Les vert-jaune sont les nuances comprises, sur le cercle chromatique, entre le vert et le jaune.
La norme AFNOR X08-010 « Classification méthodique générale des couleurs » (annulée en 2014) définissait un champ vert-jaune entre les verts et les jaune-verts, la longueur d'onde dominante se situant entre 541 et 573 nanomètres, les jaune-verts prolongeant ce champ jusqu'à 575 nm[1]. La norme incluait les couleurs claires et sombres, pures et lavées de blanc, jusqu'aux limites avec les blancs, les gris et les noirs.
Le cercle chromatique défini par Chevreul au XIXe siècle comporte, entre les verts et les jaunes, un repère de teinte jaune-vert repérée par rapport aux raies de Fraunhofer, à 2⁄5 entre D (589 nm) et E (527 nm) soit à peu près à 564 nm[2].
Le champ des vert-jaune inclut notamment une partie des glauques et le vert primaire des écrans d'ordinateur sRGB avec une longueur d'onde dominante de 550 nm environ.
↑• Robert Sève, Science de la couleur : Aspects physiques et perceptifs, Marseille, Chalagam, , p. 247 ; • Jean Petit, Jacques Roire et Henri Valot, Encyclopédie de la peinture : formuler, fabriquer, appliquer, t. 2, Puteaux, EREC, , p. 159 ; • « Couleurs - Classification méthodique générale des couleurs », sur afnor.org (consulté le ).
↑Michel-Eugène Chevreul, « Moyen de nommer et de définir les couleurs », Mémoires de l'Académie des sciences de l'Institut de France, t. 33, , p. 39 (lire en ligne).
↑Les couleurs sont calculées à partir des fonctions colorimétriques CIE XYZ avec ajout de blanc D65 et multiplication des composantes par un coefficient convenable pour que la conversion en sRGB donne une des composantes au maximum et une autre à zéro, sauf pour 549 et 553, trop proches de la primaire verte, où les valeurs de pureté sont interpolées sur les voisines pour éviter une coloration plus forte à cette longueur d'onde dont la particularité ne dépend que du système de reproduction.