Quelques kilomètres avant son confluent avec la Meuse, la rivière Bar semble vouloir, par de nombreux et profonds méandres, s’attarder auprès de ce village typique des Ardennes.
Une apaisante promenade dans ses rues et ruelles fera découvrir au visiteur ses maisons ardennaises blotties les unes contre les autres, un coquet lavoir et une fière église abritant un lumineux vitrail VERMONET daté de 1885.
Les amateurs de marche ou de balades équestres ne manqueront pas de se rendre au Grand Condé, ancien relais de Poste où s'arrêta le célèbre général de Louis XIV, de grimper au mont Piot pour se reposer devant la chapelle Sainte-Onésime ou tout simplement d'admirer le magnifique point de vue sur la vallée de la Bar et celle de la Meuse, lieu duquel une quinzaine de villages s’offre aux yeux des amateurs de paysages.
La Meuse, d'une longueur de 486 km, est un fleuveeuropéen qui prend sa source en France, dans la commune du Châtelet-sur-Meuse, à 409 mètres d'altitude, et se jette dans la mer du Nord après un cours long d'approximativement 950 kilomètres traversant la France, la Belgique et les Pays-Bas[3]. Elle longe la commune sur une petite partie nord sur une longueur d'environ 1,1 km.
La Bar, d'une longueur de 62 km, prend sa source dans la commune de Harricourt et se jette dans la Meuse à Dom-le-Mesnil, après avoir traversé 20 communes[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 969 mm, avec 13,1 jours de précipitations en janvier et 9,5 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Charleville-Méz. », sur la commune de Charleville-Mézières à 14 km à vol d'oiseau[7], est de 9,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 928,4 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 39,2 °C, atteinte le ; la température minimale est de −17,5 °C, atteinte le [Note 1],[8],[9].
Au , Villers-sur-Bar est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[12].
Elle est située hors unité urbaine[13]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Charleville-Mézières, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[13]. Cette aire, qui regroupe 132 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[14],[15].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,6 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (88,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
prairies (47,1 %), terres arables (29,8 %), zones agricoles hétérogènes (12,7 %), forêts (5,4 %), eaux continentales[Note 3] (5 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Toponymie
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1320 : le village relève du prieuré de Donchery. Les habitants de Villers-sur-Bar doivent contribuer aux dépenses engagées dans la réparation ou la construction des fortifications de Donchery ;
1590 : date approximative de la construction du moulin banal ;
1641 : Louis XIII, lors des guerres de la fronde, fait marcher son armée le long de la rivière Bar jusqu’au village ;
1643 : le Grand Condé s’arrête deux jours à la ferme qui, depuis, garde le nom du Seigneur héroïque de Louis XIV ;
1702 : bénédiction de «Marie-Anne» la cloche de l’église. Marie-Anne était le prénom de l’épouse de Maître Valentin Martinet notaire royal et procureur fiscal de Donchery ;
1728 : le village et les récoltes sont détruits par une grêle épouvantable ;
1737 : la duchesse de Navarin est seule Dame et Justicière du village ;
1769 : le village entre en conflit avec Donchery à propos du plateau du Mont Piot, plateau où les habitants des deux villages menaient paître le bétail. Le conflit s’éternise ;
1781 : Villers-sur-Bar perd le procès qui l’opposait à Donchery à propos des pâturages du Mont Piot ;
1789 : rédaction, par les élus des 43 feux du village, du cahier de doléances de la communauté à destination de Louis XVI ;
1806 : date de la construction de l’actuelle plus ancienne maison du village ;
1809 : sur le chemin de Saint-Aignan, Villers-sur-Bar possède deux moulins à pots mus par le même courant et possède également un moulin à vent au Mont Rutz ;
1832 : fin de la construction de la maison d'école commencée l'année précédente ;
1845 : on fait des fouilles entre les deux lieux-dits Petit et Grand Condé pensant y trouver du charbon. On y trouvera un peu de sel mais... pas de charbon ;
1848 : un loup, venu de la Marfée, a occis 27 moutons dans la bergerie de monsieur Clin, cultivateur au village ;
1854 : construction d'une auberge au lieu-dit le Petit-Condé à l'embranchement de l'ancienne et nouvelle route menant à Donchery ;
1859 : il y a deux moulins à vent sur le territoire du village ;
1868 : reconstruction de la maison d'habitation de la ferme du Grand Condé ;
1870 : les deux moulins à pots cessent de moudre ;
1879 : l'école mixte reçoit 21 filles et 30 garçons, soit 51 élèves ;
1887 : pose de la première horloge communale dans le campanile surmontant la maison commune ;
1893 : le cimetière, entourant l'église jusqu'alors, est transféré à son emplacement actuel, à savoir "Ruelle de l'égalité" ;
1914 : une voie ferrée de 60 cm de large traverse le bas du village en vue de l’acheminement de matériel militaire ;
1932 : les lapins pullulent sur le territoire du village ;
1958 : réparation de l'adduction d'eau au titre des dommages de guerre ;
1958 : électrification des lieux-dits Petit Condé et Grand Condé ;
1959 : lancement du projet d'assainissement de la Bar inférieure (curage) ;
1960 : début du remembrement, remembrement qui sera terminé l'année suivante ;
1991 : les rues du villages reçoivent des noms tirés du cadastre communal de 1892 ;
1992 : découverte d'une tombe à incinération gallo-romaine (milieu du IIe siècle apr. J.-C.) et de divers objets carolingiens au lieu-dit "les Prés Coutors" ;
1996 : Villers-sur-Bar est une des dix communes fondatrices de la communauté de communes "Du Pays des Sources au Val de Bar" ;
2002 : de retour après rénovation, le « Poilu » rejoint sa stèle du monument du souvenir ;
2004 : remise en service des trois cadrans de l'horloge municipale et de son jeu originel de quatre cloches ;
2005 : découverte d'un quart de meule d'un des deux moulins à vent du mont Rutz ;
2008 : découverte d'une meule d'un des deux moulins à pots au lieu-dit "le Moulin" ;
2008 : début juillet, fermeture de l'école communale ;
2010 : dernière manifestation publique à l'occasion de la fête patronale le 2e dimanche de septembre
2014 : la communauté de communes "Du Pays des sources au Val de Bar", et donc Villers-sur-Bar, intègre la communauté d’agglomération Ardenne Métropole.
Politique et administration
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
8 mars 2013
En cours (au 23 mai 2020)
Christophe Heller Réélu pour la mandat 2020-2026[17]
2008
31 janvier 2013
Valérie Wary
1992
2008
Michel Balbiani
1987
1992
Bruno Velpry
1981
1987
Marie-France Guérin
1980
1981
Bernard Jullien
1966
1980
Charles Éloy
1957
1966
Jules Parente
1954
1957
Georges Dagand
1945
1950
M. Camille Rossignol
1940
1945
Georges Dagand
1939
1940
Gaston Camus
1938
1939
Georges Dagand
1929
1938
Charles Koch
1922
1929
Georges Lefèvre
1920
1922
Gaston Camus
Les données manquantes sont à compléter.
1er adjoint actuel : Jérôme Trancart ;
2e adjoint actuel : Béatrice Massiaux.
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[19].
En 2022, la commune comptait 240 habitants[Note 4], en évolution de −1,23 % par rapport à 2016 (Ardennes : −2,97 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
Aire de pique-nique sur le chemin du Gué au bord de la Bar.
Personnalités liées à la commune
Catherine Ribeiro (1941-2024), actrice et chanteuse française, installée dans cette commune à la suite de son mariage avec Claude Démoulin, ancien maire de Sedan[22].
Héraldique
Les armes de Villers-sur-Bar se blasonnent ainsi :
D’or à un chevron renversé de gueules accompagné en chef d’une croisette d’azur et à dextre et à senestre de deux roues de moulin de sable posées les raies en sautoir, à la champagne ondée d’azur brochant sur le tout.
Activités associatives, culturelles, festives et sportives
↑Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )