocarbures, de produits agroalimentaires et de matériaux de construction. Il est par ailleurs ponctuellement utilisé pour le transport de passagers et par des navires militaires en relation avec l'arsenal de Lorient.
Le Festival interceltique de Lorient, souvent réduit en FIL, est un festival de musiques celtiques qui se tient tous les ans à Lorient, en Bretagne. Il réunit des dizaines de groupes des pays et régions d'origine celtique pendant dix jours lors de la première quinzaine d'août.
Le festival trouve son origine dans l'accueil en 1971 d'une compétition de bagadoù. Il s'est tourné vers l'interceltisme dès l'année suivante pour se démarquer d'autres festivals de la région, puis s'est ouvert à d'autres formes d'expressions culturelles par la suite. Il devient à partir de la fin des années 1990 l'un des festivals français les plus importants par son nombre de visiteurs, en accueillant jusqu'à 800 000 visiteurs dont 115 000 entrées payantes en 2010.
Sa programmation est avant tout tournée vers des concerts et des spectacles de danses. Il accueille par ailleurs des compétitions musicales, comme des épreuves du championnat national des bagadoù, de danses comme celles de la fédération War 'l leur et des compétitions propres au festival. D'autres animations comme des défilés ou des activités de découvertes culturelles sont aussi organisées.
Il a une importante influence sur son territoire, tant sur le plan économique que sur le plan médiatique. Le festival agit aussi comme un acteur culturel, permettant la création et la diffusion dans le domaine des cultures bretonne et celtique.
Les deux pavillons sont construits selon un plan symétrique et dans un style classique. Ils sont situés de part et d'autre d'une cour d'honneur, bordés au sud par un jardin à la française de deux hectares, et au nord par une place d'armes. Ils sont détruits lors de la Seconde Guerre mondiale mais reconstruits à l'identique entre 1956 et 1959.
Récupérés par la Marine royale en 1770 après la dissolution de la compagnie perpétuelle des Indes, ils sont utilisés par son état-major pendant près de deux siècles. En 2000, la municipalité de Lorient les rachète et y installe son service des archives.
La fréquentation se monte à 750 000 festivaliers, et la diffusion du spectacle de la « nuit magique » à la télévision enregistre 2 250 000 téléspectateurs. Les retombées médiatiques sont estimées à un peu moins de 5 millions d'euros tandis que les retombées économiques pour le pays de Lorient sont estimées à 24 millions d'euros.
L'association qui porte le festival enregistre pour cette édition un bénéfice de 166 668 €, tout en devant faire face à une hausse des coûts liés à la sécurité, et au renflouement du passif hérité de l'édition 2014. Cette hausse des dépenses liées à la sécurisation des différents sites, ainsi que la non-utilisation du parc Jules-Ferry en raison de travaux de réaménagements, entraînent des débats locaux sur les évolutions possibles de la forme du festival, tant sur sa durée que sur son implantation dans la ville.
Les principales têtes d'affiches de cette édition sont Yann Tiersen, Denez Prigent, Gilles Servat, ou encore Manic Street Preachers. L'avis sur la programmation est assez partagé dans les médias, considérée comme « dense » mais dans laquelle il n'y a « pas de grosse tête d'affiche qui claque ». Les médias relèvent par ailleurs la faible affluence de certains concerts, notamment celui de Manic Street Preachers pourtant tête d'affiche. Les prestations de certains groupes comme Rhiannon Giddens ou Hat Fitz & Cara sont, quant à elles, mises en avant. Plusieurs infrastructures du centre-ville de Lorient telles que le stade du Moustoir et le théâtre de Lorient sont utilisées pendant cet évènement tandis que des installations temporaires sont aussi montées pour les besoins du festival.
La fréquentation est estimée à environ 750 000 festivaliers, et la diffusion du grand spectacle du Festival interceltique de Lorient à la télévision enregistre 2 302 000 téléspectateurs. Au niveau de la sécurité, le bilan s'avère positif avec globalement peu d'incidents notables et de faits de violence, et un budget d'environ 830 000 € alloués par le festival, la ville de Lorient et le ministère de la Culture. Les retombées économiques pour le pays de Lorient sont estimées à plus de 23 millions d'euros. Le festival enregistre à l'occasion son quatrième exercice positif consécutif, ce qui lui permet de nouveau de disposer de fonds propres.
La 46e édition du Festival interceltique de Lorient (FIL), qui se déroule du 5 au à Lorient, est un festival réunissant plusieurs nations celtes. L'Australie est la nation à l'honneur, et ce pour la deuxième fois de l'histoire du festival. Lors de cette édition, plusieurs anniversaires sont célébrés : les 350 ans de la ville de Lorient, les 70 ans de la fédération des bagadoùSonerion et le centenaire de la rébellion irlandaise (les « Pâques sanglantes »). À la suite de divers attentats terroristes qui ont touché la France, les organisateurs du festival décident de mettre en place des moyens considérables afin d'assurer la sécurité du public.
Les principales têtes d'affiches de cette édition sont Alan Stivell, Dan Ar Braz, The Corrs, Joan Baez, Archie Roach, Eric Bogle et Tommy Emmanuel. L'avis sur la programmation est assez unanime dans les médias, considérée comme « belle » et « dense », avec « quelques pointures ». Les médias relèvent par ailleurs la faible affluence de certains concerts, tels que celui de Republik, le nouveau groupe de Frank Darcel. Les prestations de certains artistes comme Duncan Chisholm, Joan Baez et Tommy Emmanuel sont, quant à elles, mises en avant. Plusieurs infrastructures du centre-ville de Lorient telles que le stade du Moustoir et le théâtre de Lorient sont utilisées pendant cet évènement tandis que des installations temporaires sont aussi montées pour les besoins du festival.
La fréquentation est estimée à environ 700 000 festivaliers, et la diffusion du grand spectacle du Festival interceltique de Lorient à la télévision enregistre 2,1 millions de téléspectateurs. Les retombées économiques pour le pays de Lorient sont estimées entre 20 et 25 millions d'euros. Même si le festival reste encore en déficit au , il enregistre lors de cette édition un bénéfice de plus de 49 000 euros malgré des contraintes sécuritaires coûteuses en raison des risques d'attentat.
Le Haras national d'Hennebont poursuit une longue mission d'étalonnage public, en acquérant et mettant des étalons, majoritairement de race Breton, à la disposition des éleveurs de sa circonscription. Cette fonction historique prend progressivement fin entre 2007 et 2016, via le passage d'une gestion d'État à celle d'un syndicat mixte. La société hippique nationale qui y est hébergée, créée en 1964, cesse ses activités en 2019.
Désormais surtout dévolu au tourisme, ce haras dispose d'un espace de découverte du cheval et d'une école d'attelage, organisant de nombreux spectacles et des manifestations toute l'année, dont un marché de Noël.