Rapportée de Chine en 1603, elle fut d'abord employée, comme en Extrême-Orient, comme purgatif, puis rapidement utilisée par les peintres[4].
La gomme-gutte ((en) gamboge) est le pigment naturel NY24 du Colour Index. Ce n'est pas à proprement parler un pigment, elle est soluble dans l'alcool (PRV1). Elle est surtout utilisée en couleur à l'eau. C'est un des ingrédients, avec le bleu de Prusse ou l'indigo, du vert de Hooker (Ball 2010). D'autres jaunes, synthétiques et moins onéreux, comme le jaune de Hansa PY65, sont également vendus sous ce nom[5].
Nuanciers
Le Répertoire de couleurs de la Société des chrysantémistes, de 1905, donne quatre tons de gomme-gutte.
La dénomination de gomme-gutte se trouve en couleurs d'aquarelle : aquarelle nuance de gomme-gutte[6], aquarelle gomme gutte[7], 517 gomme gutte[8].
Voir aussi
Bibliographie
Henri Dauthenay, Répertoire de couleurs pour aider à la détermination des couleurs des fleurs, des feuillages et des fruits : publié par la Société française des chrysanthémistes et René Oberthür ; avec la collaboration principale de Henri Dauthenay, et celle de MM. Julien Mouillefert, C. Harman Payne, Max Leichtlin, N. Severi et Miguel Cortès, vol. 1, Paris, Librairie horticole, (lire en ligne), p. 25
Jean Petit, Jacques Roire et Henri Valot, Encyclopédie de la peinture : formuler, fabriquer, appliquer, t. 1, Puteaux, EREC, .
Jean Petit, Jacques Roire et Henri Valot, Encyclopédie de la peinture : formuler, fabriquer, appliquer, t. 2, Puteaux, EREC, , p. 350 « Gomme-gutte »
Liens externes
« Gomme-gutte », sur rembrandt.royaltalens.com (consulté le ).
Notes et références
↑Nouveau dictionnaire d'histoire naturelle, appliquée aux arts ..., Paris, Deterville, (lire en ligne), p. 278
↑(en) Nicholas Eastaugh, Valentine Walsh, Tracey Chaplin, Ruth Siddall, Pigment compendium: A Dictionary of Historical pigments, Butterworth-Heinemann, Londres, 2004 (ISBN978-0750657495), p. 164.
↑(PRV1), Philip Ball (trad. Jacques Bonnet), Histoire vivante des couleurs : 5000 ans de peinture racontée par les pigments [« Bright Earth: The Invention of Colour »], Paris, Hazan, , p. 207
↑Arsène-Henri Gigon, Etude sur la gomme-gutte, Paris, impr. Pourcelle-Florez, (lire en ligne). Importée en Angleterre à partir de 1651 sous le nom de gamboge d'après Ball 2010.